Actualités FFvolley | ||
Voir tout |
En effet, si elles ont perdu leur internationale française Helena Cazaute en cours de route (ligaments croisés), les Angels s’appuient sur une pépite de 17 ans qui éclabousse la Ligue A de son insouciant talent, la Suédoise Isabelle Haak, meilleure marqueuse du Championnat (25 points de moyenne) et une des meilleures contreuses. La jeunesse est d’ailleurs un des atouts de la formation héraultaise, avec également la centrale internationale Pauline Martin, la pointue Safiatou Zongo, la centrale colombienne Yeisy Soto, la libero Alizée Camberabero (fille de l’ancien international de rugby, Didier). Ces jeunes peuvent dans le même temps s’appuyer sur le vécu de joueuses davantage expérimentées, comme la libero française Alexandra Rochelle, la réceptionneuse-attaquante hongroise Rita Liliom, les Allemandes Lena Mollers et Berit Kauffeldt.
Bref, un effectif équilibré dirigé par Cyril Ong qui espère bien terminer la saison en trombe, entre Coupe de France et Championnat. Cela commence par la Coupe et cette finale qui fait beaucoup parler dans l’Hérault. "Depuis que je suis à Béziers, nous n’avons jamais réussi un bon parcours en Coupe, c’est une belle récompense pour nous, cela nous donne un objectif et une motivation supplémentaires. La Coupe est très importante pour tout le club, ça lui permettrait de remporter un trophée, de faire parler de lui et d’assurer une qualification pour la Coupe de la CEV", confirme Pauline Martin.
Félix André : "Cette finale va dans le sens d'une progression"
Un discours que l’on tient tout aussi bien dans le camp d’en face : "Ce match est forcément historique pour Venelles et sur beaucoup de plans. C’est une première pour le club, pour les joueuses, pour moi en tant qu’entraîneur", explique Félix André qui voit cette finale comme une récompense de la progression du Pavvb. "Ça va effectivement dans le sens d’une progression : l’an dernier, nous avons été en demi-finale du Championnat, nous avons perdu en demi-finale de la Coupe contre Cannes, cette fois, nous sommes en finale, on avance lentement mais sûrement, on espère que cette finale sera une belle fête."
Une belle fête pour une équipe d’expérience à forte consonance étrangère (Brésil, Slovaquie, Macédoine) qui vit une saison en Championnat "un peu frustrante" aux dires de son coach : "Nous avons eu un parcours en dents de scie, fait d’enchainement de séries, positives comme négatives, nous n’avons pas été épargnés par les blessures, je n’ai eu qu’une seule semaine mon groupe au complet depuis le début de la saison." Autant dire qu’une victoire historique en finale de la Coupe de France effacerait bien des frustrations pour les ReBelles…