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Photo : FIVB
28/06/2024
VNL : La France arrache sa place dans le dernier carré
Au terme d'une match équilibré, l'équipe de France s'est qualifiée vendredi à Lodz pour les demi-finales de la Volleyball Nations League en battant l'Italie en cinq sets. Elle défiera samedi la Pologne devant son public.
Mission accomplie pour les Bleus ! Au moment d’attaquer la préparation de la saison internationale début mai, Andrea Giani avait fixé comme objectif à ses joueurs de se qualifier pour les demi-finales de la Volleyball Nations League, meilleur moyen à ses yeux de préparer les Jeux Olympiques de Paris 2024, le grand objectif de l’été. Ce qu’ils ont réussi à faire ce vendredi en battant en quarts de finale l’Italie au terme d’une partie qui aura été particulièrement indécise.
Un match que les Bleus, dans leur six-type du moment et avec Earvin Ngapeth de retour sur le banc, ont abordé dans la peau des favoris, sachant qu’en face, le staff transalpin, emmené par Ferdinando De Giorgi, avait fait le choix de laisser à la maison ses titulaires habituels pour les faire souffler à un mois des Jeux. Est-ce pour cette raison que les partenaires de Benjamin Toniutti sont passés à côté de leur début de match ? Toujours est-il que le premier set a été nettement dominé par la jeune équipe transalpine alignée au coup d’envoi (22 ans de moyenne d’âge), grâce notamment à une grosse présence au bloc des deux centraux Leandro Mosca et Giovanni Sanguinetti (15 et 10 points sur l’ensemble du match), mais aussi parce que les Français ont tardé à trouver les bons réglages en attaque.
La Nazionale vire logiquement en tête (19-25) et prend d’entrée le score dans le deuxième set (5-8). Moment choisi par les coéquipiers d’Antoine Brizard, entré à la passe au relais de Benjamin Toniutti, pour enfin enclencher la marche avant, profitant notamment d’une bonne entrée au service d’Earvin Ngapeth, décisif sur une manchette défensive convertie par Kevin Tillie (15 points). Les Tricolores prennent le large (20-14) et concluent sur une « pipe » du même Kevin Tillie (25-20).
L’équipe de France retombe cependant dans ses travers du début de match, vite menée au score à l'entame de la troisième manche (14-19), les partenaires de Mattia Bottolo (18 points), décisif dans le money-time, reprenant les devants (22-25). Le scénario de la quatrième ressemble à celui de la deuxième, à savoir que l’Italie réussit le premier break (9-12), avant de se faire renverser (15-13) sur une série au service de Trévor Clevenot, très percutant le jour de son trentième anniversaire (20 points) et qui permet à Kevin Tillie et à Nicolas Le Goff de briller au bloc (13 blocs à 5 pour la France pour finir).
Les champions égalisent (25-22), avant de connaître un tie-break en forme de montagnes russes : deux fois distancés (0-4 puis 4-7), ils recollent, grâce notamment à deux séries au service d’Earvin Ngapeth et d’Antoine Brizard, avant de s’appuyer sur la percussion d’un Jean Patry très régulier tout au long du match (meilleur marqueur avec 28 points) et de conclure (15-11) sur un ace de Quentin Jouffroy, auteur d’une bonne rentrée.
Comme en 2018 (deuxième place), 2021 (troisième) et 2022 (victoire), la France sera au rendez-vous du dernier carré de la Volleyball Nations League, elle va défier samedi, toujours à Lodz, la Pologne, championne d’Europe en titre, qui aura bénéficié de 24 heures de récupération en plus (elle a battu le Brésil 3-1 jeudi en quarts) et s’appuiera sur la ferveur de son public. La mission semble compliquée, mais les Bleus n’auront cette fois rien à perdre et tout à gagner de jouer un match de ce niveau, à un mois de leur entrée en lice dans les Jeux Olympiques.
La réaction de Trévor Clevenot, réceptionneur/attaquant de l'équipe de France : "C'était un match difficile, mais on le savait avant de débuter. On a eu un peu de mal à rentrer dans le match, on a manqué de rythme, il faut savoir qu'on a fait un long voyage depuis Manille, avec le décalage horaire à encaisser, alors que l'Italie n'avait eu qu'une heure d'avion à faire pour venir ici, sans décalage, on n'était pas forcément dans les mêmes conditions qu'eux. Maintenant, il faut aussi reconnaître qu'ils ont joué un gros volley au premier set, en servant très bien, ils nous ont mis une grosse pression. On était en difficultés, mais on a su s'accrocher, revenir petit à petit et finalement gagner ce gros combat, c'est très bien. Dans le tie-break, on a été deux fois menés au score, mais on est restés bien concentrés et l'entrée d'Earvin (Ngapeth) nous a vraiment fait du bien, il est allé nous chercher trois-quatre services importants qui nous ont redonné du rythme et du bloc/défense. Avec cette demi-finale, on est là où on voulait être, maintenant, il y a un gros match à jouer contre la Pologne devant son public, ça va être extrêmement compliqué, mais on ne va pas y aller avec la peur et on va tenter de les battre."
Un match que les Bleus, dans leur six-type du moment et avec Earvin Ngapeth de retour sur le banc, ont abordé dans la peau des favoris, sachant qu’en face, le staff transalpin, emmené par Ferdinando De Giorgi, avait fait le choix de laisser à la maison ses titulaires habituels pour les faire souffler à un mois des Jeux. Est-ce pour cette raison que les partenaires de Benjamin Toniutti sont passés à côté de leur début de match ? Toujours est-il que le premier set a été nettement dominé par la jeune équipe transalpine alignée au coup d’envoi (22 ans de moyenne d’âge), grâce notamment à une grosse présence au bloc des deux centraux Leandro Mosca et Giovanni Sanguinetti (15 et 10 points sur l’ensemble du match), mais aussi parce que les Français ont tardé à trouver les bons réglages en attaque.
La Nazionale vire logiquement en tête (19-25) et prend d’entrée le score dans le deuxième set (5-8). Moment choisi par les coéquipiers d’Antoine Brizard, entré à la passe au relais de Benjamin Toniutti, pour enfin enclencher la marche avant, profitant notamment d’une bonne entrée au service d’Earvin Ngapeth, décisif sur une manchette défensive convertie par Kevin Tillie (15 points). Les Tricolores prennent le large (20-14) et concluent sur une « pipe » du même Kevin Tillie (25-20).
L’équipe de France retombe cependant dans ses travers du début de match, vite menée au score à l'entame de la troisième manche (14-19), les partenaires de Mattia Bottolo (18 points), décisif dans le money-time, reprenant les devants (22-25). Le scénario de la quatrième ressemble à celui de la deuxième, à savoir que l’Italie réussit le premier break (9-12), avant de se faire renverser (15-13) sur une série au service de Trévor Clevenot, très percutant le jour de son trentième anniversaire (20 points) et qui permet à Kevin Tillie et à Nicolas Le Goff de briller au bloc (13 blocs à 5 pour la France pour finir).
Les champions égalisent (25-22), avant de connaître un tie-break en forme de montagnes russes : deux fois distancés (0-4 puis 4-7), ils recollent, grâce notamment à deux séries au service d’Earvin Ngapeth et d’Antoine Brizard, avant de s’appuyer sur la percussion d’un Jean Patry très régulier tout au long du match (meilleur marqueur avec 28 points) et de conclure (15-11) sur un ace de Quentin Jouffroy, auteur d’une bonne rentrée.
Comme en 2018 (deuxième place), 2021 (troisième) et 2022 (victoire), la France sera au rendez-vous du dernier carré de la Volleyball Nations League, elle va défier samedi, toujours à Lodz, la Pologne, championne d’Europe en titre, qui aura bénéficié de 24 heures de récupération en plus (elle a battu le Brésil 3-1 jeudi en quarts) et s’appuiera sur la ferveur de son public. La mission semble compliquée, mais les Bleus n’auront cette fois rien à perdre et tout à gagner de jouer un match de ce niveau, à un mois de leur entrée en lice dans les Jeux Olympiques.
La réaction de Trévor Clevenot, réceptionneur/attaquant de l'équipe de France : "C'était un match difficile, mais on le savait avant de débuter. On a eu un peu de mal à rentrer dans le match, on a manqué de rythme, il faut savoir qu'on a fait un long voyage depuis Manille, avec le décalage horaire à encaisser, alors que l'Italie n'avait eu qu'une heure d'avion à faire pour venir ici, sans décalage, on n'était pas forcément dans les mêmes conditions qu'eux. Maintenant, il faut aussi reconnaître qu'ils ont joué un gros volley au premier set, en servant très bien, ils nous ont mis une grosse pression. On était en difficultés, mais on a su s'accrocher, revenir petit à petit et finalement gagner ce gros combat, c'est très bien. Dans le tie-break, on a été deux fois menés au score, mais on est restés bien concentrés et l'entrée d'Earvin (Ngapeth) nous a vraiment fait du bien, il est allé nous chercher trois-quatre services importants qui nous ont redonné du rythme et du bloc/défense. Avec cette demi-finale, on est là où on voulait être, maintenant, il y a un gros match à jouer contre la Pologne devant son public, ça va être extrêmement compliqué, mais on ne va pas y aller avec la peur et on va tenter de les battre."
Programme et résultats de la Volleyball Nations League
Poule 1 à Antalya (Turquie)
Mardi 21 mai : Bulgarie/France 0-3 (21-25, 24-26, 14-25)
Jeudi 23 mai : Slovénie/France 3-1 (25-18, 25-22, 23-25, 25-21)
Vendredi 24 mai : France/Etats-Unis 3-0 (25-22, 25-21, 25-21)
Samedi 25 mai : Turquie/France 1-3 (25-27, 25-23, 25-16, 25-14)
Poule 4 à Ottawa (Canada)
Jeudi 6 juin : France/Italie 3-2 (25-23, 18-25, 25-23, 19-25, 15-10)
Vendredi 7 juin : France/Pays-Bas 3-1 (25-20, 20-25, 25-19, 25-22)
Samedi 8 juin : Cuba/France 3-2 (25-18, 20-25, 23-25, 25-22, 15-10)
Dimanche 9 juin : Argentine/France 2-3 (19-25, 17-25, 25-22, 28-26, 9-15)
Poule 6 à Manille (Philippines)
Mercredi 19 juin : Allemagne/France 3-1 (25-23, 25-27, 25-20, 25-23)
Vendredi 21 juin : Iran/France 0-3 (21-25, 17-25, 20-25)
Samedi 22 juin : France/Japon 2-3 (25-17, 25-19, 16-25, 23-25, 10-15)
Dimanche 23 juin : France/Brésil 3-2 (25-23, 27-29, 13-25, 25-19, 18-16)
Final 8 à Lodz (Pologne)
Vendredi 28 juin, quarts de finale : Italie/France 2-3 (25-19, 20-25, 25-22, 22-25, 11-15)
Samedi 29 juin : demi-finales
Dimanche 30 juin : finales
Poule 4 à Ottawa (Canada)
Jeudi 6 juin : France/Italie 3-2 (25-23, 18-25, 25-23, 19-25, 15-10)
Vendredi 7 juin : France/Pays-Bas 3-1 (25-20, 20-25, 25-19, 25-22)
Samedi 8 juin : Cuba/France 3-2 (25-18, 20-25, 23-25, 25-22, 15-10)
Dimanche 9 juin : Argentine/France 2-3 (19-25, 17-25, 25-22, 28-26, 9-15)
Poule 6 à Manille (Philippines)
Mercredi 19 juin : Allemagne/France 3-1 (25-23, 25-27, 25-20, 25-23)
Vendredi 21 juin : Iran/France 0-3 (21-25, 17-25, 20-25)
Samedi 22 juin : France/Japon 2-3 (25-17, 25-19, 16-25, 23-25, 10-15)
Dimanche 23 juin : France/Brésil 3-2 (25-23, 27-29, 13-25, 25-19, 18-16)
Final 8 à Lodz (Pologne)
Vendredi 28 juin, quarts de finale : Italie/France 2-3 (25-19, 20-25, 25-22, 22-25, 11-15)
Samedi 29 juin : demi-finales
Dimanche 30 juin : finales
Les 15 Bleus à Lodz :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Timothée Carle (Berlin/Allemagne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Daryl Bultor (Saint-Jean d’Illac), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson), Joris Seddik (Montpellier), Nicolas Le Goff (Montpellier)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Belchatow/Pologne)
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