HOME
Actualités FFvolley | ||
<< Les Bleues face à la muraille de Chine | Voir tout | France/Slovénie, comme on se retrouve ! >> |
31/07/2024
Les Bleues frustrées
La journée de mercredi n’a pas été fructueuse pour les deux paires de l’équipe de France féminine de beach-volley en lice au stade Tour Eiffel : malgré un bon match, Aline Chamereau et Clémence Vieira se sont inclinées face aux championnes du monde en titre, Sara Hughes et Kelly Cheng, tandis que Lézana Placette et Alexia Richard sont passées à côté de leur match face aux Espagnoles Daniela Alvarez/Tania Moreno. La qualification pour le tour suivant se jouera sur leur dernier match de poule.
Trois jours après leur défaite inaugurale contre les Allemandes Svenja Müller et Cinja Tillmann, Aline Chamereau et Clémence Vieira ont livré un très beau combat mercredi dans la fournaise du stade Tour Eiffel face aux Américaines Sara Hughes et Kelly Cheng. Désormais acclimatées au cadre et à l’ambiance, les deux Tricolores, solides sur leurs fondamentaux, ont réussi dans chaque set à rivaliser avec les championnes du monde.
Dans le premier, elles ont mené en début de manche (8-7) avant de s’incliner 16-21, tandis que dans le second, encore plus consistant, elles ont longtemps eu un break d’avance (8-6, 14-12), bien en place en défense et percutantes en attaque. Malheureusement pour elles, les n°2 françaises ont manqué quelques opportunités en fin de set, ne parvenant pas à convertir leurs bonnes défenses. Leurs rivales, qui ne sont pas n°4 mondiales pour rien, se sont de leur côté montrées plus tueuses, ce qui leur a permis, non sans s’y reprendre à trois fois, de conclure après un ultime bloc de Kelly Cheng sur Clémence Vieira (21-23).
Cette dernière ne cachait pas une frustration certaine à l’issue de ce beau duel : "Le sentiment est mitigé, on est fières de ce qu’on a montré, mais un peu déçues parce qu’on a clairement les opportunités pour arracher au moins un set et peut-être le match. Donc on ne se contente pas de ça, on avait envie d’aller chercher une victoire et de créer la surprise contre cette grosse équipe. Mais on reste positives parce que le niveau qu’on a montré est quand même très haut."
Ce qu’il a manqué aux Bleues pour créer l’exploit ? "De l’efficacité, répond Clémence Vieira. On défend beaucoup et on ne marque pas toujours les points, alors qu’elles, au contraire, font les points. On a aussi commis quelques fautes aux mauvais moments, qui relâchent la pression sur elles, c’est ce qui fait la différence à la fin." Malgré leurs deux défaites, les deux joueuses peuvent encore sortir de leur poule, ce qui passera par un succès vendredi face aux Tchèques Barbora Hermannova/Marie-Sara Stochlova, qu’elles devancent d’une place au classement mondial (n°29 et 30).
"On les a déjà jouées il y a longtemps sur un tournoi Future (le plus bas niveau du Beach Pro Tour), on avait perdu, mais depuis, on a vécu beaucoup de choses. On a hâte de les retrouver, ça va être un très gros combat car le niveau va être homogène, même si, aujourd’hui, je n’ai pas l’impression qu’on ait vu une grande différence entre nous et les championnes du monde", commente Aline Chamereau.
Qui compte sur le soutien du public français pour passer l’obstacle : "C’est vraiment très plaisant de jouer dans cette ambiance, le retour à la réalité va être difficile ! Aujourd’hui, on s’est senties plus à l’aise, on savait où on mettait les pieds et on s’est servies du public comme d’une bonne énergie, ça nous a donné beaucoup de force dans les moments difficiles et pour surmonter la chaleur. On a envie de rejouer direct, c’est très frustrant d’attendre autant de temps entre chaque match, mais il faut savoir apprécier les bonnes choses."
Dans le premier, elles ont mené en début de manche (8-7) avant de s’incliner 16-21, tandis que dans le second, encore plus consistant, elles ont longtemps eu un break d’avance (8-6, 14-12), bien en place en défense et percutantes en attaque. Malheureusement pour elles, les n°2 françaises ont manqué quelques opportunités en fin de set, ne parvenant pas à convertir leurs bonnes défenses. Leurs rivales, qui ne sont pas n°4 mondiales pour rien, se sont de leur côté montrées plus tueuses, ce qui leur a permis, non sans s’y reprendre à trois fois, de conclure après un ultime bloc de Kelly Cheng sur Clémence Vieira (21-23).
Cette dernière ne cachait pas une frustration certaine à l’issue de ce beau duel : "Le sentiment est mitigé, on est fières de ce qu’on a montré, mais un peu déçues parce qu’on a clairement les opportunités pour arracher au moins un set et peut-être le match. Donc on ne se contente pas de ça, on avait envie d’aller chercher une victoire et de créer la surprise contre cette grosse équipe. Mais on reste positives parce que le niveau qu’on a montré est quand même très haut."
Ce qu’il a manqué aux Bleues pour créer l’exploit ? "De l’efficacité, répond Clémence Vieira. On défend beaucoup et on ne marque pas toujours les points, alors qu’elles, au contraire, font les points. On a aussi commis quelques fautes aux mauvais moments, qui relâchent la pression sur elles, c’est ce qui fait la différence à la fin." Malgré leurs deux défaites, les deux joueuses peuvent encore sortir de leur poule, ce qui passera par un succès vendredi face aux Tchèques Barbora Hermannova/Marie-Sara Stochlova, qu’elles devancent d’une place au classement mondial (n°29 et 30).
"On les a déjà jouées il y a longtemps sur un tournoi Future (le plus bas niveau du Beach Pro Tour), on avait perdu, mais depuis, on a vécu beaucoup de choses. On a hâte de les retrouver, ça va être un très gros combat car le niveau va être homogène, même si, aujourd’hui, je n’ai pas l’impression qu’on ait vu une grande différence entre nous et les championnes du monde", commente Aline Chamereau.
Qui compte sur le soutien du public français pour passer l’obstacle : "C’est vraiment très plaisant de jouer dans cette ambiance, le retour à la réalité va être difficile ! Aujourd’hui, on s’est senties plus à l’aise, on savait où on mettait les pieds et on s’est servies du public comme d’une bonne énergie, ça nous a donné beaucoup de force dans les moments difficiles et pour surmonter la chaleur. On a envie de rejouer direct, c’est très frustrant d’attendre autant de temps entre chaque match, mais il faut savoir apprécier les bonnes choses."
Alexia Richard : "On n'a pas senti qu'on conduisait la voiture"
Deux heures plus tard, c’était au tour de Lézana Placette et Alexia Richard d’entrer sur le terrain. Convaincantes lundi pour leur premier match face aux Allemandes Laura Ludwig/Louisa Lippmann (victoire 21-14, 22-20), les 24e joueuses mondiales ont montré un visage différent, dominées en deux manches par les Espagnoles Daniela Alvarez/Tania Moreno (12-21, 15-21). Mal rentrées dans la partie (2-7), elles ont subi la pression adverse et commis beaucoup de fautes (10 contre 4), sans jamais parvenir à inverser la tendance. Et quand elles se sont rapprochées dans la deuxième manche (14-16), elles ont manqué de réussite (attaque d’Alexia Richard freinée par le filet), le score rebasculant dans le camp d’une paire espagnole très solide.
De quoi nourrir une légitime frustration du côté des Françaises : "Elles ont très bien joué, ont été très agressives dès le début, elles nous ont rapidement mises sous pression et nous, on n’a pas réussi à retourner la situation, on a manqué un peu de caractère", a commenté Lézana Placette à la sortie du court. "Le beach-volley, c’est un jeu où il faut mettre la pression sur l’autre avant de la prendre, a ajouté Alexia Richard. Aujourd’hui, on n’a pas senti qu’on conduisait la voiture, on était passagères. On se connaît bien avec les Espagnoles, elles savaient très bien que si elles ne servaient pas le feu, ça allait être compliqué pour elles, et inversement, elles ont beaucoup mieux servi que nous. Ce n’était pas un match très propre de notre part, à ce niveau-là, ça ne pardonne pas."
Avec une victoire et une défaite, les n°1 tricolores gardent toutes leurs chances de sortir de la poule F – les deux premiers duos de chaque poule ainsi que les deux meilleures troisièmes des six poules vont directement en huitièmes de finale, les quatre autres troisièmes jouent un match de barrage -, tout se jouera samedi lors de la dernière journée qui les verra affronter les championnes d’Europe suisses (et n°6 mondiales), Tanja Hüberli et Nina Brunner, qui ont remporté leurs deux premiers matchs.
"On est forcément frustrées après ce match, c’est normal parce qu’on s’investit beaucoup. On est dans un groupe très homogène, on a très bien joué lundi, là, on a moins réussi à gérer, on va se servir de cette frustration pour mettre plus d’envie sur le prochain match", se projette Lézana Placette, tandis que sa coéquipière conclut : "Touchées, mais pas coulées."