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18/05/2024
VNL : Première victoire pour les Bleues !
L'équipe de France féminine tient la première victoire de son histoire en Volleyball Nations League ! Après ses défaites contre l'Allemagne et la Pologne, la formation tricolore a dominé la Bulgarie 3-1 samedi à Antalya au terme d'un match accompli. Place désormais à une ultime rencontre de gala face à la Turquie dimanche.
L’équipe de France féminine continue d’écrire son histoire ! Après avoir atteint les quarts de finale d’un Championnat d’Europe à deux reprises consécutives (2021 et 2023), gagné le droit de disputer sa première Volleyball Nations League en remportant en juillet 2023 la Challenger Cup, les filles d’Emile Rousseaux se sont offert samedi à Antalya un premier succès dans la compétition, qui restera sans doute un moment fort de leur parcours en bleu.
L’entame de la poule 1, face à deux nations mieux classées, l’Allemagne et la Pologne, avait, comme prévu, été délicate pour cette équipe de France pas encore tout à fait au complet (manquent notamment la capitaine Héléna Cazaute et la centrale Christina Bauer) et battue deux fois 3-0, Emile Rousseaux en profitant pour donner du temps de jeu à ses quatorze joueuses, y compris les débutantes. Ce troisième match contre la Bulgarie, 21e nation mondiale au coup d’envoi (la France est 16e) et dominée trois fois 3-0 par les Pays-Bas, le Japon et l'Italie, s’annonçait comme le plus abordable de la semaine turque, encore fallait-il réussir à assumer.
Dans une configuration proche d’une équipe type du moment, avec le retour du tandem passeuse/pointue Nina Stojiljkovic/Lucille Gicquel, les titularisations au centre de la capitaine Léandra Olinga Andela et d’Amandha Sylves et aux ailes d’Amélie Rotar et d’une Maeva Schalk qui n’en finit plus de surprendre du haut de ses 18 ans, les Bleues ont d'abord eu droit à un premier set un peu timide, mais surtout mieux négocié par leurs jeunes rivales (22 ans de moyenne d’âge). Les coéquipières de la pointue Iva Dudova (18 ans), partie en mode turbo (23 points en tout, meilleure marqueuse du match), ont en effet joué très juste dans cette manche initiale pour virer en tête (19-25).
Les Tricolores ne se sont pour autant pas affolées et peu à peu, on a senti que les automatismes entre Nina Stojilkovic, ses attaquantes et ses centrales revenaient, avec une bonne alternance dans le jeu offensif, une grosse présence au bloc, particulièrement de Léandra Olinga Andela (9 des 14 blocs français, pour 18 points !) et une montée en puissance dans le deuxième set de Lucille Gicquel (20 points), qui, grâce à trois points consécutifs, donne un premier break à la France (11-7), avant de conclure d’une belle feinte à deux mains (25-21). Dans la foulée, les Bleues se détachent (12-2), portées par un temps fort d’Amandha Sylves (8 points), le mot de la fin revenant sur ce troisième set à sens unique (25-11) à Maeva Schalk (12 points).
Dos au mur, les Bulgares se rebellent dans le quatrième sur une série au service de Borislava Saykova (5-9), les Françaises recollent point après point, avant d’attaquer le money-time en tête après un bloc d’Amélie Rotar (15 points) et de s’offrir deux balles de match à 24-22. Sauvées par les coéquipières de la grande Maria Yordanova (19 points) qui se procurent à leur tour deux balles de set, mais les Bleues s’accrochent, Léandra Olinga Andela réussit un énorme neuvième bloc, le mot de la fin revenant d’un ace surpuissant à Lucille Gicquel sur la quatrième balle de match tricolore (29-27).
De quoi provoquer une belle sarabande bleue et beaucoup de joie au sein d’un groupe qui, joueuses et staff compris, voit son travail récompensé par ce premier succès mérité. Pas le temps de savourer trop longtemps cependant, puisque les filles d’Emile Rousseaux s’attaquent dimanche à l’Everest, la Turquie, n°1 mondiale et championne du monde en titre, poussée par ses 10 000 supporters d’Antalya !
Les réactions
Léandra Olinga Andela, centrale et capitaine de l’équipe de France : "On avait des frissons à la fin du match, cette victoire nous procure énormément de joie et nous fait beaucoup de bien. On a réussi à trouver nos automatismes au fur et à mesure du match, on y a cru de plus en plus, on se faisait confiance, on était déterminées en célébrant tous les points. Déjà, quand on a gagné notre premier set, on l’a fêté ensemble, parce que sur les deux premiers matchs, même si on savait que nos adversaires étaient au-dessus, on avait eu la frustration d’avoir lâché dans certains moments où on était devant. Là, on a pris un set, puis l’autre, puis le match, je pense que ça va nous libérer, on récolte le fruit de notre travail, on est aux anges. Mes neuf blocs ? Ça ne m’était jamais arrivé en équipe de France, c’est le secteur de jeu que je préfère, je suis tellement contente d’avoir fait cette prestation qui est le fruit d’un travail de beaucoup d’années, waouh !"
Lucille Gicquel, pointue de l’équipe de France : "On est super contentes, on avait besoin de cette première victoire pour se sentir vraiment dans la compétition. On avait eu deux matchs compliqués contre l’Allemagne et la Pologne, là, même si la Bulgarie est un peu en dessous des autres équipes, on a senti au fur et à mesure du match que l’intensité et la confiance revenaient, ça nous fait du bien d’avoir gagné ce soir pour relancer la machine. C’est très positif pour la suite. Contre la Turquie, ça va être super, il va falloir en profiter et essayer de montrer une très belle image de l’équipe de France, on sait que la salle sera pleine avec des supporters très expressifs, on s’attend à un show, on va essayer de se battre au maximum pour tenter de les embêter."
L’entame de la poule 1, face à deux nations mieux classées, l’Allemagne et la Pologne, avait, comme prévu, été délicate pour cette équipe de France pas encore tout à fait au complet (manquent notamment la capitaine Héléna Cazaute et la centrale Christina Bauer) et battue deux fois 3-0, Emile Rousseaux en profitant pour donner du temps de jeu à ses quatorze joueuses, y compris les débutantes. Ce troisième match contre la Bulgarie, 21e nation mondiale au coup d’envoi (la France est 16e) et dominée trois fois 3-0 par les Pays-Bas, le Japon et l'Italie, s’annonçait comme le plus abordable de la semaine turque, encore fallait-il réussir à assumer.
Dans une configuration proche d’une équipe type du moment, avec le retour du tandem passeuse/pointue Nina Stojiljkovic/Lucille Gicquel, les titularisations au centre de la capitaine Léandra Olinga Andela et d’Amandha Sylves et aux ailes d’Amélie Rotar et d’une Maeva Schalk qui n’en finit plus de surprendre du haut de ses 18 ans, les Bleues ont d'abord eu droit à un premier set un peu timide, mais surtout mieux négocié par leurs jeunes rivales (22 ans de moyenne d’âge). Les coéquipières de la pointue Iva Dudova (18 ans), partie en mode turbo (23 points en tout, meilleure marqueuse du match), ont en effet joué très juste dans cette manche initiale pour virer en tête (19-25).
Les Tricolores ne se sont pour autant pas affolées et peu à peu, on a senti que les automatismes entre Nina Stojilkovic, ses attaquantes et ses centrales revenaient, avec une bonne alternance dans le jeu offensif, une grosse présence au bloc, particulièrement de Léandra Olinga Andela (9 des 14 blocs français, pour 18 points !) et une montée en puissance dans le deuxième set de Lucille Gicquel (20 points), qui, grâce à trois points consécutifs, donne un premier break à la France (11-7), avant de conclure d’une belle feinte à deux mains (25-21). Dans la foulée, les Bleues se détachent (12-2), portées par un temps fort d’Amandha Sylves (8 points), le mot de la fin revenant sur ce troisième set à sens unique (25-11) à Maeva Schalk (12 points).
Dos au mur, les Bulgares se rebellent dans le quatrième sur une série au service de Borislava Saykova (5-9), les Françaises recollent point après point, avant d’attaquer le money-time en tête après un bloc d’Amélie Rotar (15 points) et de s’offrir deux balles de match à 24-22. Sauvées par les coéquipières de la grande Maria Yordanova (19 points) qui se procurent à leur tour deux balles de set, mais les Bleues s’accrochent, Léandra Olinga Andela réussit un énorme neuvième bloc, le mot de la fin revenant d’un ace surpuissant à Lucille Gicquel sur la quatrième balle de match tricolore (29-27).
De quoi provoquer une belle sarabande bleue et beaucoup de joie au sein d’un groupe qui, joueuses et staff compris, voit son travail récompensé par ce premier succès mérité. Pas le temps de savourer trop longtemps cependant, puisque les filles d’Emile Rousseaux s’attaquent dimanche à l’Everest, la Turquie, n°1 mondiale et championne du monde en titre, poussée par ses 10 000 supporters d’Antalya !
Les réactions
Léandra Olinga Andela, centrale et capitaine de l’équipe de France : "On avait des frissons à la fin du match, cette victoire nous procure énormément de joie et nous fait beaucoup de bien. On a réussi à trouver nos automatismes au fur et à mesure du match, on y a cru de plus en plus, on se faisait confiance, on était déterminées en célébrant tous les points. Déjà, quand on a gagné notre premier set, on l’a fêté ensemble, parce que sur les deux premiers matchs, même si on savait que nos adversaires étaient au-dessus, on avait eu la frustration d’avoir lâché dans certains moments où on était devant. Là, on a pris un set, puis l’autre, puis le match, je pense que ça va nous libérer, on récolte le fruit de notre travail, on est aux anges. Mes neuf blocs ? Ça ne m’était jamais arrivé en équipe de France, c’est le secteur de jeu que je préfère, je suis tellement contente d’avoir fait cette prestation qui est le fruit d’un travail de beaucoup d’années, waouh !"
Lucille Gicquel, pointue de l’équipe de France : "On est super contentes, on avait besoin de cette première victoire pour se sentir vraiment dans la compétition. On avait eu deux matchs compliqués contre l’Allemagne et la Pologne, là, même si la Bulgarie est un peu en dessous des autres équipes, on a senti au fur et à mesure du match que l’intensité et la confiance revenaient, ça nous fait du bien d’avoir gagné ce soir pour relancer la machine. C’est très positif pour la suite. Contre la Turquie, ça va être super, il va falloir en profiter et essayer de montrer une très belle image de l’équipe de France, on sait que la salle sera pleine avec des supporters très expressifs, on s’attend à un show, on va essayer de se battre au maximum pour tenter de les embêter."
Résultats et programme de la poule à Antalya :
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai : France/Bulgarie 3-1 (19-25, 25-21, 25-11, 29-27)
Dimanche 19 mai (19h) : France/Turquie
Les 14 joueuses à Antalya :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Manon Bernard (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Guewe Diouf (CSM Bucarest/Roumanie), Maeva Schalk (Le Cannet)