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17/07/2024
Les Bleus reçus 5 sur 5 !
Pour son dernier match de préparation avant les Jeux Olympiques de Paris, l’équipe de France masculine a pris le meilleur sur le Canada, mercredi soir, au Vendéspace de Mouilleron-Le-Captif. Face aux Canucks, l’un de leurs futurs adversaires aux JO, les Bleus se sont imposés 3-0 avant de disputer (et remporter) deux sets bonus pour le plus grand plaisir du public tricolore.
Ils sont toujours en forme nos Bleus ! Après sa victoire en Volleyball Nations League fin juin, l’équipe de France masculine a montré un très beau visage pour son retour sur les terrains, ce mercredi soir, contre le Canada au Vendéspace de Mouilleron-Le-Captif, dans un ultime match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris.
Après un stage à Saint-Nazaire, les hommes d’Andrea Giani voulaient se tester contre une équipe qui avait été l’une des belles surprises de la VNL (défaite en quarts de finale contre le Japon). Pour cette rencontre, et afin de travailler le plus possible dans cette soirée, les deux sélectionneurs avaient choisi de disputer cinq sets quoi qu’il arrive. Il fallait bien cela pour prolonger le spectacle car les Tricolores ont raflé les trois premières manches (25-18, 25-18, 25-23), avant d’enchaîner, intraitables, lors des deux sets bonus (25-22, 15-9).
Alors que Barthélémy Chinenyeze est encore en phase de reprise et que Jenia Grebennikov était lui aussi préservé pour ce match, les Bleus ont débuté avec Antoine Brizard et Jean Patry en duo passeur-pointu, Trevor Clevenot et Yacine Louati sur les ailes, Nicolas Le Goff et Quentin Jouffroy au centre sans oublier Kevin Tillie dans une rôle inhabituel de libero.
Sur la lancée de sa VNL, l’équipe de France a parfaitement débuté cette rencontre. Les Canadiens ont rapidement montré les muscles, avec une attaque prise « plein buffet » par Yacine Louati (2-3), mais les Bleus ont vite répliqué, d’abord par un bloc de Quentin Jouffroy (6-6), puis avec trois points de suite de Jean Patry pour prendre l’avantage (9-7), et enfin un « monster block » signé Nicolas Le Goff (12-9). A la variété des attaques s’ajoute une belle qualité de service, à l’image de l’ace de Patry (22-15), et ce bon premier set se termine sur une attaque plein centre, avec un Le Goff très en verve (25-18).
Le deuxième acte voit les Canadiens réagir (1-5), mais sans faire douter les Bleus qui recollent vite, grâce à deux blocs de suite signés Le Goff et Louati (4-5). Plus accroché, ce set commence à basculer dans le sens français avec une bonne série au service du spécialiste Quentin Jouffroy (12-9), relayé par Trevor Clevenot (16-11). Yacine Louati fait grimper son compteur personnel avec une attaque grande diagonale puis une « pipe » (23-17), et c’est à Clevenot que revient le soin de conclure cette manche, sur le même score que la précédente (25-18).
Alors que Benjamin Diez fait son entrée au poste de libero, les Bleus gardent leurs bonnes habitudes dans le troisième set, avec des blocs signés Nicolas Le Goff et des aces de Jean Patry pour faire grimper le score (12-8). Andrea Giani en profite pour débuter son turnover, en lançant notamment Earvin Ngapeth, acclamé par le Vendéspace à son entrée, puis Joris Seddik et Kevin Tillie, qui retourne sur le terrain en tant que réceptionneur-attaquant cette fois-ci. Ngapeth se signale vite par une bonne attaque long de ligne (20-15), et c’est Patry qui termine le travail, pour stopper la tentative de come-back des Canadiens (25-23).
Pour la plus grande joie d’un Vendéspace copieusement garni, les quatrième et cinquième sets bonus débutent alors, avec sur le terrain Théo Faure et Benjamin Toniutti (ce dernier avait fait quelques entrées dans les trois premières manches). Earvin Ngapeth se fait plaisir au bloc (5-4), Kevin Tillie en profite pour lâcher son bras (13-12), et Théo Faure montre sa précision sur une grande diagonale (14-13). Le Canada prend une petite avance (15-18), mais les Bleus ne veulent rien céder, et reprennent l’avantage sur un bloc de Joris Seddik (22-21), avant de conclure sur un ace de Yacine Louati (25-22). Le cinquième set, en forme de tie-break, permet à Ngapeth d’hausser le ton avec une attaque puissante (9-7), avant que Théo Faure et Kevin Tillie ne prennent le relais pour conclure (15-9).
A l’arrivée, le contrat est pleinement rempli pour les Bleus : une victoire 5-0, ce qui n’arrive pas tous les jours, un staff qui a pu gérer les temps de jeu, et un dernier bain de foule pour les champions olympiques en titre avant le grand frisson des JO. Au passage, les Tricolores ont marqué les esprits face à une équipe du Canada qui sera, avec la Serbie et la Slovénie, l’un de ses adversaires lors de la phase de poules des Jeux Olympiques à l’Arena Paris Sud à partir du 28 juillet. On a plus que jamais hâte d’y être.
Les réactions :
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « C’était un bon match, un match solide. C’était important de gagner, mais le plus important c’était de se mettre dans l’état d’esprit 'Jeux Olympiques', dans une salle pleine. Il y aura encore plus de monde à Paris, mais ça nous met dans les conditions qu’on aura dans quelques jours. C’est bien de bourlinguer en France, de passer de ville en ville, de remplir les salles, c’est exceptionnel. Je suis content, tout le monde a pu jouer, tout le monde a donné quelque chose. On avait une formation un peu inédite avec Kevin Tillie libero, mais tout le monde est concerné, tout le monde est prêt. On a vraiment hâte de rentrer au village olympique, et de commencer ces JO. Il faut continuer à travailler, pour arriver déterminé et concentré pour le premier match. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l’équipe de France : « Mon retour sur le terrain ? Ça me manquait ! Participer à un match, ce n’est pas la même chose qu’un entraînement, ce n’est pas le même rythme. Je suis content sur le plan personnel, et je suis surtout content de l’équipe, du résultat, de la façon dont on a abordé ce match. On a fait un match sérieux. En plus, comme c’est une équipe qui sera dans notre poule aux JO, il y avait encore un peu plus de goût à ce match. Le public ? C’est toujours spécial de jouer en France, cela fait toujours quelque chose. Ce soir on jouait dans une salle pleine, il y avait beaucoup de bruit, ça donne un petit avant-goût de ce que ça va être dans quelques jours aux JO. Ça nous porte beaucoup. »
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne).
Après un stage à Saint-Nazaire, les hommes d’Andrea Giani voulaient se tester contre une équipe qui avait été l’une des belles surprises de la VNL (défaite en quarts de finale contre le Japon). Pour cette rencontre, et afin de travailler le plus possible dans cette soirée, les deux sélectionneurs avaient choisi de disputer cinq sets quoi qu’il arrive. Il fallait bien cela pour prolonger le spectacle car les Tricolores ont raflé les trois premières manches (25-18, 25-18, 25-23), avant d’enchaîner, intraitables, lors des deux sets bonus (25-22, 15-9).
Alors que Barthélémy Chinenyeze est encore en phase de reprise et que Jenia Grebennikov était lui aussi préservé pour ce match, les Bleus ont débuté avec Antoine Brizard et Jean Patry en duo passeur-pointu, Trevor Clevenot et Yacine Louati sur les ailes, Nicolas Le Goff et Quentin Jouffroy au centre sans oublier Kevin Tillie dans une rôle inhabituel de libero.
Sur la lancée de sa VNL, l’équipe de France a parfaitement débuté cette rencontre. Les Canadiens ont rapidement montré les muscles, avec une attaque prise « plein buffet » par Yacine Louati (2-3), mais les Bleus ont vite répliqué, d’abord par un bloc de Quentin Jouffroy (6-6), puis avec trois points de suite de Jean Patry pour prendre l’avantage (9-7), et enfin un « monster block » signé Nicolas Le Goff (12-9). A la variété des attaques s’ajoute une belle qualité de service, à l’image de l’ace de Patry (22-15), et ce bon premier set se termine sur une attaque plein centre, avec un Le Goff très en verve (25-18).
Le deuxième acte voit les Canadiens réagir (1-5), mais sans faire douter les Bleus qui recollent vite, grâce à deux blocs de suite signés Le Goff et Louati (4-5). Plus accroché, ce set commence à basculer dans le sens français avec une bonne série au service du spécialiste Quentin Jouffroy (12-9), relayé par Trevor Clevenot (16-11). Yacine Louati fait grimper son compteur personnel avec une attaque grande diagonale puis une « pipe » (23-17), et c’est à Clevenot que revient le soin de conclure cette manche, sur le même score que la précédente (25-18).
Alors que Benjamin Diez fait son entrée au poste de libero, les Bleus gardent leurs bonnes habitudes dans le troisième set, avec des blocs signés Nicolas Le Goff et des aces de Jean Patry pour faire grimper le score (12-8). Andrea Giani en profite pour débuter son turnover, en lançant notamment Earvin Ngapeth, acclamé par le Vendéspace à son entrée, puis Joris Seddik et Kevin Tillie, qui retourne sur le terrain en tant que réceptionneur-attaquant cette fois-ci. Ngapeth se signale vite par une bonne attaque long de ligne (20-15), et c’est Patry qui termine le travail, pour stopper la tentative de come-back des Canadiens (25-23).
Pour la plus grande joie d’un Vendéspace copieusement garni, les quatrième et cinquième sets bonus débutent alors, avec sur le terrain Théo Faure et Benjamin Toniutti (ce dernier avait fait quelques entrées dans les trois premières manches). Earvin Ngapeth se fait plaisir au bloc (5-4), Kevin Tillie en profite pour lâcher son bras (13-12), et Théo Faure montre sa précision sur une grande diagonale (14-13). Le Canada prend une petite avance (15-18), mais les Bleus ne veulent rien céder, et reprennent l’avantage sur un bloc de Joris Seddik (22-21), avant de conclure sur un ace de Yacine Louati (25-22). Le cinquième set, en forme de tie-break, permet à Ngapeth d’hausser le ton avec une attaque puissante (9-7), avant que Théo Faure et Kevin Tillie ne prennent le relais pour conclure (15-9).
A l’arrivée, le contrat est pleinement rempli pour les Bleus : une victoire 5-0, ce qui n’arrive pas tous les jours, un staff qui a pu gérer les temps de jeu, et un dernier bain de foule pour les champions olympiques en titre avant le grand frisson des JO. Au passage, les Tricolores ont marqué les esprits face à une équipe du Canada qui sera, avec la Serbie et la Slovénie, l’un de ses adversaires lors de la phase de poules des Jeux Olympiques à l’Arena Paris Sud à partir du 28 juillet. On a plus que jamais hâte d’y être.
Les réactions :
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « C’était un bon match, un match solide. C’était important de gagner, mais le plus important c’était de se mettre dans l’état d’esprit 'Jeux Olympiques', dans une salle pleine. Il y aura encore plus de monde à Paris, mais ça nous met dans les conditions qu’on aura dans quelques jours. C’est bien de bourlinguer en France, de passer de ville en ville, de remplir les salles, c’est exceptionnel. Je suis content, tout le monde a pu jouer, tout le monde a donné quelque chose. On avait une formation un peu inédite avec Kevin Tillie libero, mais tout le monde est concerné, tout le monde est prêt. On a vraiment hâte de rentrer au village olympique, et de commencer ces JO. Il faut continuer à travailler, pour arriver déterminé et concentré pour le premier match. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l’équipe de France : « Mon retour sur le terrain ? Ça me manquait ! Participer à un match, ce n’est pas la même chose qu’un entraînement, ce n’est pas le même rythme. Je suis content sur le plan personnel, et je suis surtout content de l’équipe, du résultat, de la façon dont on a abordé ce match. On a fait un match sérieux. En plus, comme c’est une équipe qui sera dans notre poule aux JO, il y avait encore un peu plus de goût à ce match. Le public ? C’est toujours spécial de jouer en France, cela fait toujours quelque chose. Ce soir on jouait dans une salle pleine, il y avait beaucoup de bruit, ça donne un petit avant-goût de ce que ça va être dans quelques jours aux JO. Ça nous porte beaucoup. »
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne).