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Photo : Jean-Marie Hervio
11/09/2023
EuroVolley : L’équipe de France dans le dernier carré !
Mission accomplie pour les Bleus ! Pour leurs retrouvailles avec la Roumanie lundi soir à Varna en quarts de finale de l’EuroVolley 2023, les champions olympiques se sont imposés en trois manches (25-22, 25-14, 27-25) décrochant ainsi leur ticket pour les demi-finales à Rome. Où ils affronteront jeudi le vainqueur du match prévu mardi entre l’Italie et les Pays-Bas.
"On ne peut pas ne pas aller à Rome." Au lendemain de la victoire de l’équipe de France sur la Bulgarie vendredi dernier en huitièmes de finale de l’EuroVolley, Earvin Ngapeth clamait haut et fort les ambitions de champions olympiques, qui, après leur échec en huitièmes de finale de cette même compétition il y a deux ans et en quarts de finale du Championnat du monde l’année dernière, voulaient absolument retrouver les cimes internationales.
Pour cela, il fallait prendre une revanche lundi soir en quarts de finale au Palais de la Culture et des Sports de Varna sur la Roumanie qui, en phase de poules à Tel-Aviv, avait surpris les Bleus (défaite 3-1), la mission a été accomplie en bonne et due forme ! Comme contre la Bulgarie trois jours plus tôt au même endroit, les Bleus ont livré une prestation très propre avec un début de match qui a eu des airs de copier-coller du huitième de finale. A savoir un premier set serré, un break en faveur de la Roumanie (9-11), que les partenaires d'Adrian Aciobanitei ont réussi à conserver jusqu’à l’entrée du money-time (18-20), moment choisi par un joueur tricolore pour débloquer la situation.
Face à la Bulgarie, il s’appelait Earvin Ngapeth, ce lundi soir, c’est Timothée Carle, maintenu sur le terrain par Andrea Giani malgré une entame délicate en attaque, qui est sorti du chapeau sur une énorme série au service synonyme de quatre points de rang (22-20). Antoine Brizard, d’une puissante attaque dans le coin dont il a le secret, a donné dans la foulée trois balles de set aux Tricolores (24-21), la seconde conclue plein centre (25-22) par l’arme absolue, Barthélémy Chinenyeze (9 points, dont 7/9 en attaque).
Absolument pas rassasié, le central de la Lube Civitanova a enchaîné par une incroyable série au service qui a permis aux Français, comme face à la Bulgarie vendredi, de se détacher d’entrée de seconde manche (6-0). Jean Patry (14 points) en a remis une couche sur son engagement, bien aidé par les défenses d’un Jenia Grebennikov dur comme du granit breton (12-3) ! Et comme en attaque, Nicolas Le Goff (9 points dont un 8/8 en attaque), Yacine Louati (8 points), Timothée Carle (7 points) et Jean Patry n’ont pas manqué pas grand-chose (17 points sur 23 attaques lors de ce set), la France a plié cette manche 25-14.
Restait à en remporter une troisième pour plier la partie, ce qui a mal démarré, avec une grosse série au service du central Bela Bartha qui a permis aux Roumains de faire le trou (0-5). Les Bleus, bien aidés par leurs entrants (notamment Trévor Clevenot et Kevin Tillie) ont su alors s’accrocher pour grappiller point après point, jusqu’à sauver quatre balles de set à partir de 21-24 pour finalement s’offrir une balle de match suite à un ace signé Antoine Brizard et conclure dans la foulée (27-25).
Grâce à cette deuxième victoire consécutive en trois manches, l’équipe de France rejoint le dernier carré du Championnat d’Europe pour la septième fois depuis que la formule de la compétition comprend des demi-finales (1987). A quatre reprises, elle est dans la foulée parvenue à se hisser en finale (1987, 2003, 2009 et 2015, l’année de son seul titre), ce qui est désormais l’objectif des champions olympiques qui s’envolent mardi matin pour Rome où, jeudi soir, ils affronteront soit l’Italie, championne d’Europe et championne du monde en titre, soit les Pays-Bas.
Les réactions :
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : "On savoure cette qualification, d’autant qu’on a eu un début de compétition où on se cherchait un peu, on ne jouait pas vraiment à notre niveau, nous voilà dans le dernier carré en ayant retrouvé un niveau de jeu qui nous ressemble de plus en plus, on est super satisfaits. Ne pas arriver en demi-finale aurait été un échec, maintenant, je ne parlerais pas de mission accomplie, elle le sera si on a une médaille autour du cou, la plus belle si possible. On a réussi à aller chercher le troisième set en équipe, les deux-trois changements qui ont été faits nous ont fait du bien, je pense notamment aux entrées de Trévor (Clevenot) et Kevin (Tillie) qui nous ont apporté un peu plus de lucidité et de fraîcheur. Et à un moment, on s’est dit : « Les gars, il n’y a que deux-trois points d’écart, on sait qu’on peut mettre des petites séries, on va revenir point par point. » Et on l’a fait, tant mieux !"
Trévor Clevenot, réceptionneur/atatquant de l'équipe de France : "On sait qu’on affrontait une belle équipe de Roumanie qui jouait très bien au volley, donc que ça allait être compliqué et qu’ils allaient nous mettre en difficulté. Ce soir, on a mis de l’agressivité et de l’envie, quand il y a ces ingrédients en plus, on le ressent et on joue mieux, ce qui a été le cas par rapport au match de poule contre cette même équipe de Roumanie. Dans le troisième, on savait que leur numéro 1 (Bela Bartha) était capable de faire la diféfrence au service, il a servi très fort et ça leur a donné de la confiance, ça nous a mis en difficulté. Il fallait à notre tour remettre de l’euphorie et retrouver de l’énergie, c’est ce qu’on a fait, on est allés chercher les ressources pour finir le match 3-0, c’était vraiment important. Tout le monde a apporté quand il est rentré, c’est notre point fort, on sent depuis deux matchs qu’il se passe quelque chose dans l’équipe."
Pour cela, il fallait prendre une revanche lundi soir en quarts de finale au Palais de la Culture et des Sports de Varna sur la Roumanie qui, en phase de poules à Tel-Aviv, avait surpris les Bleus (défaite 3-1), la mission a été accomplie en bonne et due forme ! Comme contre la Bulgarie trois jours plus tôt au même endroit, les Bleus ont livré une prestation très propre avec un début de match qui a eu des airs de copier-coller du huitième de finale. A savoir un premier set serré, un break en faveur de la Roumanie (9-11), que les partenaires d'Adrian Aciobanitei ont réussi à conserver jusqu’à l’entrée du money-time (18-20), moment choisi par un joueur tricolore pour débloquer la situation.
Face à la Bulgarie, il s’appelait Earvin Ngapeth, ce lundi soir, c’est Timothée Carle, maintenu sur le terrain par Andrea Giani malgré une entame délicate en attaque, qui est sorti du chapeau sur une énorme série au service synonyme de quatre points de rang (22-20). Antoine Brizard, d’une puissante attaque dans le coin dont il a le secret, a donné dans la foulée trois balles de set aux Tricolores (24-21), la seconde conclue plein centre (25-22) par l’arme absolue, Barthélémy Chinenyeze (9 points, dont 7/9 en attaque).
Absolument pas rassasié, le central de la Lube Civitanova a enchaîné par une incroyable série au service qui a permis aux Français, comme face à la Bulgarie vendredi, de se détacher d’entrée de seconde manche (6-0). Jean Patry (14 points) en a remis une couche sur son engagement, bien aidé par les défenses d’un Jenia Grebennikov dur comme du granit breton (12-3) ! Et comme en attaque, Nicolas Le Goff (9 points dont un 8/8 en attaque), Yacine Louati (8 points), Timothée Carle (7 points) et Jean Patry n’ont pas manqué pas grand-chose (17 points sur 23 attaques lors de ce set), la France a plié cette manche 25-14.
Restait à en remporter une troisième pour plier la partie, ce qui a mal démarré, avec une grosse série au service du central Bela Bartha qui a permis aux Roumains de faire le trou (0-5). Les Bleus, bien aidés par leurs entrants (notamment Trévor Clevenot et Kevin Tillie) ont su alors s’accrocher pour grappiller point après point, jusqu’à sauver quatre balles de set à partir de 21-24 pour finalement s’offrir une balle de match suite à un ace signé Antoine Brizard et conclure dans la foulée (27-25).
Grâce à cette deuxième victoire consécutive en trois manches, l’équipe de France rejoint le dernier carré du Championnat d’Europe pour la septième fois depuis que la formule de la compétition comprend des demi-finales (1987). A quatre reprises, elle est dans la foulée parvenue à se hisser en finale (1987, 2003, 2009 et 2015, l’année de son seul titre), ce qui est désormais l’objectif des champions olympiques qui s’envolent mardi matin pour Rome où, jeudi soir, ils affronteront soit l’Italie, championne d’Europe et championne du monde en titre, soit les Pays-Bas.
Les réactions :
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : "On savoure cette qualification, d’autant qu’on a eu un début de compétition où on se cherchait un peu, on ne jouait pas vraiment à notre niveau, nous voilà dans le dernier carré en ayant retrouvé un niveau de jeu qui nous ressemble de plus en plus, on est super satisfaits. Ne pas arriver en demi-finale aurait été un échec, maintenant, je ne parlerais pas de mission accomplie, elle le sera si on a une médaille autour du cou, la plus belle si possible. On a réussi à aller chercher le troisième set en équipe, les deux-trois changements qui ont été faits nous ont fait du bien, je pense notamment aux entrées de Trévor (Clevenot) et Kevin (Tillie) qui nous ont apporté un peu plus de lucidité et de fraîcheur. Et à un moment, on s’est dit : « Les gars, il n’y a que deux-trois points d’écart, on sait qu’on peut mettre des petites séries, on va revenir point par point. » Et on l’a fait, tant mieux !"
Trévor Clevenot, réceptionneur/atatquant de l'équipe de France : "On sait qu’on affrontait une belle équipe de Roumanie qui jouait très bien au volley, donc que ça allait être compliqué et qu’ils allaient nous mettre en difficulté. Ce soir, on a mis de l’agressivité et de l’envie, quand il y a ces ingrédients en plus, on le ressent et on joue mieux, ce qui a été le cas par rapport au match de poule contre cette même équipe de Roumanie. Dans le troisième, on savait que leur numéro 1 (Bela Bartha) était capable de faire la diféfrence au service, il a servi très fort et ça leur a donné de la confiance, ça nous a mis en difficulté. Il fallait à notre tour remettre de l’euphorie et retrouver de l’énergie, c’est ce qu’on a fait, on est allés chercher les ressources pour finir le match 3-0, c’était vraiment important. Tout le monde a apporté quand il est rentré, c’est notre point fort, on sent depuis deux matchs qu’il se passe quelque chose dans l’équipe."
Les 14 joueurs retenus pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, clubs de la saison 2023/2024) :
Libero : Jénia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, POL), Antoine Brizard (Piacenza, ITA)
Pointus : Jean Patry (Jastrzebski Wegiel, POL), Stephen Boyer (Rzeszow, POL)
Réceptionneurs-attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, POL), Trévor Clévenot (Zawiercie, POL), Yacine Louati (Rzeszow, POL), Timothée Carle (Berlin, ALL), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara, TUR)
Centraux : Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson, FRA), Daryl Bultor (Saint-Jean d'Illac, FRA), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova, ITA), Nicolas Le Goff (Montpellier, FRA)
Le staff : Andrea Giani (entraineur), Roberto Ciamarra (entraîneur adjoint), Loïc Geiler (entraineur adjoint), Pascal Foussard (manager), Josselin Laffond (médecin), Sébastien Viau et Romain Raulet-Orfanotti (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Paolo Perrone et Valentin Routeau (statisticiens)
Programme et résultats :
Poule D, Tel Aviv (Israël)
Mercredi 30 août : Turquie /France 0-3 (20-25, 28-30, 25-27) Les stats
Jeudi 31 août : France/Portugal 3-1 (25-21, 25-27, 25-19, 25-15) Les stats
Samedi 2 septembre : Israël/France 0-3 (21-25, 27-29, 17-25) Les stats
Lundi 4 septembre : France/Roumanie 1-3 (23-25, 25-16, 18-25, 21-25) Les stats
Mardi 5 septembre : Grèce/France 0-3 (19-25, 22-25, 17-25) Les stats
Huitièmes et quarts de finale à Varna (Bulgarie) :
Vendredi 8 septembre : France/Bulgarie 3-0 (25-21, 25-21, 25-15) Les stats
Lundi 11 septembre : France/Roumanie 3-0 (25-22, 25-14, 27-25) Les stats
Demi-finales et finales à Rome (Italie) :
Jeudi 14 septembre : France/Italie ou Pays-Bas
Samedi 16 septembre : finale pour la troisième place et finale
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