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08/08/2024
Trévor Clevenot : « On a joué notre volley »
Elémént clé de l’équipe de France depuis quelques saisons et en particulier sur le tournoi olympique, Trévor Clevenot a encore livré une excellente prestation mercredi soir en demi-finale contre l’Italie. A l’issue de la rencontre, le réceptionneur/attaquant de 30 ans a confié sa satisfaction du match plein livré par les Bleus.
Qu’est-ce que vous vous êtes dit qu’il fallait faire ou ne pas faire avant cette rencontre ?
Je pense que le plus important, c’était de rentrer sur le court avec l’envie de se battre, de se donner à 100%, c’est la base, après, tactiquement, on les a bien joués, on a essayé de couper leur « fix pipe », c’était vraiment important. On a bien servi, on a mis une grosse pression au bloc, on tient en défense, on ne prend pas d’ace, on fait un super match, je pense qu’on a joué notre volley, on a gardé notre identité, et ça, c’était vraiment important.
C’est quoi cette identité ?
C’est de ne rien lâcher, d’être sur tous les ballons, de défendre, d’être agressif en réception, au bloc/défense, c’est notre jeu. On sait que les adversaires n’aiment pas quand il y a des rallyes, ce soir, quand il y en a eu, on s’en sortait bien.
Yacine Louati parlait d’état de grâce à propos de ce match, qu’en penses-tu ?
On a très bien joué, mais je pense qu’il y a des détails sur lesquels on peut faire un petit peu mieux. Sur la finale, il faudra sans doute gommer ces petits trucs, parce qu’on va jouer contre une équipe qui est juste monstrueuse et qui va nous mettre énormément sous pression, mais oui, on a fait un super volley.
Et tu as fait un super volley, notamment en attaque, parle-nous de ton match…
(Rire). Je suis content, de toute manière, quand tu bats l’Italie 3-0, c’est souvent que tu fais un bon match. J’essaie toujours de jouer comme ça, de varier les timings, de jouer avec les mains et de varier mes coups pour essayer de donner le moins d’infos possible et qu’ils se cassent un peu la tête en face, c’est mon jeu, mon style, il faut le garder. Après, il y a des petits détails sur la réception, où je pense que je pouvais un peu mieux faire pour l’équipe, mais ce qui est génial, c’est que derrière, on a tout le temps trouvé des solutions. Ça a été très complet, c’est top, on a vraiment fait un super match d’équipe.
Tu réalises que tu vas jouer une deuxième finale olympique d’affilée ?
Non, je ne pense pas encore. C’est énorme, on a ce rêve, il n’y a qu’une équipe qui a réalisé le doublé, les Etats-Unis, je ne sais même pas quand c’était (en 1984 et 1988, l’URSS l’a aussi réalisé en 1964 et 1968), on va essayer de basculer doucement sur ce match contre la Pologne qui va être extrêmement compliqué.
Tu parles de rêve à propos de ce doublé, peux-tu nous raconter comment vous le vivez ?
On est bien ensemble ! On ne va pas le cacher, ça fait quinze ans qu’on est une vraie famille, je pense que ça aide, on se respecte, on passe de bons moments ensemble. Ça fait trois semaines qu’on est dans le village et pourtant, on est tout le temps ensemble, il n’y a rien qui nous échappe. On kiffe, tout simplement, et quand on rentre sur le terrain, je pense que ça se sent qu’on forme une vraie équipe.
On a l’impression que vous ne subissez pas la pression du résultat alors que c’est difficile de défendre un titre olympique, tu es d’accord ?
L’objectif, ce n’est pas défendre un titre olympique, mais d’essayer d’aller chercher une médaille, l’idée est complètement différente. Défendre, ce n’est pas notre truc, nous, on a besoin d’être agressifs, on veut aller chercher quelque chose et non pas le défendre.
Je pense que le plus important, c’était de rentrer sur le court avec l’envie de se battre, de se donner à 100%, c’est la base, après, tactiquement, on les a bien joués, on a essayé de couper leur « fix pipe », c’était vraiment important. On a bien servi, on a mis une grosse pression au bloc, on tient en défense, on ne prend pas d’ace, on fait un super match, je pense qu’on a joué notre volley, on a gardé notre identité, et ça, c’était vraiment important.
C’est quoi cette identité ?
C’est de ne rien lâcher, d’être sur tous les ballons, de défendre, d’être agressif en réception, au bloc/défense, c’est notre jeu. On sait que les adversaires n’aiment pas quand il y a des rallyes, ce soir, quand il y en a eu, on s’en sortait bien.
Yacine Louati parlait d’état de grâce à propos de ce match, qu’en penses-tu ?
On a très bien joué, mais je pense qu’il y a des détails sur lesquels on peut faire un petit peu mieux. Sur la finale, il faudra sans doute gommer ces petits trucs, parce qu’on va jouer contre une équipe qui est juste monstrueuse et qui va nous mettre énormément sous pression, mais oui, on a fait un super volley.
Et tu as fait un super volley, notamment en attaque, parle-nous de ton match…
(Rire). Je suis content, de toute manière, quand tu bats l’Italie 3-0, c’est souvent que tu fais un bon match. J’essaie toujours de jouer comme ça, de varier les timings, de jouer avec les mains et de varier mes coups pour essayer de donner le moins d’infos possible et qu’ils se cassent un peu la tête en face, c’est mon jeu, mon style, il faut le garder. Après, il y a des petits détails sur la réception, où je pense que je pouvais un peu mieux faire pour l’équipe, mais ce qui est génial, c’est que derrière, on a tout le temps trouvé des solutions. Ça a été très complet, c’est top, on a vraiment fait un super match d’équipe.
Tu réalises que tu vas jouer une deuxième finale olympique d’affilée ?
Non, je ne pense pas encore. C’est énorme, on a ce rêve, il n’y a qu’une équipe qui a réalisé le doublé, les Etats-Unis, je ne sais même pas quand c’était (en 1984 et 1988, l’URSS l’a aussi réalisé en 1964 et 1968), on va essayer de basculer doucement sur ce match contre la Pologne qui va être extrêmement compliqué.
Tu parles de rêve à propos de ce doublé, peux-tu nous raconter comment vous le vivez ?
On est bien ensemble ! On ne va pas le cacher, ça fait quinze ans qu’on est une vraie famille, je pense que ça aide, on se respecte, on passe de bons moments ensemble. Ça fait trois semaines qu’on est dans le village et pourtant, on est tout le temps ensemble, il n’y a rien qui nous échappe. On kiffe, tout simplement, et quand on rentre sur le terrain, je pense que ça se sent qu’on forme une vraie équipe.
On a l’impression que vous ne subissez pas la pression du résultat alors que c’est difficile de défendre un titre olympique, tu es d’accord ?
L’objectif, ce n’est pas défendre un titre olympique, mais d’essayer d’aller chercher une médaille, l’idée est complètement différente. Défendre, ce n’est pas notre truc, nous, on a besoin d’être agressifs, on veut aller chercher quelque chose et non pas le défendre.