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04/06/2024
VNL : Les Bleus veulent monter en puissance
Quinze jours après avoir entamé la Volleyball Nations League à Antalya avec à la clé trois victoires pour une défaite, l’équipe de France masculine est à Ottawa cette semaine pour une poule 4 qui va lui proposer un copieux programme, avec dans l’ordre l’Italie, les Pays-Bas, Cuba et l’Argentine.
Les longs voyages ont repris pour l’équipe de France qui, entre la Turquie il y a deux semaines, le Canada cette semaine et les Philippines pour finir, ont le droit à une édition 2024 de la Volleyball Nations League particulièrement itinérante. Rentrés d’Antalya il y a deux semaines avec à la clé trois succès (Bulgarie, Etats-Unis et Turquie) pour un revers face à la Slovénie, les Bleus ont passé une semaine à Cannes, pour d’abord faire le bilan de cette première poule, ensuite préparer la suivante.
"L’objectif était de gagner les quatre matchs, on en a perdu un contre la Slovénie, ça nous a montré, même si on n’était pas si loin, la différence avec la Slovénie en ce début d’été et ça nous a permis de voir les points qu’il fallait travailler, commente le capitaine Benjamin Toniutti. Pour les trois autres matchs, il fallait les gagner, contre la Bulgarie qui présentait une équipe très jeune, les Etats-Unis, qui n’étaient pas venus avec leur équipe A, et la Turquie qui découvrait la VNL, on l’a fait."
L’équipe de France est sixième au classement et donc pour l’instant dans son objectif, qui est de se qualifier pour le Final 8 de Lodz (Pologne) fin juin, avant d’attaquer une deuxième poule qui s’annonce plus relevée qu’à Antalya. Avec dans l’ordre des matchs l’Italie, qui compte quatre victoires, Cuba (trois), l’Argentine (deux) et les Pays-Bas (deux). Autant d’équipes, pour laquelle la phase de poules de la Volleyball Nations League est capitale dans la perspective d’une qualification pour les Jeux Olympiques. "L’Italie a déjà un pied aux JO, ils vont aller chercher leur qualification cette semaine, l’Argentine aussi, pour Cuba et les Pays-Bas, chaque match est décisif, ils jouent des rencontres à gros enjeu, donc on peut s’attendre à une très forte détermination de leur part", poursuit Benjamin Toniutti.
Sans beaucoup de temps pour s’acclimater au décalage horaire (six heures en moins à Ottawa), les champions olympiques, qui ont atterri dimanche au Canada sans Barthélémy Chinenyeze ni Earvin Ngapeth, laissés au repos pour se remettre de légères blessures, attaquent donc par un sommet dans la nuit de mercredi à jeudi en France (2h) face à l’Italie qui, selon le passeur tricolore, "est en ce moment la meilleure équipe du monde avec la Pologne, on s’attend à un match compliqué." La Nazionale, championne du monde en titre et deuxième de l’EuroVolley chez elle à Rome en septembre dernier (elle avait battu la France en demi-finale), s’appuie en effet sur une jeune génération qui a déjà presque tout gagné en club ou en sélection, avec en fers de lance les attaquants Alessandro Michieletto, Daniele Lavia et Yuri Romano, encadrés par l’exceptionnel passeur Simone Giannelli et les solides centraux Gianlucca Galassi, Simone Anzani et Roberto Russo.
Vendredi, ce sera aux Pays-Bas de se dresser sur la route des hommes d’Andrea Giani, une équipe qui n’a que peu de secrets pour eux, qui l’ont dominée 3-0 avant le coup d’envoi de la VNL à Orléans, mais dans un tout autre contexte. Les partenaires de Nimir Abdel-Aziz, Michael Parkinson et Marteen Van Garderen jouent en effet très gros sur cette VNL en vue des Jeux, eux qui, avec leur style très physique, posent régulièrement des problèmes aux Bleus.
Le lendemain, samedi, c’est une autre équipe particulièrement physique que ces derniers vont affronter, Cuba, qui a signé une première poule presque parfaite – trois victoires 3-1 contre le Brésil, l’Allemagne et l’Iran pour une courte défaite 3-2 face au Japon -, et s’appuie sur une grosse qualité de service, de la part notamment des deux anciens Chaumontais Osniel Mergarejo et Marlon Yant Herrera, ainsi que sur le très solide central Robertlandy Simon, coéquipier d’Antoine Brizard à Piacenza.
En dessert de cette semaine canadienne, c’est la redoutable Argentine, médaillée de bronze à Tokyo, qui offrira la réplique à la France, une formation accrocheuse, dont le guide s’appelle Luciano De Cecco, passeur de génie, bien entouré par le puissant pointu Bruno Lima, les réceptionneurs attaquants Facundo Conte et Luciano Palonsky et un central très fiable au contre, Agustin Loser.
"On sait très bien que l’adversité sera plus dure, conclut Benjamin Toniutti, mais on est toujours dans un process de progression et de développement en vue des Jeux Olympiques. Par rapport à Antalya, je pense qu’on peut notamment faire mieux en réception, ce sera important cette semaine car on va jouer contre des équipes avec de gros serveurs. On avait en revanche eu une bonne qualité de service, c’est positif parce qu’on travaille beaucoup dans ce secteur. Après, face à des équipes qui sont toutes très complètes, il va falloir être performants dans tous les domaines pour rivaliser."
"L’objectif était de gagner les quatre matchs, on en a perdu un contre la Slovénie, ça nous a montré, même si on n’était pas si loin, la différence avec la Slovénie en ce début d’été et ça nous a permis de voir les points qu’il fallait travailler, commente le capitaine Benjamin Toniutti. Pour les trois autres matchs, il fallait les gagner, contre la Bulgarie qui présentait une équipe très jeune, les Etats-Unis, qui n’étaient pas venus avec leur équipe A, et la Turquie qui découvrait la VNL, on l’a fait."
L’équipe de France est sixième au classement et donc pour l’instant dans son objectif, qui est de se qualifier pour le Final 8 de Lodz (Pologne) fin juin, avant d’attaquer une deuxième poule qui s’annonce plus relevée qu’à Antalya. Avec dans l’ordre des matchs l’Italie, qui compte quatre victoires, Cuba (trois), l’Argentine (deux) et les Pays-Bas (deux). Autant d’équipes, pour laquelle la phase de poules de la Volleyball Nations League est capitale dans la perspective d’une qualification pour les Jeux Olympiques. "L’Italie a déjà un pied aux JO, ils vont aller chercher leur qualification cette semaine, l’Argentine aussi, pour Cuba et les Pays-Bas, chaque match est décisif, ils jouent des rencontres à gros enjeu, donc on peut s’attendre à une très forte détermination de leur part", poursuit Benjamin Toniutti.
Sans beaucoup de temps pour s’acclimater au décalage horaire (six heures en moins à Ottawa), les champions olympiques, qui ont atterri dimanche au Canada sans Barthélémy Chinenyeze ni Earvin Ngapeth, laissés au repos pour se remettre de légères blessures, attaquent donc par un sommet dans la nuit de mercredi à jeudi en France (2h) face à l’Italie qui, selon le passeur tricolore, "est en ce moment la meilleure équipe du monde avec la Pologne, on s’attend à un match compliqué." La Nazionale, championne du monde en titre et deuxième de l’EuroVolley chez elle à Rome en septembre dernier (elle avait battu la France en demi-finale), s’appuie en effet sur une jeune génération qui a déjà presque tout gagné en club ou en sélection, avec en fers de lance les attaquants Alessandro Michieletto, Daniele Lavia et Yuri Romano, encadrés par l’exceptionnel passeur Simone Giannelli et les solides centraux Gianlucca Galassi, Simone Anzani et Roberto Russo.
Vendredi, ce sera aux Pays-Bas de se dresser sur la route des hommes d’Andrea Giani, une équipe qui n’a que peu de secrets pour eux, qui l’ont dominée 3-0 avant le coup d’envoi de la VNL à Orléans, mais dans un tout autre contexte. Les partenaires de Nimir Abdel-Aziz, Michael Parkinson et Marteen Van Garderen jouent en effet très gros sur cette VNL en vue des Jeux, eux qui, avec leur style très physique, posent régulièrement des problèmes aux Bleus.
Le lendemain, samedi, c’est une autre équipe particulièrement physique que ces derniers vont affronter, Cuba, qui a signé une première poule presque parfaite – trois victoires 3-1 contre le Brésil, l’Allemagne et l’Iran pour une courte défaite 3-2 face au Japon -, et s’appuie sur une grosse qualité de service, de la part notamment des deux anciens Chaumontais Osniel Mergarejo et Marlon Yant Herrera, ainsi que sur le très solide central Robertlandy Simon, coéquipier d’Antoine Brizard à Piacenza.
En dessert de cette semaine canadienne, c’est la redoutable Argentine, médaillée de bronze à Tokyo, qui offrira la réplique à la France, une formation accrocheuse, dont le guide s’appelle Luciano De Cecco, passeur de génie, bien entouré par le puissant pointu Bruno Lima, les réceptionneurs attaquants Facundo Conte et Luciano Palonsky et un central très fiable au contre, Agustin Loser.
"On sait très bien que l’adversité sera plus dure, conclut Benjamin Toniutti, mais on est toujours dans un process de progression et de développement en vue des Jeux Olympiques. Par rapport à Antalya, je pense qu’on peut notamment faire mieux en réception, ce sera important cette semaine car on va jouer contre des équipes avec de gros serveurs. On avait en revanche eu une bonne qualité de service, c’est positif parce qu’on travaille beaucoup dans ce secteur. Après, face à des équipes qui sont toutes très complètes, il va falloir être performants dans tous les domaines pour rivaliser."
Programme et résultats de la Volleyball Nations League
Poule 1 à Antalya (Turquie)
Mardi 21 mai : Bulgarie/France 0-3 (21-25, 24-26, 14-25)
Jeudi 23 mai : Slovénie/France 3-1 (25-18, 25-22, 23-25, 25-21)
Vendredi 24 mai : France/Etats-Unis 3-0 (25-22, 25-21, 25-21)
Samedi 25 mai : Turquie/France 1-3 (25-27, 25-23, 25-16, 25-14)
Poule 4 à Ottawa (Canada)
Jeudi 6 juin, 2h : France/Italie
Vendredi 7 juin, 22h30 : France/Pays-Bas
Samedi 8 juin, 19h : Cuba/France
Dimanche 9 juin, 20h30 : Argentine/France
Poule 6 à Manille (Philippines)
Mercredi 19 juin, 9h : Allemagne/France
Vendredi 21 juin, 5h : Iran/France
Samedi 22 juin, 13h : France/Japon
Dimanche 23 juin, 9h : France/Brésil
Poule 4 à Ottawa (Canada)
Jeudi 6 juin, 2h : France/Italie
Vendredi 7 juin, 22h30 : France/Pays-Bas
Samedi 8 juin, 19h : Cuba/France
Dimanche 9 juin, 20h30 : Argentine/France
Poule 6 à Manille (Philippines)
Mercredi 19 juin, 9h : Allemagne/France
Vendredi 21 juin, 5h : Iran/France
Samedi 22 juin, 13h : France/Japon
Dimanche 23 juin, 9h : France/Brésil
Les 14 Bleus à Ottawa :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Timothée Carle (Berlin/Allemagne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Daryl Bultor (Saint-Jean d’Illac), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson), Joris Seddik (Montpellier), Nicolas Le Goff (Montpellier)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Belchatow/Pologne)