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18 sélections, 10 chez les hommes, 8 chez les femmes, soit un total de 350 personnes avec les délégations de chaque pays, vont s’affronter pendant ces dix jours de compétition, avec de part et d’autre un grand favori, l’Ukraine, double tenant du côté masculin, quintuple côté féminin ! Pour les équipes de France, les objectifs seront différents : si les filles, qui participent pour la première fois à un Championnat d’Europe, seront là avant tout pour découvrir le haut niveau dans une poule composée de l’Ukraine, de la Pologne et des Pays-Bas, les garçons arrivent ambitieux et préparés à Paris.
"Depuis le début de l’année, comme les joueurs sont amateurs, nous avons consacré quatre gros week-ends à la préparation de la compétition à Rennes, Amiens, Poitiers et Paris, mais six d'entre eux, tellement motivés à l’idée de jouer cet Euro à domicile, ont posé des congés sabbatiques ou des demandes de mise en disponibilité pour se préparer depuis janvier. Ils ont un peu de pression parce que c’est une grande compétition internationale, mais ont surtout envie de bien faire à la maison", explique l’entraîneur adjoint de l’équipe de France, Benjamin Gaillien qui, de son côté, espère que la vitrine parisienne permettra d’attirer de nouveaux licenciés.
Autant dire que cette équipe de France ne manque pas d’ambition, même si elle est tombée dans "la poule de la mort" avec la Russie, son premier adversaire mercredi après la cérémonie d’ouverture (18h), l’Italie, la Turquie et la Pologne. "La Russie est très forte, les trois autres équipes sont à peu près au même niveau que nous, estime Benjamin Gaillien, tandis que dans l’autre poule, il y a juste l’Ukraine intouchable, l’Allemagne qui est à notre niveau, et trois équipes en-dessous, la Biélorussie, la Belgique et la Bulgarie."
Dans ce contexte, "il faut terminer dans les quatre premiers pour aller en quarts de finale et surtout à la meilleure place possible pour éviter de croiser en quarts avec l’Ukraine ou l’Allemagne." Et l’entraîneur adjoint de conclure, à propos de l’objectif tricolore : "Nous visons au minimum la cinquième place qui nous permettrait de nous qualifier pour les Deaf Olympics qui auront lieu en 2017 en Turquie, à savoir les Jeux Olympiques des sourds."
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