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Photo : FIVB
12/07/2024
Les Bleues en répétition à Laval
A un peu plus de deux semaines de son entrée en lice sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’équipe de France féminine dispute une rencontre de préparation face à la République Dominicaine samedi à l’Espace Mayenne de Laval. L’occasion notamment de prendre le pouls du public français.
Après une première participation à la Volleyball Nations League terminée à la 14e place (sur 16 équipes) aussi éreintante que riche d’enseignements, l’équipe de France féminine a attaqué fin juin la préparation proprement dite des Jeux Olympiques avec un premier stage de dix jours à Bordeaux, du 25 juin au 4 juillet. "Comme nous n’avions pas de contrainte de match sur cette période, ce stage a été la dernière occasion avant les Jeux de mettre de l’impact physique dans la préparation, commente Emmanuel Fouchet, manager de l’équipe tricolore. Ça nous a aussi permis de mettre un coup de projecteur sur cette première participation à la VNL, en pointant ce qui avait fonctionné ou pas, et, par conséquent, de voir ce qu’il fallait renforcer ou oublier."
Et l’intéressé de détailler : "Dans le registre offensif, on a pu constater que certains types de lancement de jeu n’étaient pas rentables. Vu le peu de temps qu’il nous reste d’ici les Jeux, ça nous a paru utopique d’imaginer que ça allait fonctionner, on a donc préféré les mettre de côté. A contrario, certains lancements ont été dignes de ce que produisent les meilleures équipes, donc on les a renforcés. En plus de ce gros accent sur le travail offensif, on a insisté sur le service/réception. En essayant de donner la caisse à outils aux filles pour qu’elles puissent s’affranchir davantage de la pression de la faute au service, et en travaillant les inter-relations en réception."
Après trois jours de repos, les 13 joueuses sélectionnées (dont Maeva Schalk, qui est réserviste pour les Jeux) se sont retrouvées lundi dernier à Laval pour un nouveau stage d’une semaine. Au cours duquel le staff s’est aussi évertué à "travailler sur les têtes, car comme la campagne de VNL n’a pas été simple [deux victoires en douze matchs], il fallait redonner de l’envie et de la confiance aux joueuses", explique Emmanuel Fouchet.
Place désormais à une ultime période qui va consister à redonner le rythme de la compétition aux Bleues, avec quatre matchs officiels au programme, un samedi à l’Espace Mayenne de Laval face à la République Dominicaine, 11e au classement mondial et de la VNL 2024 (qualifiée pour les Jeux), trois la semaine prochaine dans le cadre d’un tournoi à Mielec (Pologne), contre cette même équipe dominicaine, le pays-hôte et la Serbie, championne du monde en titre et premier adversaire des Bleues, le 29 juillet à l’Arena Paris Sud.
Qu’attendre de ce premier match à Laval ? "Les occasions sont rares pour les joueuses de jouer devant le public français, ça leur fait toujours plaisir, elles auront à cœur de donner une belle image d’elles à deux semaines des Jeux, répond le manager tricolore. Ensuite, l'objectif est de peu à peu se rapprocher du niveau qui leur permettrait de créer l’exploit aux Jeux. La République Dominicaine est une équipe qui déploie une puissance offensive hors norme, on peut s’attendre à un défi physique important, ça va être un bon test."
Le groupe s’envolera dimanche pour la Pologne, avant de revenir une semaine plus tard à Laval pour trois jours. Il sera alors temps d’intégrer le village olympique, le 24 juillet, avant d’attaquer, le 29, les tout premiers JO de l’histoire de l’équipe de France féminine.
L'équipe de France aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)
Et l’intéressé de détailler : "Dans le registre offensif, on a pu constater que certains types de lancement de jeu n’étaient pas rentables. Vu le peu de temps qu’il nous reste d’ici les Jeux, ça nous a paru utopique d’imaginer que ça allait fonctionner, on a donc préféré les mettre de côté. A contrario, certains lancements ont été dignes de ce que produisent les meilleures équipes, donc on les a renforcés. En plus de ce gros accent sur le travail offensif, on a insisté sur le service/réception. En essayant de donner la caisse à outils aux filles pour qu’elles puissent s’affranchir davantage de la pression de la faute au service, et en travaillant les inter-relations en réception."
Après trois jours de repos, les 13 joueuses sélectionnées (dont Maeva Schalk, qui est réserviste pour les Jeux) se sont retrouvées lundi dernier à Laval pour un nouveau stage d’une semaine. Au cours duquel le staff s’est aussi évertué à "travailler sur les têtes, car comme la campagne de VNL n’a pas été simple [deux victoires en douze matchs], il fallait redonner de l’envie et de la confiance aux joueuses", explique Emmanuel Fouchet.
Place désormais à une ultime période qui va consister à redonner le rythme de la compétition aux Bleues, avec quatre matchs officiels au programme, un samedi à l’Espace Mayenne de Laval face à la République Dominicaine, 11e au classement mondial et de la VNL 2024 (qualifiée pour les Jeux), trois la semaine prochaine dans le cadre d’un tournoi à Mielec (Pologne), contre cette même équipe dominicaine, le pays-hôte et la Serbie, championne du monde en titre et premier adversaire des Bleues, le 29 juillet à l’Arena Paris Sud.
Qu’attendre de ce premier match à Laval ? "Les occasions sont rares pour les joueuses de jouer devant le public français, ça leur fait toujours plaisir, elles auront à cœur de donner une belle image d’elles à deux semaines des Jeux, répond le manager tricolore. Ensuite, l'objectif est de peu à peu se rapprocher du niveau qui leur permettrait de créer l’exploit aux Jeux. La République Dominicaine est une équipe qui déploie une puissance offensive hors norme, on peut s’attendre à un défi physique important, ça va être un bon test."
Le groupe s’envolera dimanche pour la Pologne, avant de revenir une semaine plus tard à Laval pour trois jours. Il sera alors temps d’intégrer le village olympique, le 24 juillet, avant d’attaquer, le 29, les tout premiers JO de l’histoire de l’équipe de France féminine.
L'équipe de France aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)
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