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09/05/2023
Un été capital pour les Bleues !
Les joueuses de l’équipe de France ont débuté la préparation pour les trois grandes échéances qui les attendent cet été, la Golden League européenne, la Challenger Cup à Laval et le championnat d’Europe. Le programme s’annonce copieux pour les Bleues d’Emile Rousseaux.
C’est reparti pour un tour ! Alors que les saisons en club se terminent petit à petit, l’équipe de France féminine a déjà débuté la préparation pour un été qui s’annonce à la fois copieux et capital. A un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, les joueuses d’Emile Rousseaux vont disputer trois compétitions qui auront chacune leur importance : la Golden League dès le 4 juin, la Challenger Cup à Laval du 27 au 30 juillet, et enfin le championnat d’Europe à partir du 16 août.
Un vrai challenge pour les Bleues
“Cet été sera extrêmement chargé mais marqué du sceau de l’ambition, avec notamment une échéance importante qui est la Challenger Cup”, explique Emmanuel Fouchet, manager de l’équipe de France féminine. Les Bleues ne feront aucune impasse sur les trois compétitions qui leur sont proposées cette année, même si cela annonce “un vrai challenge” pour les joueuses et pour le staff, qui n’ont jamais connu un calendrier aussi dense, avec très peu de plages de repos possibles pendant quatre mois, et de nombreux déplacements au programme. “C’est le lot de toutes les équipes du top niveau mondial, qui disputent chaque année la Volleyball Nations League et une grande compétition internationale (JO, Mondial, Euro...), poursuit Emmanuel Fouchet. C’est un rythme auquel il faut qu’on s’habitue si l'on veut prétendre intégrer cette catégorie.”
Le début de la préparation
Le travail a débuté du 21 au 30 avril, au CREPS de Toulouse, et se poursuit depuis le 5 mai jusqu’au 12, avec une intégration progressive des joueuses en fonction de leur fin de saison en club. Les Bleues entreront ensuite “en mode pré-compétition” lors d’un stage à Metz (15-22 mai), en compagnie de la Bulgarie, avec au programme un match amical entre les deux équipes ouvert au public le 17 mai au Centre sportif Saint-Symphorien (19h) et un second à huis clos le 19 mai à Terville. Puis Emile Rousseaux et ses joueuses prendront la direction de la Pologne, avec un stage et deux rencontres amicales au programme les 24 et 25 mai. Avec la Bulgarie et la Pologne, ce sont deux formations du Top 10 européen que les Tricolores vont affronter pour se préparer.
La Golden League, un titre à défendre
Un an après avoir décroché son premier grand titre, l’équipe de France défendra sa couronne lors de la Golden League européenne. “C’est une compétition qui nous tient à cœur parce qu’on l’a remportée l’année dernière, et parce qu’elle permet de nous étalonner sur le deuxième groupe européen, explique Emmanuel Fouchet. C’est cette compétition qui nous a permis de grandir ces dernières années.” Les Bleues débuteront contre la Hongrie, avec une rencontre le 4 juin à Metz, puis le match retour à l’extérieur le 10 juin. Ensuite ce sera l’Ukraine, avec un premier match (organisé en Roumanie) le 14 juin, et un retour à Belfort le 18 juin. Pour la phase finale, la CEV a changé le format de la compétition, puisque les demi-finales et la finale se joueront également en matchs aller-retour.
La Challenger Cup à Laval, le grand défi
“C’est peut-être la compétition la plus importante de l’été pour le développement futur de notre équipe nationale”, annonce Emmanuel Fouchet. La Challenger Cup est la compétition qui offre un ticket pour la Volleyball Nations League. Autrement dit, c’est le moyen pour les Bleues d’accéder au rendez-vous du gratin mondial, pour se confronter chaque année aux meilleures sélections de la planète. Héléna Cazaute et ses coéquipières avaient disputé cette Challenger Cup l’an passé, grâce à leur victoire en Golden League. “Un apprentissage un peu douloureux”, se souvient Emmanuel Fouchet, en référence à cette défaite au bout du suspense contre la Colombie en quarts de finale (2-3). Mais la grande nouvelle, c’est que les Bleues joueront cette année à la maison, devant le public de Laval (du 27 au 30 juillet). “La Fédération a fait un effort considérable pour se porter candidate à l’organisation de cette compétition, avec le soutien du département de la Mayenne”, souligne Emmanuel Fouchet. Le plateau n’est pas encore connu, mais il y aura, outre la France qui accueille le tournoi, quatre nations des confédérations Asie-Océane, Afrique, Amérique du Sud et NORCECA, deux qualifiés européens (via la Golden League européenne) et l’équipe qui aura terminé la VNL en position de relégable. Le tout dans un format à élimination directe, avec quarts de finale, demi-finales et finale.
Le championnat d’Europe, pour confirmer
Dans la foulée de la Challenger Cup, les Bleues devront se plonger très rapidement dans la préparation du championnat d’Europe (15 août-3 septembre). Les joueuses d’Emile Rousseaux ont pour objectif de “confirmer le quart de finale d’il y a deux ans à Belgrade”, une performance qui avait illustré les gros progrès de cette équipe sur la scène internationale. Après un passage par Montpellier et un stage en Allemagne, les Tricolores s’envoleront pour l’Estonie, où elles défieront successivement le pays hôte (16 août), l’Espagne (18 août), la Finlande (20 août), la Slovaquie (21 août) et enfin les Pays-Bas (22 août), pour un sacré marathon. La suite de la compétition pourrait les emmener en Italie, pour les huitièmes de finale et les quarts de finale, puis en Belgique pour le dernier carré, si tout se passe pour le mieux.
Le groupe pour la Golden League
Emile Rousseaux a composé un groupe de 26 joueuses pour la Golden League, un contingent élargi pour parer à toute éventualité. Même si rien n’est jamais figé, le staff des Bleues compte s’appuyer sur l’ossature qui s’est imposée depuis environ deux ans. On notera toutefois les apparitions dans le groupe de quatre nouvelles têtes. Il s’agit de la libero Auriane Biemel, qui sort d’une belle saison avec Vandoeuvre-Nancy, et de trois joueuses nées en 2002, la passeuse Enora Danard-Sélosse (IFVB) ainsi que les centrales Aminata Dia (Terville-Florange) et Naomi Ngolongolo (Stade Français Paris St-Cloud).
Les 26 joueuses pour la Golden League :
Réceptionneuses-Attaquantes : Lisa Arbos (Rote Raben Vilsbiburg, ALL), Halimatou Bah (Chamalières), Héléna Cazaute (Chieri, ITA), Sabine Haewegene (Chamalières), Lisa Jeanpierre (Alcobendas, ESP), Leia Ratahiry (Nantes), Amélie Rotar (Béziers)
Centrales : Christina Bauer (Pays d’Aix Venelles), Aminata Dia (Terville-Florange), Eva Elouga (Chamalières), Chloé Mayer (Le Cannet), Naomi Ngolongolo (Stade Français Paris St-Cloud), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Isaline Sager-Weider (Nantes), Amandha Sylves (Florence, ITA)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, ITA), Julie Oliveira Souza (Mulhouse)
Passeuses : Enora Danard-Sélosse (IFVB), Mahé Mauriat (Béziers), Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, SLO)
Liberos : Manon Bernard (Chamalières), Auriane Biemel (Vandoeuvre-Nancy), Juliette Gelin (RC Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)
Un vrai challenge pour les Bleues
“Cet été sera extrêmement chargé mais marqué du sceau de l’ambition, avec notamment une échéance importante qui est la Challenger Cup”, explique Emmanuel Fouchet, manager de l’équipe de France féminine. Les Bleues ne feront aucune impasse sur les trois compétitions qui leur sont proposées cette année, même si cela annonce “un vrai challenge” pour les joueuses et pour le staff, qui n’ont jamais connu un calendrier aussi dense, avec très peu de plages de repos possibles pendant quatre mois, et de nombreux déplacements au programme. “C’est le lot de toutes les équipes du top niveau mondial, qui disputent chaque année la Volleyball Nations League et une grande compétition internationale (JO, Mondial, Euro...), poursuit Emmanuel Fouchet. C’est un rythme auquel il faut qu’on s’habitue si l'on veut prétendre intégrer cette catégorie.”
Le début de la préparation
Le travail a débuté du 21 au 30 avril, au CREPS de Toulouse, et se poursuit depuis le 5 mai jusqu’au 12, avec une intégration progressive des joueuses en fonction de leur fin de saison en club. Les Bleues entreront ensuite “en mode pré-compétition” lors d’un stage à Metz (15-22 mai), en compagnie de la Bulgarie, avec au programme un match amical entre les deux équipes ouvert au public le 17 mai au Centre sportif Saint-Symphorien (19h) et un second à huis clos le 19 mai à Terville. Puis Emile Rousseaux et ses joueuses prendront la direction de la Pologne, avec un stage et deux rencontres amicales au programme les 24 et 25 mai. Avec la Bulgarie et la Pologne, ce sont deux formations du Top 10 européen que les Tricolores vont affronter pour se préparer.
La Golden League, un titre à défendre
Un an après avoir décroché son premier grand titre, l’équipe de France défendra sa couronne lors de la Golden League européenne. “C’est une compétition qui nous tient à cœur parce qu’on l’a remportée l’année dernière, et parce qu’elle permet de nous étalonner sur le deuxième groupe européen, explique Emmanuel Fouchet. C’est cette compétition qui nous a permis de grandir ces dernières années.” Les Bleues débuteront contre la Hongrie, avec une rencontre le 4 juin à Metz, puis le match retour à l’extérieur le 10 juin. Ensuite ce sera l’Ukraine, avec un premier match (organisé en Roumanie) le 14 juin, et un retour à Belfort le 18 juin. Pour la phase finale, la CEV a changé le format de la compétition, puisque les demi-finales et la finale se joueront également en matchs aller-retour.
La Challenger Cup à Laval, le grand défi
“C’est peut-être la compétition la plus importante de l’été pour le développement futur de notre équipe nationale”, annonce Emmanuel Fouchet. La Challenger Cup est la compétition qui offre un ticket pour la Volleyball Nations League. Autrement dit, c’est le moyen pour les Bleues d’accéder au rendez-vous du gratin mondial, pour se confronter chaque année aux meilleures sélections de la planète. Héléna Cazaute et ses coéquipières avaient disputé cette Challenger Cup l’an passé, grâce à leur victoire en Golden League. “Un apprentissage un peu douloureux”, se souvient Emmanuel Fouchet, en référence à cette défaite au bout du suspense contre la Colombie en quarts de finale (2-3). Mais la grande nouvelle, c’est que les Bleues joueront cette année à la maison, devant le public de Laval (du 27 au 30 juillet). “La Fédération a fait un effort considérable pour se porter candidate à l’organisation de cette compétition, avec le soutien du département de la Mayenne”, souligne Emmanuel Fouchet. Le plateau n’est pas encore connu, mais il y aura, outre la France qui accueille le tournoi, quatre nations des confédérations Asie-Océane, Afrique, Amérique du Sud et NORCECA, deux qualifiés européens (via la Golden League européenne) et l’équipe qui aura terminé la VNL en position de relégable. Le tout dans un format à élimination directe, avec quarts de finale, demi-finales et finale.
Le championnat d’Europe, pour confirmer
Dans la foulée de la Challenger Cup, les Bleues devront se plonger très rapidement dans la préparation du championnat d’Europe (15 août-3 septembre). Les joueuses d’Emile Rousseaux ont pour objectif de “confirmer le quart de finale d’il y a deux ans à Belgrade”, une performance qui avait illustré les gros progrès de cette équipe sur la scène internationale. Après un passage par Montpellier et un stage en Allemagne, les Tricolores s’envoleront pour l’Estonie, où elles défieront successivement le pays hôte (16 août), l’Espagne (18 août), la Finlande (20 août), la Slovaquie (21 août) et enfin les Pays-Bas (22 août), pour un sacré marathon. La suite de la compétition pourrait les emmener en Italie, pour les huitièmes de finale et les quarts de finale, puis en Belgique pour le dernier carré, si tout se passe pour le mieux.
Le groupe pour la Golden League
Emile Rousseaux a composé un groupe de 26 joueuses pour la Golden League, un contingent élargi pour parer à toute éventualité. Même si rien n’est jamais figé, le staff des Bleues compte s’appuyer sur l’ossature qui s’est imposée depuis environ deux ans. On notera toutefois les apparitions dans le groupe de quatre nouvelles têtes. Il s’agit de la libero Auriane Biemel, qui sort d’une belle saison avec Vandoeuvre-Nancy, et de trois joueuses nées en 2002, la passeuse Enora Danard-Sélosse (IFVB) ainsi que les centrales Aminata Dia (Terville-Florange) et Naomi Ngolongolo (Stade Français Paris St-Cloud).
Les 26 joueuses pour la Golden League :
Réceptionneuses-Attaquantes : Lisa Arbos (Rote Raben Vilsbiburg, ALL), Halimatou Bah (Chamalières), Héléna Cazaute (Chieri, ITA), Sabine Haewegene (Chamalières), Lisa Jeanpierre (Alcobendas, ESP), Leia Ratahiry (Nantes), Amélie Rotar (Béziers)
Centrales : Christina Bauer (Pays d’Aix Venelles), Aminata Dia (Terville-Florange), Eva Elouga (Chamalières), Chloé Mayer (Le Cannet), Naomi Ngolongolo (Stade Français Paris St-Cloud), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Isaline Sager-Weider (Nantes), Amandha Sylves (Florence, ITA)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, ITA), Julie Oliveira Souza (Mulhouse)
Passeuses : Enora Danard-Sélosse (IFVB), Mahé Mauriat (Béziers), Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, SLO)
Liberos : Manon Bernard (Chamalières), Auriane Biemel (Vandoeuvre-Nancy), Juliette Gelin (RC Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)