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Passée très près de l’objectif la saison dernière, seulement battue 16-14 dans le tie-break de la finale de ce même Final Four par l’Australie, l’équipe de France ne veut cette fois pas laisser passer sa chance. "Il y a un esprit de revanche par rapport à l’année dernière, car on perd de justesse contre les Australiens, cela avait été difficile à vivre. Ensuite, nous avons bien évidemment envie de gagner pour aller dans le groupe 1, parce que nous sentons que notre place est là-bas", confirme ainsi l'un des fers de lance de l’équipe, Earvin Ngapeth, qu’on attend à son meilleur niveau à Varna, lui qui, lors des derniers matches de poule, a pu souffler un peu, Laurent Tillie ayant fait pas mal tourner, à la fois pour impliquer tout le groupe et pour permettre à ses cadres de se régénérer en vue de l’objectif bulgare.
L'Argentine, une équipe complète mais pas inaccessible
La détermination est assurément présente au sein d’un groupe qui était sorti marqué de sa défaite à Sydney l’année dernière mais avait su rebondir lors du Mondial en Pologne (quatrième place), reste à la mettre en œuvre sur le terrain dès vendredi avec un premier match couperet contre l’Argentine. Une équipe qui a peu de secrets pour le sélectionneur Laurent Tillie: "lls ont un joueur d’exception, Conte, deux passeurs, De Cecco et Uriarte, qui sont dans le top 5 mondial des meilleurs passeurs, de très bons centraux, Solé et Crer. C’est une équipe qui joue assez vite avec un jeu atypique, elle s’appuie sur un très bon service et une très bonne attaque, et malgré leur petite taille, ils ont aussi un très bon block." Bref, une équipe complète mais loin d’être inaccessible pour l’équipe de France qui l’a affrontée à cinq reprises la saison dernière (quatre victoires, une défaite).
En phase de poules cette saison, la formation dirigée par le très expérimenté Julian Velasco, deux fois champion du monde lorsqu’il dirigeait l’Italie, a terminé deuxième d’une poule C plus relevée que celle des Français, derrière la Bulgarie mais devant le Canada et Cuba, et à en croire son coach, elle s’imagine déjà en finale: "Nous souhaitons bonne chance à la Bulgarie (qui lors de la première demi-finale vendredi, affronte la Belgique, ndlr), parce que nous voulons l'affronter en finale." L’intéressé va sans doute un peu vite en besogne, puisqu’il faudra avant cela dominer des Bleus qui, selon Laurent Tillie, ont les moyens de passer l’obstacle, à condition de rester eux-mêmes et de bien gérer mentalement un match qui sera sans doute riche en rebondissements: "Si nous continuons à faire ce que nous savons faire, en mettant de la concentration et de l’agressivité, il n’y a pas de raison que cela ne passe pas. Je m’attends à un combat de rue, rien ne sera parfait, il faudra être prêts mentalement et maîtres de nos nerfs." Aux joueurs, qui ont jusqu’ici parfaitement respecté le tableau de marche fixé par le sélectionneur, de continuer sur leur lancée…