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13/09/2016
Tout ce qu’il faut savoir sur le TQCE
L’équipe de France dispute du 16 au 25 septembre le deuxième tour des éliminatoires du Championnat d’Europe 2017 avec un Tournoi de qualification qui se déroulera en phase aller (à Bordeaux) et retour (Anvers). La Belgique, l’Espagne et la Bosnie seront ses adversaires.
La formule de qualification
Seize équipes participeront au Championnat d’Europe qui aura lieu en septembre ou octobre 2017 : en plus des deux pays organisateurs, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, et des équipes ayant terminé aux cinq premières places de la dernière édition, en 2015, dans l’ordre la Russie, les Pays-Bas, la Serbie, la Turquie et l’Allemagne, neuf billets sont délivrés par le biais des éliminatoires. Le deuxième tour concerne 24 équipes réparties en six poules de quatre qui vont s’affronter du 16 au 25 septembre sous la forme d’un Championnat aller-retour (chaque sélection s’affronte deux fois). Le premier de chaque poule sera directement qualifié pour le Championnat d’Europe (six équipes), les six deuxièmes disputeront un troisième tour (entre le 1er et le 9 octobre) sous la forme de trois affrontements aller-retour dont les trois vainqueurs décrocheront leur sésame pour l’Azerbaïdjan et la Géorgie.

La poule de la France
La poule B est composée de la France, de la Belgique, de l’Espagne et de la Bosnie. Le tournoi aller aura lieu au Palais des Sports de Bordeaux (16-18 septembre), le retour à la Lotto Arena d’Anvers (Belgique). La Belgique, classée 7e nation européenne et qui a terminé 11e cette année du World Grand Prix (équivalent féminin de la Ligue Mondiale), fait clairement figure de favorite de cette poule. "C’est le gros morceau du groupe, avec des joueuses qui évoluent toutes dans de très bons championnats étrangers, en Pologne, en Italie ou en Turquie, confirme la sélectionneuse de l’équipe de France, Magali Magail. Cette équipe possède une pointue très forte, Lise Van Hecke, une réceptionneuse-attaquante d’expérience, Charlotte Leys, deux bonnes centrales, Freya Aelbrecht et Laura Heyrman, une libero qui fait mieux que tenir la route, Valérie Courtois, elles ont changé cette année de passeuse, puisque l’emblématique Frauke Dirickx a arrêté, remplacée par Ilka Van de Vijver, qui a joué à Cannes (2012-2015). Il n’y a pas beaucoup de points faibles, toutes ces joueuses sont arrivées à maturité." 
La Bosnie, issue du premier tour, et l’Espagne, que la France a affrontée en juin en Ligue Européenne (défaite 2-3 au Monténégro, victoire 3-2 à Rennes), sont davantage dans les cordes des Tricolores: "La Bosnie possède une bonne pointue, la n°13 Verica Simic, qui est au-dessus du lot, le reste est assez complet, c’est une équipe à peu près de notre niveau, poursuit Magali Magail. De son côté, l’Espagne s’appuie essentiellement sur deux joueuses, la centrale Milagros Collar et la réceptionneuse-attaquante Jessica Rivero qui, offensivement, ont énormément de ballons, elles ont beaucoup de hauteur et sont très efficaces."

L’objectif
Privée d’Euro 2015 suite à son élimination au troisième tour par la Slovénie, la France, qui a entamé la préparation du TQCE le 1er août, ne veut pas passer à côté de l’édition 2017: "Dans la perspective de reconstruction de cette équipe à moyen terme, c’est primordial que nos joueuses puissent participer à des compétitions internationales, elles ont besoin de ce type de tournois à enjeu pour grandir", explique Magali Magail. Lucide, la sélectionneuse sait que son groupe, cocktail d’éléments d’expérience (Déborah Ortschitt, Isaline Sager-Weider, Alexandra Rochelle, Maëva Orlé) et de jeunes qui prennent de plus en plus de place (Clémentine Druenne, Elisabeth Fedele, Helena Cazaute, Alexandra Dascalu, Pauline Martin, Juliette Fidon…), aura du mal à priver la Belgique de la qualification directe: "Nous préférons bien sûr passer par la voie la plus rapide pour nous qualifier, à savoir la première place, mais nous savons que le défi est très grand, parce que la Belgique est clairement au-dessus du lot par rapport aux trois autres équipes. Maintenant, l’objectif est de se qualifier, peu importe le chemin." La coach des Bleues compte en tout cas sur le public de Bordeaux pour donner un coup de pouce à ses joueuses:
"Le soutien du public sera important, parce que nous avons une équipe jeune qui a besoin d’être soutenue. Nous sommes dans l’ombre des garçons, le fait de jouer à domicile des matchs internationaux et de se sentir accompagnées est forcément un plus."