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03/08/2024
Un dernier 8000 pour les Bleues
Après la Serbie et la Chine (défaites 3-0), l’équipe de France s’attaque dimanche (13h) à son troisième et dernier sommet olympique, les Etats-Unis. Face aux tenantes du titre, les Bleues veulent continuer à emmagasiner de l’expérience, garder l’état d’esprit combatif qui a été le leur jusqu'ici et s'offrir une ultime communion avec le public.
Après les doubles championnes du monde en titre en hors d’œuvre, les championnes olympiques 2016 en plat de résistance, place au dessert pour l’équipe de France féminine qui, dimanche pour sa dernière apparition dans à l’Arena Paris Sud 1, défie les Etats-Unis. Soit un monument du volley-ball international, qui a terminé sur le podium des quatre dernières éditions des JO, la dernière, à Tokyo, sur la plus haute marche, le premier titre olympique de son histoire - 8 des 12 joueuses de l’effectif actuel étaient de l’aventure.
Et un monument entraîné depuis onze ans par une légende de ce sport, Karch Kiraly (63 ans), double champion olympique de volley en 1984 et 1988 avec les Etats-Unis, avant de le devenir en beach-volley pour la première apparition aux JO de la discipline, à Atlanta en 1996, puis de mener l’équipe américaine féminine à son premier sacre à Tokyo !
Contrairement à la Chine, que les Bleues ont affrontée jeudi pour la toute première fois, ces dernières ne seront pas au stade de la découverte dimanche, puisqu’elles ont croisé la route des partenaires de la passeuse et capitaine Jordyn Poulter le 11 juin dernier à Fukuoka en Volleyball Nations League, parvenant à l’accrocher lors des deux derniers sets (défaite 25-15, 26-24, 25-20). "On avait fait un bon match, on espère réussir la même chose, même si on sait qu’elles nous auront étudiées à 100% et que ça va sûrement être différent", explique la pointue des Bleues Lucille Gicquel.
Pour Emile Rousseaux, le sélectionneur tricolore, la formation US, qui a livré deux gros combats en cinq sets lors de ses deux premiers matchs – défaite face à la Chine et victoire contre la Serbie - est "une machine de guerre". Et l’intéressé de présenter les principaux atouts des championnes olympiques en titre : "D'abord l'atatquante Jordan Larson, à propos de laquelle on se demande comment elle fait, à 37 ans, pour avoir toujours autant d’efficacité. Elle a dans sa bibliothèque des centaines de milliers de livres, donc de solutions, chaque situation est connue, elle a toujours une réponse. Les autres ailières sont tout aussi performantes (l’ancienne joueuse de Béziers, Avery Skinner, et Kathryn Plummer), elles s’appuient sur deux très bonnes pointues (Jordan Thompson et Andrea Drews), deux centrales très explosives (Chiaka Ogbogu et Haley Washington) et une troisième de plus de 2 mètres (Danna Rettke) qui a la taille et le savoir-faire."
Bref, difficile de trouver des failles dans cette sélection qui est à Paris pour tenter d’être la quatrième de l’histoire à conserver son titre (après l’URSS, Cuba et le Brésil). "Les Américaines enchaînent les 3-2, donc on espère un peu de fatigue chez elles, mais surtout, on veut garder la même combativité, le même état d’esprit, dont on a fait preuve lors de nos deux premiers matchs, espère la capitaine de l’équipe de France, Héléna Cazaute. J’aime beaucoup le visage qu’on montre, on ne lâche rien, on est en défense, au soutien, partout, c’est beau à voir et ça nous avait un peu manqué en VNL."
Les Bleues veulent aussi profiter de cette troisième rencontre de la semaine contre une équipe du top 10 mondial pour emmagasiner de l’expérience, car pour elles, l’aventure ne s’arrêtera pas avec ces Jeux de Paris 2024. "Pour nous, c’est primordial d’enchaîner les rencontres contre des équipes du top 10 pour réussir à garder un haut niveau constant, qu’on n’arrive pas, pour l’instant, à conserver tout au long d’un match, notre équipe a besoin de goûter au très haut niveau", confirme la passeuse Nina Stojiljkovic.
Pour toutes les Bleues, cette troisième rencontre de la poule A sera enfin une dernière occasion de profiter de l’ambiance inégalable de l’Arena Paris Sud 1. "Ce match va être un moment d’émotion incroyable avec ce public qui est toujours là derrière nous, même quand on est menées 16-10, ça nous booste encore plus pour nous battre sur tous les ballons", confirme Héléna Cazaute, tandis que Nina Stojiljkovic, des étoiles dans les yeux, ajoute : "Franchement, on est tellement reconnaissantes de ce qu’on vit avec le public, qui est positif du début jusqu’à la fin, on vit vraiment des moments magiques."
Et un monument entraîné depuis onze ans par une légende de ce sport, Karch Kiraly (63 ans), double champion olympique de volley en 1984 et 1988 avec les Etats-Unis, avant de le devenir en beach-volley pour la première apparition aux JO de la discipline, à Atlanta en 1996, puis de mener l’équipe américaine féminine à son premier sacre à Tokyo !
Contrairement à la Chine, que les Bleues ont affrontée jeudi pour la toute première fois, ces dernières ne seront pas au stade de la découverte dimanche, puisqu’elles ont croisé la route des partenaires de la passeuse et capitaine Jordyn Poulter le 11 juin dernier à Fukuoka en Volleyball Nations League, parvenant à l’accrocher lors des deux derniers sets (défaite 25-15, 26-24, 25-20). "On avait fait un bon match, on espère réussir la même chose, même si on sait qu’elles nous auront étudiées à 100% et que ça va sûrement être différent", explique la pointue des Bleues Lucille Gicquel.
Pour Emile Rousseaux, le sélectionneur tricolore, la formation US, qui a livré deux gros combats en cinq sets lors de ses deux premiers matchs – défaite face à la Chine et victoire contre la Serbie - est "une machine de guerre". Et l’intéressé de présenter les principaux atouts des championnes olympiques en titre : "D'abord l'atatquante Jordan Larson, à propos de laquelle on se demande comment elle fait, à 37 ans, pour avoir toujours autant d’efficacité. Elle a dans sa bibliothèque des centaines de milliers de livres, donc de solutions, chaque situation est connue, elle a toujours une réponse. Les autres ailières sont tout aussi performantes (l’ancienne joueuse de Béziers, Avery Skinner, et Kathryn Plummer), elles s’appuient sur deux très bonnes pointues (Jordan Thompson et Andrea Drews), deux centrales très explosives (Chiaka Ogbogu et Haley Washington) et une troisième de plus de 2 mètres (Danna Rettke) qui a la taille et le savoir-faire."
Bref, difficile de trouver des failles dans cette sélection qui est à Paris pour tenter d’être la quatrième de l’histoire à conserver son titre (après l’URSS, Cuba et le Brésil). "Les Américaines enchaînent les 3-2, donc on espère un peu de fatigue chez elles, mais surtout, on veut garder la même combativité, le même état d’esprit, dont on a fait preuve lors de nos deux premiers matchs, espère la capitaine de l’équipe de France, Héléna Cazaute. J’aime beaucoup le visage qu’on montre, on ne lâche rien, on est en défense, au soutien, partout, c’est beau à voir et ça nous avait un peu manqué en VNL."
Les Bleues veulent aussi profiter de cette troisième rencontre de la semaine contre une équipe du top 10 mondial pour emmagasiner de l’expérience, car pour elles, l’aventure ne s’arrêtera pas avec ces Jeux de Paris 2024. "Pour nous, c’est primordial d’enchaîner les rencontres contre des équipes du top 10 pour réussir à garder un haut niveau constant, qu’on n’arrive pas, pour l’instant, à conserver tout au long d’un match, notre équipe a besoin de goûter au très haut niveau", confirme la passeuse Nina Stojiljkovic.
Pour toutes les Bleues, cette troisième rencontre de la poule A sera enfin une dernière occasion de profiter de l’ambiance inégalable de l’Arena Paris Sud 1. "Ce match va être un moment d’émotion incroyable avec ce public qui est toujours là derrière nous, même quand on est menées 16-10, ça nous booste encore plus pour nous battre sur tous les ballons", confirme Héléna Cazaute, tandis que Nina Stojiljkovic, des étoiles dans les yeux, ajoute : "Franchement, on est tellement reconnaissantes de ce qu’on vit avec le public, qui est positif du début jusqu’à la fin, on vit vraiment des moments magiques."
Résultats et programme des Bleues (poule A, Arena Paris Sud) :
Lundi 29 juillet : France/Serbie 0-3 (17-25, 17-25, 22-25) Les stats
Jeudi 1er août : France/Chine 0-3 (18-25, 16-25, 19-25) Les stats
Dimanche 4 août, 13h : France/Etats-Unis
Lundi 29 juillet : France/Serbie 0-3 (17-25, 17-25, 22-25) Les stats
Jeudi 1er août : France/Chine 0-3 (18-25, 16-25, 19-25) Les stats
Dimanche 4 août, 13h : France/Etats-Unis
L'équipe de France aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)