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29/03/2024
Coupe de France M : pour qui le premier titre ?
La finale de la Coupe de France masculine, programmée dimanche à 15h30 à la Halle Carpentier, accouchera d’un vainqueur inédit, puisque les deux équipes en lice, Nantes Rezé d’un côté, Montpellier de l’autre, n’ont jamais remporté l’épreuve. Et semblent très proches l’une de l’autre, d’où un match qui s’annonce très ouvert.
Comme chez les féminines, c’est une affiche inédite que propose la finale de la Coupe de France masculine ce week-end avec un affrontement qui promet entre deux clubs qui rêvent d’accrocher l’épreuve pour la première fois à leur palmarès. D’un côté Nantes Rezé, finaliste malheureux en 2017 contre Ajaccio et qui n’a même jamais remporté de titre national, de l’autre Montpellier, huit fois champion de France (la dernière en 2022) et battu à deux reprises en finale de la Coupe (2008 contre Beauvais et 2010 face à Tours).
"C’est vraiment une belle affiche entre deux équipes qui sont sur une bonne dynamique en ce moment. Montpellier a mis du temps à trouver son rythme de croisière cette saison, notamment en raison de blessures, mais l’équipe arrive bien lancée pour attaquer le money-time, tandis que Nantes Rezé, après avoir eu un coup de mou car la Coupe d’Europe lui a coûté un peu cher à un moment (élimination mi-janvier en playoffs d’accession pour les quarts de finale de la Coupe de la CEV face à AONS Athènes), a retrouvé un bon rythme", analyse Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France masculine (et coach du club de Fréjus, en Ligue B).
Si les deux équipes ont mal débuté les playoffs de Marmara SpikeLigue mardi (défaite à domicile 3-1 contre Saint-Nazaire pour le NRMV, 3-2 à Tours pour le MHSC), elles ont très vite basculé sur l’objectif Coupe, comme le confie le central nantais François Huetz : "On est obligés de tout de suite switcher. Si on garde le match de mardi en tête au moment d’aborder ce rendez-vous capital, on ne va pas aller bien loin. On sait l’importance de cette finale, on joue pour un titre, il va falloir tout donner."
"C’est vraiment une belle affiche entre deux équipes qui sont sur une bonne dynamique en ce moment. Montpellier a mis du temps à trouver son rythme de croisière cette saison, notamment en raison de blessures, mais l’équipe arrive bien lancée pour attaquer le money-time, tandis que Nantes Rezé, après avoir eu un coup de mou car la Coupe d’Europe lui a coûté un peu cher à un moment (élimination mi-janvier en playoffs d’accession pour les quarts de finale de la Coupe de la CEV face à AONS Athènes), a retrouvé un bon rythme", analyse Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France masculine (et coach du club de Fréjus, en Ligue B).
Si les deux équipes ont mal débuté les playoffs de Marmara SpikeLigue mardi (défaite à domicile 3-1 contre Saint-Nazaire pour le NRMV, 3-2 à Tours pour le MHSC), elles ont très vite basculé sur l’objectif Coupe, comme le confie le central nantais François Huetz : "On est obligés de tout de suite switcher. Si on garde le match de mardi en tête au moment d’aborder ce rendez-vous capital, on ne va pas aller bien loin. On sait l’importance de cette finale, on joue pour un titre, il va falloir tout donner."
Au moment d’analyser les forces et les faiblesses des deux protagonistes de cette finale, Loïc Geiler a du mal à déterminer dans quel camp pourrait pencher la balance, tant ils semblent proches (Nantes Rezé a terminé deuxième de la saison régulière en Championnat, Montpellier cinquième). "D’un côté, on a des Montpelliérains très forts au service, avec des réceptionneurs/attaquants performants (l’Argentin Ezequiel Palacios et l’Allemand Moritz Reichert), et, selon moi, un secteur central plus costaud, avec Nico Le Goff (le champion olympique a été élu dans le six-type de la saison) et Danny Demyanenko (international canadien)."
Et de l’autre ? "Nantes a clairement un gros atout à la pointe, Chizoba, qui enchaîne une deuxième saison monstrueuse (double MVP du Championnat), les responsabilités offensives sont clairement entre ses mains. Ça va être intéressant de voir ce que va donner à ses côtés Mathis Henno (19 ans, fils d’Hubert Henno, entraîneur du NRMV et ancien libéro de l’équipe de France), révélation de la saison mais qui va jouer son premier match à très gros enjeu avec les seniors. Il va falloir aussi suivre la bataille des passeurs entre Anatole (Chaboissant) et Raphaël (Corre), qui ont deux styles de jeu assez différents."
François Huetz résume quant à lui l'un des enjeux de cette partie face au MHSC de Loïc Le Marrec : "On sait qu’une des clés sera notre service, parce qu’ils ont de bons centraux, si on arrive à les sortir du plan de jeu, ça nous facilitera la tâche. Il faudra aussi être intelligents sur les phases de reconstruction et sur les balles hautes quand leur bloc sera en place."
Et Loïc Geiler de conclure, à propos des forces en présence : "Si je devais résumer, je dirais qu’il y a un peu plus de poids en poste 4 (réceptionneur/attaquant) pour Montpellier, en poste 1 et 2 (pointu) du côté de Nantes, avec peut-être un avantage côté service pour Nantes et un milieu de filet dominé par Montpellier. En tout cas, entre ces des équipes aux caractéristiques différentes, on peut s’attendre à un beau combat en terrain neutre, que le meilleur gagne !"