Accueil >>
HOME
(Miniature) La finale de la Coupe de France masculine vue par Loïc Geiler
Photo : Tours Media / LNV
31/03/2023
La finale de la Coupe de France masculine vue par Loïc Geiler
La finale de la Coupe de France oppose ce dimanche (15h30) à la Halle Georges-Carpentier de Paris Tours, en quête d’un onzième succès dans cette épreuve, et l'équipe surprise de cette édition, Nice, qualifiée pour sa toute première finale. Entraîneur adjoint de l’équipe de France, Loïc Geiler nous aide à décrypter cette rencontre.
Comment voyez-vous cette finale entre Nice et Tours ?
Il y a un favori qui se dégage. Si les Tourangeaux prennent cette rencontre sérieusement, ils devraient s’en sortir sans trop de problème. Ils ont récupéré pas mal de blessés, alors que Nice doit encore jouer sans son passeur, Javier Gonzalez, c’est le jeune Hugo Mora qui joue en ce moment. L’effectif tourne mieux du côté de Tours, on l’a vu sur la dernière journée de championnat (victoire 3-0 du TVB contre Nice, ndlr). Sur un match, on ne sait jamais, mais si Tours aborde bien cette rencontre, je ne vois pas comment cette Coupe pourrait lui échapper.

Quelles sont les forces de ces deux équipes ?
Il y a un bel équilibre du côté de Tours. Ils ont une réception assez stable, où Benjamin Diez fait vraiment du bon boulot depuis le début de la saison. A la pointe, Aboubacar Drame Neto fait une très bonne saison. Du côté de Nice, il y a des centraux d’expérience, ils sont capables d’être assez homogènes au bloc. Cela va dépendre beaucoup de la qualité de service, et de la réussite des serveurs des deux côtés.

Peut-on identifier quelques faiblesses de chaque côté ?
Des faiblesses, je ne sais pas. Sur une finale, tout le monde est capable de se transcender. Comme je l’ai dit, le niveau de base proposé par Tours m’a l’air un cran au-dessus. Il s’agira surtout pour eux d’être sérieux, concentrés, d’afficher une grosse détermination, et il y aura sans doute un titre à la clé de ce match-là. Mais sur un match, un François Rebeyrol, qui a été assez irrégulier cette saison, peut vous poser beaucoup de problèmes s'il est dans un bon jour. C’est l’histoire d’une finale, il faut simplement être au rendez-vous.

La pression peut-elle jouer contre Tours ?
C’est certain que Nice sera beaucoup plus relâché dans sa façon d’aborder le match. Ils pourront provoquer, et tenter leur chance, parce qu’on sait que si les deux équipes jouent à 100%, c’est Tours qui va s’imposer. Il faut que les Niçois trouvent les clés pour faire quelque chose en plus. Sur un match, c’est tout à fait possible. Il faudra que les Tourangeaux restent lucides et patients sur les temps forts niçois pour continuer à développer leur jeu.

Y a-t-il un joueur qui sort du lot dans chacune de ces équipes ?
Du côté niçois, j’aurais parlé de Javier Gonzalez, qui a fait du bien quand il était là, mais il sera absent. Donc on peut parler de Steven Marshall (le réceptionneur-attaquant canadien, ndlr), qui est un peu le stabilisateur, un très bon réceptionneur, avec une belle palette offensive, même s’il manque sans doute un peu de physique pour avoir encore plus d’impact en attaque. Du côté de Tours, j’adore le passeur Zeljko Coric, sa façon de distribuer, de gérer son équipe. Après, il peut y avoir Drame Neto aussi ou le central Nascimento qui peut tirer son équipe dans un bon jour avec toute l’énergie qu’il déploie.