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28/05/2024
VNL : Semaine relevée pour les Bleues
Deux semaines après avoir découvert la Volleyball Nations League à Antalya (une victoire, trois défaites), l’équipe de France féminine poursuit la phase de poules de mercredi à dimanche à Macao (Chine) avec quatre rencontres de très haut niveau contre l’Italie, le Japon, la Thaïlande et les Pays-Bas. Et un groupe remanié.
Novices dans la compétition, les joueuses de l’équipe de France poursuivent leur découverte de la Volleyball Nations League avec une tournée asiatique qui va les emmener à Macao (Chine) cette semaine puis, quinze jours plus tard, à Fukuoka (Japon) pour une série de quatre matchs à chaque fois. Depuis leur retour d’Antalya, où elles ont ouvert leur compteur de victoire en battant la Bulgarie 3-1 et concédé trois défaites face à l’Allemagne, la Pologne et la Turquie, les Bleues ont passé quatre jours à Mulhouse, le temps déjà de faire un bilan de cette première semaine turque.
"Le premier enseignement que nous en avons retiré, c’est que l’équipe, dans son ensemble, a progressé au fur et à mesure de cette étape, explique le manager de l’équipe de France, Emmanuel Fouchet. Entre le niveau de jeu que nous avons été en capacité de produire lors du premier match contre l’Allemagne et celui qu’on a produit sur les deux derniers, il y a eu une vraie évolution, avec bien entendu des joueuses qui se sont améliorées au fur et à mesure car elles sont arrivées sans beaucoup d’entraînement derrière elles. L’autre chose que nous avons retenue, c’est bien sûr notre première victoire en VNL, ce qui nous a permis d’entrer dans le grand bain de cette compétition avec un peu de confiance."
Le bilan contient également son lot de points à améliorer : "Il y a effectivement des choses qui ont moins bien marché, certaines du fait du révélateur qu’ont été nos adversaires qui nous étaient supérieures, d’autres liées à nos manquements, notamment parce qu’on n’avait pas encore suffisamment de travail en commun car on est au début de la saison internationale. Il nous faut particulièrement gommer l’inconstance qu’on a dans certains secteurs cruciaux pour l’équilibre des matchs, comme le service/réception. Ce qu’on veut sur l’étape de Macao, c’est que les progrès entrevus à Antalya au fur et à mesure des matchs se concrétisent et non qu’on reparte d’une page blanche."
Le groupe a évolué par rapport à celui d’Antalya, puisque sont arrivées lors du séjour à Mulhouse les joueuses qui n’avaient pas encore attaqué la saison internationale car elles avaient fini plus tard celle en club – la capitaine Héléna Cazaute et la championne de France Juliette Gelin (qui avait toutefois participé la semaine précédente à un camp relève à Saint-Malo) -, et celles qui étaient indisponibles pour des blessures désormais derrière elles, Christina Bauer (fracture de fatigue au pied) et Sabine Haewegene (quadriceps). C’est un groupe de quinze joueuses qui a atterri samedi à Macao, où l’attend un programme particulièrement copieux, avec, dans l’ordre, l’Italie mercredi et le Japon jeudi (trois victoires pour une défaite lors de la première poule), la Thaïlande vendredi (quatre défaites) et les Pays-Bas (deux succès-deux revers) dimanche.
"Par rapport à Antalya, la poule est plus forte, le niveau des équipes va monter, commente Emmanuel Fouchet. On va avoir un bon baptême du feu contre l’Italie, qui, contrairement à la première poule, se présente avec son équipe A. C’est une véritable collection de stars, avec une puissance offensive inégalable au niveau des pointues avec deux joueuses de très haut niveau, Antropova et Egonu, et une grande maîtrise des fondamentaux." Désormais entraînée par l’ancien coach de l’Argentine masculine, Julio Velasco, la Squadra Azurra, cinquième au classement mondial (ce qui va lui suffire pour valider sa qualification pour les JO), troisième du dernier Mondial en 2022 et victorieuse la même année de la VNL, avait éliminé la France en quarts de finale de l’EuroVolley 2023.
Suivront deux affrontements face à des nations asiatiques figurant dans le Top 15 mondial et aux jeux atypiques, le Japon (8e), qui a besoin de performer sur cette VNL pour décrocher son ticket olympique au ranking, et la Thaïlande, 14e (juste devant la France). "Le Japon a bien réussi sa première étape, c’est une équipe qui a un jeu excessivement spectaculaire, acharné en défense, avec une palette offensive exceptionnelle compte tenu du fait qu’elles ont des joueuses d’une taille moyenne par rapport aux Européennes, poursuit Emmanuel Fouchet. C’est une équipe en phase ascendante, dotée d’une mentalité qui les fait aborder chaque match avec le plus grand sérieux et beaucoup d’engagement. Quant à la Thaïlande, on ne sait pas trop à quoi s’attendre car il y a quatre nouvelles joueuses par rapport à la première poule, et notamment un changement de passeuse qui conditionne beaucoup de choses car c’est une équipe énormément portée sur l’attaque. Ce qui est sûr, c’est que leur première étape n’a pas été convaincante, mais comme elles organisent le Final 8, on peut penser qu’il y aura chez elles une montée en puissance programmée."
Pour finir, ce seront donc les Pays-Bas (11e au classement mondial) qui se dresseront sur la route des partenaires de Lucille Gicquel, une formation qu’elles avaient sérieusement menacée en poule lors du dernier EuroVolley, s’inclinant en quatre sets serrés. "C’est vrai qu’on les a regardées les yeux dans les yeux à l’Euro, mais ce n’est pas du tout le même contexte, d’autant que la Hollande se bat sur cette VNL pour le dernier ticket olympique. Elle arrive avec son équipe type classique, ses forces sont connues : de la complémentarité dans le jeu offensif, des centrales qui peuvent peser beaucoup sur le match, une grosse qualité de service et un effectif profond."
Bref, les Bleues ne vont pas chômer du côté de Macao, mais nul doute que cette poule sera riche d’enseignements pour la suite de l’été. "Si on se comporte avec lucidité, ambition et ce qu’il faut d’agressivité, cette étape devrait être extrêmement constructive dans la perspective de la poule suivante et, bien sûr des Jeux Olympiques", confirme le manager tricolore.
"Le premier enseignement que nous en avons retiré, c’est que l’équipe, dans son ensemble, a progressé au fur et à mesure de cette étape, explique le manager de l’équipe de France, Emmanuel Fouchet. Entre le niveau de jeu que nous avons été en capacité de produire lors du premier match contre l’Allemagne et celui qu’on a produit sur les deux derniers, il y a eu une vraie évolution, avec bien entendu des joueuses qui se sont améliorées au fur et à mesure car elles sont arrivées sans beaucoup d’entraînement derrière elles. L’autre chose que nous avons retenue, c’est bien sûr notre première victoire en VNL, ce qui nous a permis d’entrer dans le grand bain de cette compétition avec un peu de confiance."
Le bilan contient également son lot de points à améliorer : "Il y a effectivement des choses qui ont moins bien marché, certaines du fait du révélateur qu’ont été nos adversaires qui nous étaient supérieures, d’autres liées à nos manquements, notamment parce qu’on n’avait pas encore suffisamment de travail en commun car on est au début de la saison internationale. Il nous faut particulièrement gommer l’inconstance qu’on a dans certains secteurs cruciaux pour l’équilibre des matchs, comme le service/réception. Ce qu’on veut sur l’étape de Macao, c’est que les progrès entrevus à Antalya au fur et à mesure des matchs se concrétisent et non qu’on reparte d’une page blanche."
Le groupe a évolué par rapport à celui d’Antalya, puisque sont arrivées lors du séjour à Mulhouse les joueuses qui n’avaient pas encore attaqué la saison internationale car elles avaient fini plus tard celle en club – la capitaine Héléna Cazaute et la championne de France Juliette Gelin (qui avait toutefois participé la semaine précédente à un camp relève à Saint-Malo) -, et celles qui étaient indisponibles pour des blessures désormais derrière elles, Christina Bauer (fracture de fatigue au pied) et Sabine Haewegene (quadriceps). C’est un groupe de quinze joueuses qui a atterri samedi à Macao, où l’attend un programme particulièrement copieux, avec, dans l’ordre, l’Italie mercredi et le Japon jeudi (trois victoires pour une défaite lors de la première poule), la Thaïlande vendredi (quatre défaites) et les Pays-Bas (deux succès-deux revers) dimanche.
"Par rapport à Antalya, la poule est plus forte, le niveau des équipes va monter, commente Emmanuel Fouchet. On va avoir un bon baptême du feu contre l’Italie, qui, contrairement à la première poule, se présente avec son équipe A. C’est une véritable collection de stars, avec une puissance offensive inégalable au niveau des pointues avec deux joueuses de très haut niveau, Antropova et Egonu, et une grande maîtrise des fondamentaux." Désormais entraînée par l’ancien coach de l’Argentine masculine, Julio Velasco, la Squadra Azurra, cinquième au classement mondial (ce qui va lui suffire pour valider sa qualification pour les JO), troisième du dernier Mondial en 2022 et victorieuse la même année de la VNL, avait éliminé la France en quarts de finale de l’EuroVolley 2023.
Suivront deux affrontements face à des nations asiatiques figurant dans le Top 15 mondial et aux jeux atypiques, le Japon (8e), qui a besoin de performer sur cette VNL pour décrocher son ticket olympique au ranking, et la Thaïlande, 14e (juste devant la France). "Le Japon a bien réussi sa première étape, c’est une équipe qui a un jeu excessivement spectaculaire, acharné en défense, avec une palette offensive exceptionnelle compte tenu du fait qu’elles ont des joueuses d’une taille moyenne par rapport aux Européennes, poursuit Emmanuel Fouchet. C’est une équipe en phase ascendante, dotée d’une mentalité qui les fait aborder chaque match avec le plus grand sérieux et beaucoup d’engagement. Quant à la Thaïlande, on ne sait pas trop à quoi s’attendre car il y a quatre nouvelles joueuses par rapport à la première poule, et notamment un changement de passeuse qui conditionne beaucoup de choses car c’est une équipe énormément portée sur l’attaque. Ce qui est sûr, c’est que leur première étape n’a pas été convaincante, mais comme elles organisent le Final 8, on peut penser qu’il y aura chez elles une montée en puissance programmée."
Pour finir, ce seront donc les Pays-Bas (11e au classement mondial) qui se dresseront sur la route des partenaires de Lucille Gicquel, une formation qu’elles avaient sérieusement menacée en poule lors du dernier EuroVolley, s’inclinant en quatre sets serrés. "C’est vrai qu’on les a regardées les yeux dans les yeux à l’Euro, mais ce n’est pas du tout le même contexte, d’autant que la Hollande se bat sur cette VNL pour le dernier ticket olympique. Elle arrive avec son équipe type classique, ses forces sont connues : de la complémentarité dans le jeu offensif, des centrales qui peuvent peser beaucoup sur le match, une grosse qualité de service et un effectif profond."
Bref, les Bleues ne vont pas chômer du côté de Macao, mais nul doute que cette poule sera riche d’enseignements pour la suite de l’été. "Si on se comporte avec lucidité, ambition et ce qu’il faut d’agressivité, cette étape devrait être extrêmement constructive dans la perspective de la poule suivante et, bien sûr des Jeux Olympiques", confirme le manager tricolore.
Résultats et programme de la VNL :
Poule 1, Antalya (Turquie)
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai : France/Bulgarie 3-1 (19-25, 25-21, 25-11, 29-27)
Dimanche 19 mai : France/Turquie 0-3 (19-25, 16-25, 19-25)
Poule 3, Macao (Chine)
Mercredi 29 mai, 10h : Italie/France
Jeudi 30 mai, 10h : France/Japon
Vendredi 31 mai, 6h30 : France/Thaïlande
Dimanche 2 juin, 6h30 : France/Pays-Bas
Poule 6, Fukuoka (Japon)
Mardi 11 juin, 8h30 : Etats-Unis/France
Jeudi 13 juin, 8h30 : France/Corée du Sud
Vendredi 14 juin, 5h : Serbie/France
Samedi 15 juin, 5h : Canada/France
Les 15 joueuses à Macao :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Maeva Schalk (Le Cannet)