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08/08/2024
Earvin Ngapeth : « On a fait un match extraordinaire »
Gagné par l’émotion après son ultime attaque qui a fini par faire plier l’Italie et offrir la qualification pour la finale des Jeux Olympiques à l’équipe de France, Earvin Ngapeth a pris le temps de revenir sur le formidable match des Bleus.
Earvin, tu as pris un plaisir fou ce soir ?
Oui, c’est le kif ! Pour gagner 3-2 contre eux, il fallait faire le match parfait, pour gagner 3-0, il fallait faire un match extraordinaire, c’est ce qu’on a réussi. On s’est bien préparés, on ne s’est jamais affolés, on les a fait déjouer rapidement et on ne les a plus lâchés. C’est ce qu’on s’était dit, même quand ils servaient bien, on n’a jamais lâché, on a vraiment joué à la française ce soir. C’est le premier match où sur les balles hautes, je joue plus avec la tête qu’avec la puissance, c’était le mot d’ordre car on sait que c’est une équipe qui se nourrit du bloc. Jean (Patry), il est pointu, il ne faut pas qu’il réfléchisse trop, mais nous, avec Trévor (Clevenot), il fallait qu’on joue avec notre tête, on l’a super bien fait. On a fait très peu de fautes, on a bien servi, on a respecté le plan du bloc et de la défense tout le match.
Vous êtes restés très concentrés tout le match, sans beaucoup rigoler…
On sait que c’est une équipe qui n’est jamais morte, on a regardé leur match contre le Japon, même à 2-0, ils ne sont jamais finis, donc le mot d’ordre au troisième set était d’être encore plus focus que les deux d’avant et de continuer à respecter le plan de jeu.
On a vu quelques larmes couler sur tes joues, on se trompe ?
Je suis parti vite à la fin, sinon, je vais trop chialer ! Je fais du rap quand même (Grand rire) ! Mais c’est vrai que c’était une émotion incroyable. Maintenant, il nous reste encore une bagarre avec ce public pour avoir la plus belle des médailles et garder la médaille d’or à la maison.
Vous allez disputer une deuxième finale olympique de suite, tu réalises ?
C’est dingue, un rêve. Défendre son titre olympique à la maison, c’est quelque chose d’incroyable, on va avoir la chance de pouvoir le faire. Ce soir, on va un peu profiter, mais à partir de demain, c’est préparation de cette dernière bagarre.
Quelle est la part de l’ambiance dans votre réussite ?
C’est vraiment une force en plus. On a beaucoup parlé de 2019, de cette demi-finale du Championnat d’Europe à Bercy où on avait été un peu étouffés par le public (défaite 3-2). Là, on s’était dit qu’il fallait jouer avec les supporters, les faire participer, car quand ils sont là, comme ce soir, c’est fort. On se nourrit de ça, à Bercy, on n’en avait pas vraiment profité, ce soir, on l’a fait et ça nous a donné beaucoup de force en plus.
Oui, c’est le kif ! Pour gagner 3-2 contre eux, il fallait faire le match parfait, pour gagner 3-0, il fallait faire un match extraordinaire, c’est ce qu’on a réussi. On s’est bien préparés, on ne s’est jamais affolés, on les a fait déjouer rapidement et on ne les a plus lâchés. C’est ce qu’on s’était dit, même quand ils servaient bien, on n’a jamais lâché, on a vraiment joué à la française ce soir. C’est le premier match où sur les balles hautes, je joue plus avec la tête qu’avec la puissance, c’était le mot d’ordre car on sait que c’est une équipe qui se nourrit du bloc. Jean (Patry), il est pointu, il ne faut pas qu’il réfléchisse trop, mais nous, avec Trévor (Clevenot), il fallait qu’on joue avec notre tête, on l’a super bien fait. On a fait très peu de fautes, on a bien servi, on a respecté le plan du bloc et de la défense tout le match.
Vous êtes restés très concentrés tout le match, sans beaucoup rigoler…
On sait que c’est une équipe qui n’est jamais morte, on a regardé leur match contre le Japon, même à 2-0, ils ne sont jamais finis, donc le mot d’ordre au troisième set était d’être encore plus focus que les deux d’avant et de continuer à respecter le plan de jeu.
On a vu quelques larmes couler sur tes joues, on se trompe ?
Je suis parti vite à la fin, sinon, je vais trop chialer ! Je fais du rap quand même (Grand rire) ! Mais c’est vrai que c’était une émotion incroyable. Maintenant, il nous reste encore une bagarre avec ce public pour avoir la plus belle des médailles et garder la médaille d’or à la maison.
Vous allez disputer une deuxième finale olympique de suite, tu réalises ?
C’est dingue, un rêve. Défendre son titre olympique à la maison, c’est quelque chose d’incroyable, on va avoir la chance de pouvoir le faire. Ce soir, on va un peu profiter, mais à partir de demain, c’est préparation de cette dernière bagarre.
Quelle est la part de l’ambiance dans votre réussite ?
C’est vraiment une force en plus. On a beaucoup parlé de 2019, de cette demi-finale du Championnat d’Europe à Bercy où on avait été un peu étouffés par le public (défaite 3-2). Là, on s’était dit qu’il fallait jouer avec les supporters, les faire participer, car quand ils sont là, comme ce soir, c’est fort. On se nourrit de ça, à Bercy, on n’en avait pas vraiment profité, ce soir, on l’a fait et ça nous a donné beaucoup de force en plus.