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19/05/2024
VNL : Les Bleues logiquement battues
Pour son dernier match de la poule 1 de la Volleyball Nations League dimanche à Antalya, l'équipe de France, sans démériter, s'est inclinée en trois sets face à la Turquie, tenante du titre et championne du monde l'an dernier. Les Bleues vont désormais retourner à Mulhouse avant de s'envoler pour l'Asie dans une semaine.
C’est sur un bilan de trois défaites 3-0 pour une victoire 3-1, historique, samedi face à la Bulgarie, que l’équipe de France féminine achève la poule 1 de la Volleyball Nations League qui marquait ses grands débuts dans la compétition. Un bilan conforme à ce qu’on pouvait attendre de la part des filles d’Emile Rousseaux, au regard de l’adversité proposée, même si elles auraient sans doute bien aimé accrocher un set face aux trois formations qui leur étaient sur le papier supérieures, l’Allemagne, la Pologne et la Turquie dimanche devant ses 10 000 supporters déchaînés.
Dans ce contexte bouillant, les Bleues ne se sont pour autant jamais affolées et, comme face à l’Allemagne et à la Pologne, elles ont su par moments faire douter leurs prestigieuses rivales, victorieuses en 2023 de cette Volleyball Nations League puis du Championnat du monde, ce qui leur vaut d’occuper la première place mondiale. Avec encore du turn-over dans le six de départ (titularisations d’Emilie Respaut à la passe et de Guewe Diouf à la place de Maeva Schalk en attaque), les coéquipières de Lucille Gicquel (10 points), menées d’entrée (0-3), ont réussi de bonnes séries qui leur ont permis de passer en tête (6-5) et de revenir à deux points (16-18) dans le premier set. Mais elles ont également connu des trous en réception ou en attaque, dont ont su profiter les partenaires de la puissante pointue d’origine cubaine, Melissa Vargas (18 points), pour virer en tête (19-25).
Vite menées au score dans le second (7-17), les Bleues, avec une Guewe Diouf capable par moments de trouver de très bons angles d’attaque (9 points), n’ont là encore jamais abdiqué, revenant à cinq longueurs (15-20), avant de plier, faute de trouver des solutions offensives pour contourner le bloc adverse (16-25). Mais comme depuis leur entrée dans la compétition, les Tricolores sont restées stables mentalement et sont reparties bille en tête, menant 7-2 puis 9-6, avant de subir une série au service de la passeuse Elif Sahin (9-11). Avec Iman Ndiaye (4 points) remplaçant Lucille Gicquel à la pointe, la France recolle à 15-15, mais subit une nouvelle série (15-20), fatale cette fois, la Turquie s’imposant 19-25, soit sa deuxième victoire en quatre matchs sur cette poule à domicile (elle s’est inclinée 3-2 contre le Japon et 3-1 face à l’Italie).
Si l’équipe de France féminine n’a pas réussi d’exploit pour ses débuts en VNL, nul doute qu’elle a tiré beaucoup d’enseignements sur les ingrédients nécessaires pour davantage perturber les meilleures sélections du monde. "On est encore trop jeunes pour rivaliser avec ces équipes, reconnaîtra à l’issue de la rencontre l’entraîneur adjoint Félix André. Encore ce soir contre les n°1 mondiales, on a de bonnes phases, on tient une certaine comparaison, mais pas dans la durée. Ces petits détails qui font le très haut niveau, il va falloir aller les chercher ces prochains jours à l’entraînement et lors des prochaines rencontres. C’est en jouant ces matchs de haut niveau qu’on va apprendre."
Une des satisfactions de ce séjour turc aura été de permettre aux quatorze joueuses retenues, certaines n'ayant jusqu'ici pas joué le moindre match en compétition officielle en sélection (Maeva Schalk, Iman Ndiaye, Fatoumata Fanguedou), d'avoir du temps de jeu, faisant dire à Félix André : "Malgré des configurations de départ différentes, on a été capables de faire de bonnes choses. Quand on voit notre match aujourd'hui en bloc/défense, on n’est pas à la rue, on est bien organisés, il faudrait qu’on ait un niveau de service un peu plus consistant, la même chose sur le plan offensif. On se rend compte que quand on est capables de jouer comme les garçons à leurs débuts, avec des alternances de frappes, de feintes, de balles poussées, ce qu'on appelle un volley-ball non conventionnel, on est capables d’embêter beaucoup d’équipes, il faut juste qu’on arrive à rester lucides plus longtemps, on manque de constance pour exister davantage."
Dans ce contexte bouillant, les Bleues ne se sont pour autant jamais affolées et, comme face à l’Allemagne et à la Pologne, elles ont su par moments faire douter leurs prestigieuses rivales, victorieuses en 2023 de cette Volleyball Nations League puis du Championnat du monde, ce qui leur vaut d’occuper la première place mondiale. Avec encore du turn-over dans le six de départ (titularisations d’Emilie Respaut à la passe et de Guewe Diouf à la place de Maeva Schalk en attaque), les coéquipières de Lucille Gicquel (10 points), menées d’entrée (0-3), ont réussi de bonnes séries qui leur ont permis de passer en tête (6-5) et de revenir à deux points (16-18) dans le premier set. Mais elles ont également connu des trous en réception ou en attaque, dont ont su profiter les partenaires de la puissante pointue d’origine cubaine, Melissa Vargas (18 points), pour virer en tête (19-25).
Vite menées au score dans le second (7-17), les Bleues, avec une Guewe Diouf capable par moments de trouver de très bons angles d’attaque (9 points), n’ont là encore jamais abdiqué, revenant à cinq longueurs (15-20), avant de plier, faute de trouver des solutions offensives pour contourner le bloc adverse (16-25). Mais comme depuis leur entrée dans la compétition, les Tricolores sont restées stables mentalement et sont reparties bille en tête, menant 7-2 puis 9-6, avant de subir une série au service de la passeuse Elif Sahin (9-11). Avec Iman Ndiaye (4 points) remplaçant Lucille Gicquel à la pointe, la France recolle à 15-15, mais subit une nouvelle série (15-20), fatale cette fois, la Turquie s’imposant 19-25, soit sa deuxième victoire en quatre matchs sur cette poule à domicile (elle s’est inclinée 3-2 contre le Japon et 3-1 face à l’Italie).
Si l’équipe de France féminine n’a pas réussi d’exploit pour ses débuts en VNL, nul doute qu’elle a tiré beaucoup d’enseignements sur les ingrédients nécessaires pour davantage perturber les meilleures sélections du monde. "On est encore trop jeunes pour rivaliser avec ces équipes, reconnaîtra à l’issue de la rencontre l’entraîneur adjoint Félix André. Encore ce soir contre les n°1 mondiales, on a de bonnes phases, on tient une certaine comparaison, mais pas dans la durée. Ces petits détails qui font le très haut niveau, il va falloir aller les chercher ces prochains jours à l’entraînement et lors des prochaines rencontres. C’est en jouant ces matchs de haut niveau qu’on va apprendre."
Une des satisfactions de ce séjour turc aura été de permettre aux quatorze joueuses retenues, certaines n'ayant jusqu'ici pas joué le moindre match en compétition officielle en sélection (Maeva Schalk, Iman Ndiaye, Fatoumata Fanguedou), d'avoir du temps de jeu, faisant dire à Félix André : "Malgré des configurations de départ différentes, on a été capables de faire de bonnes choses. Quand on voit notre match aujourd'hui en bloc/défense, on n’est pas à la rue, on est bien organisés, il faudrait qu’on ait un niveau de service un peu plus consistant, la même chose sur le plan offensif. On se rend compte que quand on est capables de jouer comme les garçons à leurs débuts, avec des alternances de frappes, de feintes, de balles poussées, ce qu'on appelle un volley-ball non conventionnel, on est capables d’embêter beaucoup d’équipes, il faut juste qu’on arrive à rester lucides plus longtemps, on manque de constance pour exister davantage."
Le groupe va désormais retrouver Mulhouse pour une nouvelle semaine de travail, à laquelle vont participer les absentes d’Antalya, Héléna Cazaute, Christina Bauer et Juliette Gelin, avant de s’envoler pour une longue tournée asiatique, puisque les deux prochaines poules auront pour cadre Macao (Chine) du 29 mai au 2 juin (matchs contre l’Italie, le Japon, la Thaïlande et les Pays-Bas), puis Fukuoka (Japon) du 11 au 15 juin (Etats-Unis, Corée du Sud, Serbie et Canada). De quoi poursuivre un apprentissage indispensable avant d’aller disputer, à partir du 26 juillet, les premiers JO de l’histoire de l’équipe de France.
Résultats et programme de la poule à Antalya :
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai : France/Bulgarie 3-1 (19-25, 25-21, 25-11, 29-27)
Dimanche 19 mai : France/Turquie 0-3 (19-25, 16-25, 19-25)
Les 14 joueuses à Antalya :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Manon Bernard (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Guewe Diouf (CSM Bucarest/Roumanie), Maeva Schalk (Le Cannet)