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05/08/2024
L'heure de vérité
L’équipe de France dispute ce lundi (17h) son quart de finale des Jeux Olympiques contre une équipe d’Allemagne qui s’annonce redoutable. La qualification passe pour les Bleus par une montée en puissance de ses cadres, Earvin Ngapeth en tête.
L’équipe de France masculine dispute lundi pour la deuxième fois consécutive les quarts de finale des Jeux Olympiques, une première pour ces Bleus qui, années après années, continue d’écrire l’histoire du volley français. Mais le minimum pour cette équipe qui, depuis la dernière olympiade conclue sur un titre inédit, s’est fixé un objectif : décrocher une médaille chez elle, à Paris, et si possible l’or.
Après leur victoire en Volleyball Nations League le 30 juin à Lodz, la quatrième de cette génération (si l’on inclut la Ligue Mondiale), les champions olympiques sont arrivés à Paris avec le plein de confiance et un effectif enfin au complet, récupérant ses blessés du début de la saison internationale, Barthélémy Chinenyeze (genou) et Earvin Ngapeth (lésion musculaire). Avec les deux joueurs titulaires, la France a bien négocié sa poule, validant sa qualification après deux matchs (victoires 3-2 contre la Serbie et 3-0 contre le Canada), avant de s’incliner de très peu contre la Slovénie (3-2) sur fond de décisions arbitrales litigieuses.
Pas de quoi plomber le moral des hommes d’Andrea Giani qui, au contraire, ont vu dans la façon dont ils ont remonté deux sets aux Slovènes alors que la situation était mal embarquée, les signes d’une montée en puissance. Notamment de la part d’Earvin Ngapeth, meilleur marqueur de la rencontre avec 21 points, et dont l’état de forme influe souvent sur les performances de l’équipe de France. "On sait à quel point c’est un joueur important et décisif pour nous, il l’a déjà montré sur plein de compétitions", estime ainsi le capitaine Benjamin Toniutti, relayé par Trévor Clévenot : "Earvin a besoin de manger la balle, de retrouver du physique, et plus il joue, mieux il va jouer."
Leader technique, le MVP des Jeux de Tokyo est également, selon le central Barthélémy Chinenyeze, "le métronome de l’équipe au niveau des émotions, c’est un mec qu’on regarde tous sur le terrain, quand il fait la gueule, on va un peu faire la gueule, quand il est agressif, on va être agressifs, quand il est content, on va être contents". Et Benjamin Toniutti d’ajouter, à propos d’un joueur qu’il côtoie depuis plus de vingt ans : "Earvin aime ces matchs couperets, maintenant, on ne peut pas se reposer que sur lui, on sent que tout le monde est dans la compétition et sait qu’il peut donner quelque chose à l’équipe."
Et il le faudra ce lundi contre une équipe d’Allemagne qui, si elle n’a pas le pedigree des grands favoris de ce tournoi olympique que sont l’Italie, la Pologne (qui a éliminé la Slovénie lundi matin) ou les Etats-Unis, semble passée depuis un an dans une autre dimension. En attestent sa victoire sur son tournoi de qualification olympique en octobre dernier, devant, excusez du peu, le Brésil, Cuba et l’Italie, et une phase de poule à l’Arena Paris Sud 1 bien négociée, puisque les partenaires du capitaine et passeur Lukas Kampa ont battu le Japon, finaliste de la VNL (3-2), se sont inclinés de justesse face aux n°4 mondiaux américains (3-2), avant de balayer l’Argentine, troisième des Jeux de Tokyo (3-0).
"Ça ne me surprend pas du tout de les voir en quarts de finale, commente Benjamin Toniutti. Déjà, ils se sont qualifiés au premier tournoi l’année dernière, alors que personne ne les attendait, et contre nous aux Philippines, ils avaient bien joué et nous avaient posé beaucoup de problèmes", le passeur tricolore faisant référence à la défaite 3-1 de l'équipe de France en juin en phase de poule de la Volleyball Nations League.
Pour les Bleus, l’enjeu va être de résister à la pression d’une équipe très physique, qui s’appuie sur un service redoutable et un bloc/défense particulièrement efficace, un style qui ressemble beaucoup à celui de la Slovénie, avec en fers de lance l’inusable pointu György Grozer (39 ans) et deux réceptionneurs/attaquants passés par la Marmara SpikeLigue française, l’ancien Sétois Moritz Karlitzek et Moritz Reichert, qui était partenaire cette saison de Nicolas Le Goff à Montpellier.
La réception tricolore sera donc l’une des clés de ce quart de finale, match charnière de ces Jeux pour une équipe de France qui ne s’imagine pas ailleurs que dans le dernier carré olympique, où, en cas de qualification, l'attend l'Italie, miraculée en quarts de finale face au Japon (victoire 3-2 après avoir sauvé quatre balles de match).
Après leur victoire en Volleyball Nations League le 30 juin à Lodz, la quatrième de cette génération (si l’on inclut la Ligue Mondiale), les champions olympiques sont arrivés à Paris avec le plein de confiance et un effectif enfin au complet, récupérant ses blessés du début de la saison internationale, Barthélémy Chinenyeze (genou) et Earvin Ngapeth (lésion musculaire). Avec les deux joueurs titulaires, la France a bien négocié sa poule, validant sa qualification après deux matchs (victoires 3-2 contre la Serbie et 3-0 contre le Canada), avant de s’incliner de très peu contre la Slovénie (3-2) sur fond de décisions arbitrales litigieuses.
Pas de quoi plomber le moral des hommes d’Andrea Giani qui, au contraire, ont vu dans la façon dont ils ont remonté deux sets aux Slovènes alors que la situation était mal embarquée, les signes d’une montée en puissance. Notamment de la part d’Earvin Ngapeth, meilleur marqueur de la rencontre avec 21 points, et dont l’état de forme influe souvent sur les performances de l’équipe de France. "On sait à quel point c’est un joueur important et décisif pour nous, il l’a déjà montré sur plein de compétitions", estime ainsi le capitaine Benjamin Toniutti, relayé par Trévor Clévenot : "Earvin a besoin de manger la balle, de retrouver du physique, et plus il joue, mieux il va jouer."
Leader technique, le MVP des Jeux de Tokyo est également, selon le central Barthélémy Chinenyeze, "le métronome de l’équipe au niveau des émotions, c’est un mec qu’on regarde tous sur le terrain, quand il fait la gueule, on va un peu faire la gueule, quand il est agressif, on va être agressifs, quand il est content, on va être contents". Et Benjamin Toniutti d’ajouter, à propos d’un joueur qu’il côtoie depuis plus de vingt ans : "Earvin aime ces matchs couperets, maintenant, on ne peut pas se reposer que sur lui, on sent que tout le monde est dans la compétition et sait qu’il peut donner quelque chose à l’équipe."
Et il le faudra ce lundi contre une équipe d’Allemagne qui, si elle n’a pas le pedigree des grands favoris de ce tournoi olympique que sont l’Italie, la Pologne (qui a éliminé la Slovénie lundi matin) ou les Etats-Unis, semble passée depuis un an dans une autre dimension. En attestent sa victoire sur son tournoi de qualification olympique en octobre dernier, devant, excusez du peu, le Brésil, Cuba et l’Italie, et une phase de poule à l’Arena Paris Sud 1 bien négociée, puisque les partenaires du capitaine et passeur Lukas Kampa ont battu le Japon, finaliste de la VNL (3-2), se sont inclinés de justesse face aux n°4 mondiaux américains (3-2), avant de balayer l’Argentine, troisième des Jeux de Tokyo (3-0).
"Ça ne me surprend pas du tout de les voir en quarts de finale, commente Benjamin Toniutti. Déjà, ils se sont qualifiés au premier tournoi l’année dernière, alors que personne ne les attendait, et contre nous aux Philippines, ils avaient bien joué et nous avaient posé beaucoup de problèmes", le passeur tricolore faisant référence à la défaite 3-1 de l'équipe de France en juin en phase de poule de la Volleyball Nations League.
Pour les Bleus, l’enjeu va être de résister à la pression d’une équipe très physique, qui s’appuie sur un service redoutable et un bloc/défense particulièrement efficace, un style qui ressemble beaucoup à celui de la Slovénie, avec en fers de lance l’inusable pointu György Grozer (39 ans) et deux réceptionneurs/attaquants passés par la Marmara SpikeLigue française, l’ancien Sétois Moritz Karlitzek et Moritz Reichert, qui était partenaire cette saison de Nicolas Le Goff à Montpellier.
La réception tricolore sera donc l’une des clés de ce quart de finale, match charnière de ces Jeux pour une équipe de France qui ne s’imagine pas ailleurs que dans le dernier carré olympique, où, en cas de qualification, l'attend l'Italie, miraculée en quarts de finale face au Japon (victoire 3-2 après avoir sauvé quatre balles de match).
Résultats et programme de l'équipe de France (Arena Paris Sud) :
Poule A :
Dimanche 28 juillet : France/Serbie 3-2 (23-25, 25-17, 25-17, 21-25, 15-6) Les stats
Mardi 30 juillet : France/Canada 3-0 (25-20, 25-21, 25-17) Les stats
Vendredi 2 août : France/Slovénie 2-3 (20-25, 23-25, 27-25, 25-22, 11-15) Les stats
Lundi 5 août, 17h, quart de finale : France/Pologne
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne)