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08/09/2023
EuroVolley : Les Bleus éteignent la Bulgarie
L’équipe de France est en quarts de finale de l’EuroVolley 2023 ! Opposés vendredi soir en huitièmes de finale à la Bulgarie devant son public de Varna, les champions olympiques ont complètement étouffé leurs adversaires pour s’imposer en trois sets (25-21, 25-21, 25-15). Ils retrouveront lundi la Roumanie, qui les avait battus en phase de poules, avec pour enjeu une place dans le dernier carré à Rome.
Il n’y a pas eu photo ! Pour ce huitième de finale de l’EuroVolley face à la Bulgarie chez elle, on promettait l’enfer à une équipe de France qui, si elle avait terminé première de sa poule à Tel-Aviv, était escortée de quelques doutes en raison notamment d’une défaite inattendue contre la Roumanie. Le feu a finalement été circonscrit par les hommes d’Andrea Giani qui, s’ils ont été un peu chahutés dans le premier set, ont su réagir au bon moment pour empocher cette manche et les deux suivantes en faisant constamment la course en tête.
Percutants au service (8 aces en tout), avec plusieurs séries - notamment d’Antoine Brizard et de Yacine Louati -, très présents en défense et au soutien, et s’appuyant sur un Barthélémy Chinenyeze qui constitue l’assurance tous risques dès que la patrie est en danger (meilleur marqueur du match avec 13 points, 10/13 en attaque et 3 blocs), les Bleus ont en outre une nouvelle fois montré qu’ils formaient un vrai groupe avec des entrées décisives, impulsées par Andra Giani, récompensé de ses choix.
On pense à celle au service d’Earvin Ngapeth en fin de premier set, alors que les Bulgares étaient devant au score (14-16), et qui a permis aux Tricolores, grâce à deux puissants engagements du MVP des JO de Tokyo convertis par deux blocs magistraux de Yacine Louati, puis à un ace, de passer pour de bon devant et de remporter la première manche (25-21).
Avec le gain de ce premier set, les choses sont devenues plus faciles pour les Bleus qui n’ont jamais relâché l’étreinte, se montrant solides dans tous les compartiments du jeu. Et même si les partenaires de Tsvetan Sokolov ont réussi à recoller à deux longueurs en fin de deuxième manche (23-21), les hommes d'Andrea Giani n’ont jamais tremblé, Timothée Carle leur donnant deux sets d’avance (25-21).
Les Bulgares ont alors abdiqué, brisés d’entrée de troisième set sur une nouvelle grosse série au service d’Antoine Brizard (9-3) et incapables de trouver la solution face aux missiles de Barthélémy Chinenyeze et à la puissance d’un Stephen Boyer auteur lui aussi d’une bonne entrée (6 points) au relais de Jean Patry, plus en difficulté en attaque. C’est à Timothée Carle, très régulier (10 points), qu’est revenu le mot de la fin (25-15), les Bleus se lançant alors dans une joyeuse sarabande pour fêter cette qualification pour les quarts de finale, la quatrième en dix ans (après 2013, 2015 et 2019).
Pas d’excès d’enthousiasme pour autant une demi-heure plus tard dans le bus les ramenant du Palais de la Culture et des Sports de Varna vers leur hôtel, sur les bords de la Mer Noire, preuve que cette qualification n’est aux yeux des champions olympiques qu’une étape vers Rome, théâtre la semaine prochaine du Final Four de cet Euro, leur objectif déclaré avant la compétition. Pour cela, ils devront prendre leur revanche, lundi et toujours à Varna, sur la Roumanie, invitée surprise des quarts de finale (victoire 3-2 en huitièmes contre la Croatie), et la seule équipe qui les a battus jusqu’ici.
Les réactions :
Barthélémy Chinenyeze, central de l’équipe de France : "Le match de ce soir, c’est nous ! On s’est reconnus, c’est comme ça qu’on joue, c’est notre niveau de jeu, avec de la pression au service, au bloc, des défenses, on a énormément défendu aujourd’hui, on ne voulait pas laisser tomber un ballon, on a été hyper agressifs. On a montré qu’on était au niveau dans les matchs importants, maintenant, il faut que ce soit le cas jusqu’à la fin. Les ambiances comme ça, ça aide, on est une équipe qui aime jouer sur la folie, qu’on ait 5000 supporters contre ou avec nous, ça va toujours nous aider, par rapport à une salle vide, comme en Israël. Contre la Roumanie, l’ambiance sera sans doute différente, il faudra qu’on se concentre sur nous et qu’on joue notre jeu, comme on l’a fait ce soir. On a une revanche à prendre contre cette équipe qui joue très bien depuis le début et a montré beaucoup de qualités, c’est incroyable de les retrouver en quarts de finale, c’est inattendu, mais ça veut dire qu’ils ont des armes et qu’ils méritent d’être en quarts de finale."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas commencé un match avec la boule au ventre, de la bonne nervosité, qu’on retrouve sur les grands matchs, ce soir, c’était le cas, et on voit que ça nous réussit bien. Contrairement aux autres matchs, on a réussi à leur mettre beaucoup de pression au service, ça a créé des situations négatives chez eux et nous a permis aussi de mettre de la pression au bloc, c’est ce qui était prévu dans le plan de jeu, quand ça marche, c’est top. L’entrée d’Earvin a fait du bien, on n’était pas au courant ! Il s’entraînait et servait bien, après, c’est Earvin, c’est une belle réponse pour tous ceux qui le critiquent quand il joue moins bien, ils oublient vite tout ce qu’il a donné pour cette équipe et il continue à donner. Maintenant, on va retrouver la Roumanie, c’est la surprise de cet Euro, on s’attendait à ce qu’ils perdent contre la Croatie, cette qualification est historique pour eux, il va falloir ne pas retomber dans le piège, mais c’est un quart de finale, ça n’a rien à voir avec un match de poule. Il va falloir tenir en réception parce qu’ils servent bien, mais ça on sait faire, je pense que tout dépendra de la manière dont on va aborder le match, avec quel état d’esprit on va rentrer sur le terrain."
Percutants au service (8 aces en tout), avec plusieurs séries - notamment d’Antoine Brizard et de Yacine Louati -, très présents en défense et au soutien, et s’appuyant sur un Barthélémy Chinenyeze qui constitue l’assurance tous risques dès que la patrie est en danger (meilleur marqueur du match avec 13 points, 10/13 en attaque et 3 blocs), les Bleus ont en outre une nouvelle fois montré qu’ils formaient un vrai groupe avec des entrées décisives, impulsées par Andra Giani, récompensé de ses choix.
On pense à celle au service d’Earvin Ngapeth en fin de premier set, alors que les Bulgares étaient devant au score (14-16), et qui a permis aux Tricolores, grâce à deux puissants engagements du MVP des JO de Tokyo convertis par deux blocs magistraux de Yacine Louati, puis à un ace, de passer pour de bon devant et de remporter la première manche (25-21).
Avec le gain de ce premier set, les choses sont devenues plus faciles pour les Bleus qui n’ont jamais relâché l’étreinte, se montrant solides dans tous les compartiments du jeu. Et même si les partenaires de Tsvetan Sokolov ont réussi à recoller à deux longueurs en fin de deuxième manche (23-21), les hommes d'Andrea Giani n’ont jamais tremblé, Timothée Carle leur donnant deux sets d’avance (25-21).
Les Bulgares ont alors abdiqué, brisés d’entrée de troisième set sur une nouvelle grosse série au service d’Antoine Brizard (9-3) et incapables de trouver la solution face aux missiles de Barthélémy Chinenyeze et à la puissance d’un Stephen Boyer auteur lui aussi d’une bonne entrée (6 points) au relais de Jean Patry, plus en difficulté en attaque. C’est à Timothée Carle, très régulier (10 points), qu’est revenu le mot de la fin (25-15), les Bleus se lançant alors dans une joyeuse sarabande pour fêter cette qualification pour les quarts de finale, la quatrième en dix ans (après 2013, 2015 et 2019).
Pas d’excès d’enthousiasme pour autant une demi-heure plus tard dans le bus les ramenant du Palais de la Culture et des Sports de Varna vers leur hôtel, sur les bords de la Mer Noire, preuve que cette qualification n’est aux yeux des champions olympiques qu’une étape vers Rome, théâtre la semaine prochaine du Final Four de cet Euro, leur objectif déclaré avant la compétition. Pour cela, ils devront prendre leur revanche, lundi et toujours à Varna, sur la Roumanie, invitée surprise des quarts de finale (victoire 3-2 en huitièmes contre la Croatie), et la seule équipe qui les a battus jusqu’ici.
Les réactions :
Barthélémy Chinenyeze, central de l’équipe de France : "Le match de ce soir, c’est nous ! On s’est reconnus, c’est comme ça qu’on joue, c’est notre niveau de jeu, avec de la pression au service, au bloc, des défenses, on a énormément défendu aujourd’hui, on ne voulait pas laisser tomber un ballon, on a été hyper agressifs. On a montré qu’on était au niveau dans les matchs importants, maintenant, il faut que ce soit le cas jusqu’à la fin. Les ambiances comme ça, ça aide, on est une équipe qui aime jouer sur la folie, qu’on ait 5000 supporters contre ou avec nous, ça va toujours nous aider, par rapport à une salle vide, comme en Israël. Contre la Roumanie, l’ambiance sera sans doute différente, il faudra qu’on se concentre sur nous et qu’on joue notre jeu, comme on l’a fait ce soir. On a une revanche à prendre contre cette équipe qui joue très bien depuis le début et a montré beaucoup de qualités, c’est incroyable de les retrouver en quarts de finale, c’est inattendu, mais ça veut dire qu’ils ont des armes et qu’ils méritent d’être en quarts de finale."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas commencé un match avec la boule au ventre, de la bonne nervosité, qu’on retrouve sur les grands matchs, ce soir, c’était le cas, et on voit que ça nous réussit bien. Contrairement aux autres matchs, on a réussi à leur mettre beaucoup de pression au service, ça a créé des situations négatives chez eux et nous a permis aussi de mettre de la pression au bloc, c’est ce qui était prévu dans le plan de jeu, quand ça marche, c’est top. L’entrée d’Earvin a fait du bien, on n’était pas au courant ! Il s’entraînait et servait bien, après, c’est Earvin, c’est une belle réponse pour tous ceux qui le critiquent quand il joue moins bien, ils oublient vite tout ce qu’il a donné pour cette équipe et il continue à donner. Maintenant, on va retrouver la Roumanie, c’est la surprise de cet Euro, on s’attendait à ce qu’ils perdent contre la Croatie, cette qualification est historique pour eux, il va falloir ne pas retomber dans le piège, mais c’est un quart de finale, ça n’a rien à voir avec un match de poule. Il va falloir tenir en réception parce qu’ils servent bien, mais ça on sait faire, je pense que tout dépendra de la manière dont on va aborder le match, avec quel état d’esprit on va rentrer sur le terrain."
Yacine Louati, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : "On savait qu’il fallait attaquer le match le couteau entre les dents, leur montrer qu’il n’y avait pas d’espace, ça a très bien marché. La rentrée d’Earvin en fin de premier set montre qu’on a tout le temps besoin de tout le monde et ça sera comme ça jusqu’à la fin de la compétition. On a retrouvé ce soir une identité qui nous plaît, ça nous a aussi plu de jouer ici, en Bulgarie, dans une salle comble, on prend beaucoup de plaisir comme ça. Maintenant, place à la Roumanie, une équipe qui nous a fait mal au premier tour, j’espère qu’on aura appris de nos erreurs, mais je suis sûr qu’on sera prêts pour ce match."
Les 14 joueurs retenus pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, clubs de la saison 2023/2024) :
Libero : Jénia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, POL), Antoine Brizard (Piacenza, ITA)
Pointus : Jean Patry (Jastrzebski Wegiel, POL), Stephen Boyer (Rzeszow, POL)
Réceptionneurs-attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, POL), Trévor Clévenot (Zawiercie, POL), Yacine Louati (Rzeszow, POL), Timothée Carle (Berlin, ALL), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara, TUR)
Centraux : Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson, FRA), Daryl Bultor (Saint-Jean d'Illac, FRA), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova, ITA), Nicolas Le Goff (Montpellier, FRA)
Le staff : Andrea Giani (entraineur), Roberto Ciamarra (entraîneur adjoint), Loïc Geiler (entraineur adjoint), Pascal Foussard (manager), Josselin Laffond (médecin), Sébastien Viau et Romain Raulet-Orfanotti (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Paolo Perrone et Valentin Routeau (statisticiens)
Programme et résultats :
Poule D, Tel Aviv (Israël)
Mercredi 30 août : Turquie /France 0-3 (20-25, 28-30, 25-27) Les stats
Jeudi 31 août : France/Portugal 3-1 (25-21, 25-27, 25-19, 25-15) Les stats
Samedi 2 septembre : Israël/France 0-3 (21-25, 27-29, 17-25) Les stats
Lundi 4 septembre : France/Roumanie 1-3 (23-25, 25-16, 18-25, 21-25) Les stats
Mardi 5 septembre : Grèce/France 0-3 (19-25, 22-25, 17-25) Les stats
Huitièmes et quarts de finale à Varna (Bulgarie) :
Vendredi 8 septembre (19h30, heure française) : France/Bulgarie 3-0 (25-21, 25-21, 25-15) Les stats
Lundi 11 septembre : France/Roumanie