Le jour J approche pour les Bleues. Dès vendredi et jusqu’à dimanche, l’équipe de France féminine va disputer à Moulins, dans l’Allier, la première partie du Tournoi de Qualification pour le Championnat d’Europe (TQCE). A la veille de l’évènement, Magali Magail a choisi son groupe de 12 joueuses parmi les 16 qui étaient en stage.
« Au niveau de la passe, on a choisi l’expérience avec Armelle Faesch, tandis que Laurianne Delabarre est très importante dans la dynamique de groupe, explique la sélectionneuse, qui n’a donc pas retenu Tiphaine Sevin. Alexia Djilali a eu un petit souci de santé mercredi, on ne pouvait pas prendre le risque de l’aligner. On va perdre en hauteur, mais Kim Nowak va nous apporter son insouciance, sa jeunesse, et au niveau du fonds de jeu on va y gagner. »
« C’est un groupe très jeune, résume Magali Magail. Pour beaucoup de joueuses, ce sera la première expérience en équipe nationale seniors. C’est quelque chose d’important. Il ne faut pas qu’on se laisse submerger par l’enjeu, et qu’on aborde ces rencontres avec sérénité. Notre qualité première doit être l’insouciance. »
Vendredi, les Bleues débuteront leur tournoi contre la Suède. « Une équipe qui a un jeu relativement simple, mais avec des joueuses qui savent bien faire ce qu’elles savent faire. C’est un groupe très jeune aussi, donc il va falloir qu’on impose notre jeu pour les manœuvrer en toute sérénité. » Ensuite, c’est Israël qui se dressera face à Christina Bauer et ses coéquipières. « L’Israël propose un jeu avec beaucoup plus de choix et de combinaisons, un jeu plus varié, avec notamment de très bonnes centrales », explique Magali Magail, qui se méfie particulièrement du troisième adversaire des Tricolores, la Hongrie. « Elles sont venues avec Dora Horvath, une joueuse de haut niveau avec de l’expérience. Leur jeu s’appuie beaucoup sur elle. C’est une équipe qu’on a rencontrée en décembre dernier, mais depuis il y a eu beaucoup de changements, notamment l’entraîneur. »
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