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Ca fait du bien, ça fait longtemps qu’on est partis, mais on savait que c’était pour la bonne cause. Le résultat est là, on a notre ticket pour Rio, on est super contents, même si c’était dur.
On ne sent pas d'euphorie débordante au sein du groupe...
Comment avez-vous vécu ce parcours qualificatif ?
Nous sommes passés par tous les chemins inimaginables, cela a été difficile de se remettre en mode guerrier après nos saisons en club. Nous avons tous eu de longues saisons dans de gros championnats, beaucoup d’entre nous ont gagné des titres. Nous sommes montés à un tel niveau d'émotion avec les clubs que revenir en équipe de France et retrouver l’envie de jouer a été vraiment difficile. Mais nous avons tenu le coup pendant deux semaines et demie et nous avons pris notre ticket pour Rio. Nous sommes soulagés, parce que, après les quatre ans que nous venons de passer, cela n’aurait servi à rien si nous n’avions pas réussi à nous qualifier.
Avez-vous conscience que cette qualification est historique, seulement la quatrième de l'histoire de l'équipe de France ?
Oui, on sait que ça fait longtemps que l’équipe de France n’est pas allée aux JO. On avait le groupe pour y aller et on a le groupe pour faire un résultat là-bas.
C’est sûr que ça va me faire beaucoup de bien à la tête ! Je vais enfin avoir deux semaines sans voir le ballon. D’autres auraient aussi pu être mis au repos, mais cela n’était pas possible au regard des règlements de la FIVB, il ne pouvait y en avoir qu’un, je suis très content que ce soit moi.
Qu'allez-vous faire pendant ces deux semaines à venir ?
Je vais m’asseoir sur mon canapé et ne pas bouger ! (rires) Je vais regarder l’Euro de foot, profiter de mes amis et de la famille.