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29/03/2023
Coupe de France : Des finales qui promettent
La Halle Georges-Carpentier de Paris accueillera samedi et dimanche les finales de la Coupe de France. Les féminines ouvriront les festivités le samedi soir avec un match qui s’annonce équilibré entre Béziers et Cannes, tandis que le lendemain après-midi, Tours et Nice se disputeront le trophée masculin.
Samedi 1er avril, 20h30 : Béziers/Cannes, de la revanche dans l’air
25 finales dont 20 victoires d’un côté, 2 finales perdues de l’autre, l’affiche entre Béziers et Cannes peut, si l’on se fie à ces statistiques, paraître déséquilibrée, tant le club azuréen a fait main basse sur la Coupe de France, lancée en 1986. Sauf que si l’on y regarde de plus près, tout porte à croire que cette finale 2023 s’annonce particulièrement disputée. D’abord parce que même si le club azuréen était encore en finale l’année dernière, battu par Le Cannet, il n’est plus aussi dominateur que dans les années 2000-2010, sa vingtième et dernière victoire en Coupe remontant au 10 mars 2018, face à… Béziers.
Ensuite, parce que la formation dirigée par l’Italien Filippo Schiavo vit une saison en dents de scie, entre bon parcours en Coupe de France – éliminations successives de Marcq-en-Barœul, Paris Saint-Cloud et Pays d’Aix Venelles – et résultats moins convaincants en Ligue A, le Racing occupant la huitième place à une journée de la fin de la saison régulière, pas encore assuré de sa qualification pour les playoffs. Autant dire que la Coupe de France constitue une formidable occasion pour les partenaires de la réceptionneuse/attaquante américaine Carli Snyder et de la libero internationale française Juliette Gelin, de donner du baume au cœur à leurs supporters et d’ajouter un trophée à une galerie qui en déborde (21 titres de champion de France également).
Reste que la tâche s’annonce compliquée face à Béziers, qui a dominé son rival cannois deux fois en Championnat cette saison, 3-0 au Palais des Victoires, 3-1 au Four-à-Chaux, pas plus tard que le 12 mars. Un Championnat dont les Angels occupent la quatrième place à l’issue de la 25e journée, à seulement quatre longueurs du leader, Mulhouse. Finaliste de la Coupe à deux reprises, en 2017 et 2018, champion de France en 2018, Béziers est un club qui compte dans le paysage du volley français depuis plus de dix ans, il a bâti cette saison un effectif pour aller au bout, tant en Ligue A qu’en Coupe de France, attirant notamment l’internationale tricolore Amélie Rotar et les Américaines Avery Skinner (réceptionneuse/attaquante), Madison Lilley (passeuse) et Blake Mohler (centrale), venues prêter main forte à la jeune pointue argentine Bianca Cugno ou à la centrale argentine Bianca Farriol. Autant d’atouts qui ne seront pas de trop pour, samedi soir, tenter de soulever la première Coupe de France de l’histoire du club héraultais.
Dimanche 2 avril, 15h30 : Tours/Nice, finale inédite
Comme chez les femmes avec Cannes, la finale de la Coupe de France masculine met en scène le club français le plus titré, Tours, champion de France à huit reprises, vainqueur de la Coupe dix fois, sans compter une victoire historique en Ligue des champions (2005) et une en Coupe de la CEV (2017). Ses derniers trophées datent de 2019 (doublé Coupe-Championnat), preuve que le TVB qui, lors de saison 2021/2022, a disputé (et perdu) trois finales – Ligue A, Coupe, Coupe de la CEV – rencontre une farouche résistance sur le territoire national. Poitiers (sur tapis vert) et Chaumont ont ainsi remporté la Coupe en 2021 et 2022, Cannes et Montpellier ont été sacrés en Championnat.
Reste qu’à chaque fois, le club tourangeau n’était pas loin de grimper sur la dernière marche, preuve de sa constance au plus haut niveau, encore illustrée par sa présence ce dimanche 2 avril à sa quinzième finale de Coupe, après avoir successivement sorti Tourcoing, Montpellier et Narbonne. Premier de Ligue A à l'issue de la saison régulière et donc assuré de jouer la Ligue des champions la saison prochaine, Tours s’appuie sur un effectif très riche, avec le pointu brésilien Aboubacar Drame Neto, le réceptionneur/attaquant argentin Luciano Palonsky, les expérimentés centraux Michael Parkinson (Pays-Bas) et Dmytro Teryomenko (Ukraine), l’indispensable passeur bosnien Zelijko Coric, les internationaux français Pierre Derouillon et Benjamin Diez…
De quoi, sur le papier, faire office de favori face à une équipe de Nice qui disputera la toute première finale de Coupe de France de son histoire, après avoir été s’imposer à Poitiers en demi-finale (3-2). Assurée de son maintien en Ligue A depuis le début du mois de mars (elle a fini 13e de la saison régulière), la formation entraînée par l'ancien passeur international franco-brésilien Rafael Redwitz, et où évolue notamment le réceptionneur/attaquant passé par l’équipe de France lors de l’Euro 2021, François Rebeyrol, a pu tout miser sur la préparation de ce grand rendez-vous qu’elle abordera dans la peau du petit Poucet. Avec une pression sans doute moindre que celle qui pèsera sur les épaules d’un adversaire que les Aigles ont affronté le week-end dernier lors de la dernière journée de la saison régulière de Ligue A, avec à la clé une défaite niçoise 3-0.
25 finales dont 20 victoires d’un côté, 2 finales perdues de l’autre, l’affiche entre Béziers et Cannes peut, si l’on se fie à ces statistiques, paraître déséquilibrée, tant le club azuréen a fait main basse sur la Coupe de France, lancée en 1986. Sauf que si l’on y regarde de plus près, tout porte à croire que cette finale 2023 s’annonce particulièrement disputée. D’abord parce que même si le club azuréen était encore en finale l’année dernière, battu par Le Cannet, il n’est plus aussi dominateur que dans les années 2000-2010, sa vingtième et dernière victoire en Coupe remontant au 10 mars 2018, face à… Béziers.
Ensuite, parce que la formation dirigée par l’Italien Filippo Schiavo vit une saison en dents de scie, entre bon parcours en Coupe de France – éliminations successives de Marcq-en-Barœul, Paris Saint-Cloud et Pays d’Aix Venelles – et résultats moins convaincants en Ligue A, le Racing occupant la huitième place à une journée de la fin de la saison régulière, pas encore assuré de sa qualification pour les playoffs. Autant dire que la Coupe de France constitue une formidable occasion pour les partenaires de la réceptionneuse/attaquante américaine Carli Snyder et de la libero internationale française Juliette Gelin, de donner du baume au cœur à leurs supporters et d’ajouter un trophée à une galerie qui en déborde (21 titres de champion de France également).
Reste que la tâche s’annonce compliquée face à Béziers, qui a dominé son rival cannois deux fois en Championnat cette saison, 3-0 au Palais des Victoires, 3-1 au Four-à-Chaux, pas plus tard que le 12 mars. Un Championnat dont les Angels occupent la quatrième place à l’issue de la 25e journée, à seulement quatre longueurs du leader, Mulhouse. Finaliste de la Coupe à deux reprises, en 2017 et 2018, champion de France en 2018, Béziers est un club qui compte dans le paysage du volley français depuis plus de dix ans, il a bâti cette saison un effectif pour aller au bout, tant en Ligue A qu’en Coupe de France, attirant notamment l’internationale tricolore Amélie Rotar et les Américaines Avery Skinner (réceptionneuse/attaquante), Madison Lilley (passeuse) et Blake Mohler (centrale), venues prêter main forte à la jeune pointue argentine Bianca Cugno ou à la centrale argentine Bianca Farriol. Autant d’atouts qui ne seront pas de trop pour, samedi soir, tenter de soulever la première Coupe de France de l’histoire du club héraultais.
Dimanche 2 avril, 15h30 : Tours/Nice, finale inédite
Comme chez les femmes avec Cannes, la finale de la Coupe de France masculine met en scène le club français le plus titré, Tours, champion de France à huit reprises, vainqueur de la Coupe dix fois, sans compter une victoire historique en Ligue des champions (2005) et une en Coupe de la CEV (2017). Ses derniers trophées datent de 2019 (doublé Coupe-Championnat), preuve que le TVB qui, lors de saison 2021/2022, a disputé (et perdu) trois finales – Ligue A, Coupe, Coupe de la CEV – rencontre une farouche résistance sur le territoire national. Poitiers (sur tapis vert) et Chaumont ont ainsi remporté la Coupe en 2021 et 2022, Cannes et Montpellier ont été sacrés en Championnat.
Reste qu’à chaque fois, le club tourangeau n’était pas loin de grimper sur la dernière marche, preuve de sa constance au plus haut niveau, encore illustrée par sa présence ce dimanche 2 avril à sa quinzième finale de Coupe, après avoir successivement sorti Tourcoing, Montpellier et Narbonne. Premier de Ligue A à l'issue de la saison régulière et donc assuré de jouer la Ligue des champions la saison prochaine, Tours s’appuie sur un effectif très riche, avec le pointu brésilien Aboubacar Drame Neto, le réceptionneur/attaquant argentin Luciano Palonsky, les expérimentés centraux Michael Parkinson (Pays-Bas) et Dmytro Teryomenko (Ukraine), l’indispensable passeur bosnien Zelijko Coric, les internationaux français Pierre Derouillon et Benjamin Diez…
De quoi, sur le papier, faire office de favori face à une équipe de Nice qui disputera la toute première finale de Coupe de France de son histoire, après avoir été s’imposer à Poitiers en demi-finale (3-2). Assurée de son maintien en Ligue A depuis le début du mois de mars (elle a fini 13e de la saison régulière), la formation entraînée par l'ancien passeur international franco-brésilien Rafael Redwitz, et où évolue notamment le réceptionneur/attaquant passé par l’équipe de France lors de l’Euro 2021, François Rebeyrol, a pu tout miser sur la préparation de ce grand rendez-vous qu’elle abordera dans la peau du petit Poucet. Avec une pression sans doute moindre que celle qui pèsera sur les épaules d’un adversaire que les Aigles ont affronté le week-end dernier lors de la dernière journée de la saison régulière de Ligue A, avec à la clé une défaite niçoise 3-0.