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Photo : CNOSF / KMSP
01/08/2023
Mondial U19 : Nouvelle aventure pour les Bleus
Quelques jours seulement après sa médaille d’or au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE), l’équipe de France U19 attaque mercredi son championnat du monde, en Argentine, avec un duel contre l’Inde. Un sacré challenge pour cette génération talentueuse et impliquée, comme nous l’explique leur entraîneur Slimane Belmadi.
Le voyage, l’état de forme des Bleus:
“La finale du Festival Olympique a eu lieu samedi, on est partis dimanche de Slovénie. On a eu un premier vol d’1h30 vers Paris, puis ensuite un peu plus de 10 heures pour rejoindre Sao Paulo. Un autre vol de trois heures vers l’Argentine, et encore deux heures de bus pour finir. On est arrivés lundi en Argentine, assez tard, mais ce n’est pas plus mal, on est vite allé se coucher. On a fait le premier entraînement ce mardi matin, axé sur la récupération, on a une autre séance de musculation dans l’après-midi. Et on joue dès demain matin (mercredi), à 11h heure locale."
"J’ai un peu alerté les joueurs sur le fait qu’on sortait d’une période assez euphorique (les Bleus ont gagné le WEVZA U19 et le FOJE, deux médailles d’or en quelques semaines, ndlr) et qu’il allait falloir repartir de zéro. Toutes les victoires qu'on a pu avoir n’ont aucune conséquence sur ces championnats du monde. Il faut repartir au boulot. Il faut vite récupérer, et se mettre en mode compétition. L’état de fatigue, on ne le verra que mercredi, si on arrive à passer outre ou pas. Et ce sera sans doute très individualisé, ceux qui ont pu dormir dans l’avion auront moins de problèmes que ceux qui n’ont pas dormi du tout.”
Les objectifs, les adversaires du 1er tour :
“Mon objectif personnel sur un championnat du monde est de toujours faire mieux qu’au championnat d’Europe précédent (les Bleus avaient décroché la médaille d’argent à l’Euro U18 l’an passé, battus par l’Italie en finale, ndlr), en prenant le classement des pays européens. Après, il faudra déjà sortir de cette poule, que je considère comme la plus difficile. Il y a de grosses équipes, comme la Bulgarie, qui est troisième au ranking, ou la Slovénie, car c'est la génération championne d’Europe U17. Et il y a des équipes qu’on ne connaît pas du tout, l’Inde et le Japon, pour qui on ne sait jamais sur quoi on va tomber. C’est là que notre stage au Cambodge en février devrait nous aider, pour appréhender le volley asiatique."
"Ce serait bien de sortir de la poule dans les deux premiers, pour faciliter notre parcours à partir des huitièmes de finale. On croise tout de suite avec la poule de l’Italie et de la Belgique, deux belles équipes, et ce n’est qu’à partir des quarts de finale qu’on se retrouve avec les deux autres poules, que je considère comme bien plus abordables.”
Les qualités de cette génération, sa marge de progression:
“Là où on fait la différence actuellement, c’est qu’on a l’ambition d’essayer de se rapprocher d’un jeu senior, avec notamment une grosse utilisation de la “pipe”. Certaines équipes ne jouent qu’avec trois attaquants, nous on a quatre attaquants crédibles, ce qui change la donne, et rend notre jeu beaucoup plus difficile pour nos adversaires. Globalement, on est bien pourvus sur tous les postes. Il nous manque juste un vrai pointu, c’est Thomas Pujol qui joue à ce poste. Il ne s’est pas du tout entraîné à ce poste-là cette année. Il est bon, bien sûr, mais son avenir se situe plutôt comme réceptionneur-attaquant."
"J’ai trouvé que les joueurs avaient été très sérieux sur les dernières compétitions, beaucoup plus que ce que l’on peut attendre de joueurs de cet âge-là. Ils ont bien intégré notre message, qu’il y a un moment dans la compétition où il faut être focalisé sur l’hygiène de vie, le repos, la connaissance des plans de jeu, etc. J’espère qu’on va réussir à se replonger tout de suite dans cet état d’esprit. En ce qui concerne les défauts, c’est inhérent à toutes les équipes de jeunes, c’est la stabilité, la stabilité émotionnelle. On a parfois été pris par le stress ou la frustration, et on se met nous-mêmes dans la panade. On a parfois des petits trous, et on peut faire beaucoup de fautes. Ce sont deux aspects qui vont s’effacer au fur et à mesure des années."
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Championnat du monde U19 à San Juan (Argentine), programme et résultats:
“La finale du Festival Olympique a eu lieu samedi, on est partis dimanche de Slovénie. On a eu un premier vol d’1h30 vers Paris, puis ensuite un peu plus de 10 heures pour rejoindre Sao Paulo. Un autre vol de trois heures vers l’Argentine, et encore deux heures de bus pour finir. On est arrivés lundi en Argentine, assez tard, mais ce n’est pas plus mal, on est vite allé se coucher. On a fait le premier entraînement ce mardi matin, axé sur la récupération, on a une autre séance de musculation dans l’après-midi. Et on joue dès demain matin (mercredi), à 11h heure locale."
"J’ai un peu alerté les joueurs sur le fait qu’on sortait d’une période assez euphorique (les Bleus ont gagné le WEVZA U19 et le FOJE, deux médailles d’or en quelques semaines, ndlr) et qu’il allait falloir repartir de zéro. Toutes les victoires qu'on a pu avoir n’ont aucune conséquence sur ces championnats du monde. Il faut repartir au boulot. Il faut vite récupérer, et se mettre en mode compétition. L’état de fatigue, on ne le verra que mercredi, si on arrive à passer outre ou pas. Et ce sera sans doute très individualisé, ceux qui ont pu dormir dans l’avion auront moins de problèmes que ceux qui n’ont pas dormi du tout.”
Les objectifs, les adversaires du 1er tour :
“Mon objectif personnel sur un championnat du monde est de toujours faire mieux qu’au championnat d’Europe précédent (les Bleus avaient décroché la médaille d’argent à l’Euro U18 l’an passé, battus par l’Italie en finale, ndlr), en prenant le classement des pays européens. Après, il faudra déjà sortir de cette poule, que je considère comme la plus difficile. Il y a de grosses équipes, comme la Bulgarie, qui est troisième au ranking, ou la Slovénie, car c'est la génération championne d’Europe U17. Et il y a des équipes qu’on ne connaît pas du tout, l’Inde et le Japon, pour qui on ne sait jamais sur quoi on va tomber. C’est là que notre stage au Cambodge en février devrait nous aider, pour appréhender le volley asiatique."
"Ce serait bien de sortir de la poule dans les deux premiers, pour faciliter notre parcours à partir des huitièmes de finale. On croise tout de suite avec la poule de l’Italie et de la Belgique, deux belles équipes, et ce n’est qu’à partir des quarts de finale qu’on se retrouve avec les deux autres poules, que je considère comme bien plus abordables.”
Les qualités de cette génération, sa marge de progression:
“Là où on fait la différence actuellement, c’est qu’on a l’ambition d’essayer de se rapprocher d’un jeu senior, avec notamment une grosse utilisation de la “pipe”. Certaines équipes ne jouent qu’avec trois attaquants, nous on a quatre attaquants crédibles, ce qui change la donne, et rend notre jeu beaucoup plus difficile pour nos adversaires. Globalement, on est bien pourvus sur tous les postes. Il nous manque juste un vrai pointu, c’est Thomas Pujol qui joue à ce poste. Il ne s’est pas du tout entraîné à ce poste-là cette année. Il est bon, bien sûr, mais son avenir se situe plutôt comme réceptionneur-attaquant."
"J’ai trouvé que les joueurs avaient été très sérieux sur les dernières compétitions, beaucoup plus que ce que l’on peut attendre de joueurs de cet âge-là. Ils ont bien intégré notre message, qu’il y a un moment dans la compétition où il faut être focalisé sur l’hygiène de vie, le repos, la connaissance des plans de jeu, etc. J’espère qu’on va réussir à se replonger tout de suite dans cet état d’esprit. En ce qui concerne les défauts, c’est inhérent à toutes les équipes de jeunes, c’est la stabilité, la stabilité émotionnelle. On a parfois été pris par le stress ou la frustration, et on se met nous-mêmes dans la panade. On a parfois des petits trous, et on peut faire beaucoup de fautes. Ce sont deux aspects qui vont s’effacer au fur et à mesure des années."
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Championnat du monde U19 à San Juan (Argentine), programme et résultats:
(Horaires en heure française)
Mercredi 2 août, 16h: Inde/France
Mercredi 2 août, 16h: Inde/France
Jeudi 3 août, 19h: Bulgarie/France
Vendredi 4 août, 16h: Slovénie/France
Dimanche 6 août, 16h: Japon/France
La sélection française:
Passeurs : Amir Tizi-Oualou, Tom LeroyerPointu : Thomas Pujol
Réceptionneurs-Attaquants : Mathis Henno, Adrien Roure, Malick Diouf, Noa Duflos, Bastien Scherer
Centraux : Yann Laurencé, Jules Duthoit, Joris Seddik
Liberos : Enzo Lopez
Le staff: Slimane Belmadi (Entraîneur), Clément Arnaud (Entraîneur adjoint), Quentin Passet (Scout/Préparateur physique), Patrice Sessie (Kiné), Mathieu Farkas (Docteur), Quentin Marion (Team Manager)
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