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Photo : FIVB
26/08/2022
Mondial 2022 : Les Bleus à l'heure !
L'équipe de France a idéalement débuté son Championnat du monde 2022 en battant l'Allemagne en trois sets (25-22, 28-26, 26-24) vendredi à Ljubljana. Montée en puissance attendue dimanche face à une des deux nations-hôtes de la compétition, la Slovénie.
Et d’un ! Opposée à l’Allemagne ce vendredi pour son premier match de la poule D du Championnat du monde à l’Arena Stozice de Ljubljana, l’équipe de France n’a pas manqué son entrée en matière, infligeant une défaite 3-0 à un adversaire qui ne l’a plus battue en compétition officielle depuis le match pour la troisième place du Championnat du monde 2014.
Le résultat, primordial dans une poule à quatre dont seuls les deux premiers sont assurés de jouer les huitièmes de finale (les quatre meilleurs troisièmes seront également qualifiés), satisfait forcément les joueurs et le staff tricolores qui devaient assumer leur statut de favoris. La manière sans doute un peu moins, même si les Bleus sont tombés sur une Mannschaft qui, n’ayant pas grand-chose à perdre contre les champions olympiques en titre, a joué son va-tout, notamment au service, son arme principale, avec dans le rôle de l’artilleur maison, l’ancien Sétois Moritz Karlitzek, meilleur marqueur du match (17 points).
Reste que dans la difficulté, les vainqueurs de la Volleyball Nations League 2022 ont fait étalage de sacrées ressources mentales, preuve de la confiance qui les habite. Ils se sont offert ainsi deux « remontadas » dans les deux derniers sets, menés 16-23 dans le deuxième puis 18-21 dans le troisième, pour s’imposer 28-26 après avoir sauvé quatre balles de set puis 26-24 sur une ultime attaque d’un Trévor Clevenot dont la série au service à 16-23 dans le deuxième aura été décisive. "Je n’étais pas au top sur mes services jusque-là, j’ai essayé de me concentrer techniquement, ça a bien marché et ça nous a permis de revenir, et comme on croit en nous, ça a fini par passer sur les fins de set", a commenté le réceptionneur/attaquant des Bleus.
Le résultat, primordial dans une poule à quatre dont seuls les deux premiers sont assurés de jouer les huitièmes de finale (les quatre meilleurs troisièmes seront également qualifiés), satisfait forcément les joueurs et le staff tricolores qui devaient assumer leur statut de favoris. La manière sans doute un peu moins, même si les Bleus sont tombés sur une Mannschaft qui, n’ayant pas grand-chose à perdre contre les champions olympiques en titre, a joué son va-tout, notamment au service, son arme principale, avec dans le rôle de l’artilleur maison, l’ancien Sétois Moritz Karlitzek, meilleur marqueur du match (17 points).
Reste que dans la difficulté, les vainqueurs de la Volleyball Nations League 2022 ont fait étalage de sacrées ressources mentales, preuve de la confiance qui les habite. Ils se sont offert ainsi deux « remontadas » dans les deux derniers sets, menés 16-23 dans le deuxième puis 18-21 dans le troisième, pour s’imposer 28-26 après avoir sauvé quatre balles de set puis 26-24 sur une ultime attaque d’un Trévor Clevenot dont la série au service à 16-23 dans le deuxième aura été décisive. "Je n’étais pas au top sur mes services jusque-là, j’ai essayé de me concentrer techniquement, ça a bien marché et ça nous a permis de revenir, et comme on croit en nous, ça a fini par passer sur les fins de set", a commenté le réceptionneur/attaquant des Bleus.
Qui a terminé deuxième marqueur tricolore du jour avec 12 points (59% en attaque) derrière un Earvin Ngapeth qui aura souvent soufflé le chaud sur le terrain (15 points), notamment au service. Un de ses 4 aces a ainsi offert la balle de deuxième manche aux Bleus, conclue par Barthélémy Chinenyeze (7 points, dont 3 blocs) qui aura de son côté été décisif dans le money-time de la troisième. A l’arrivée, cette victoire en trois sets et 1h26 lance idéalement la compétition des hommes d’Andrea Giani. Après l'Allemagne, ce dernier va, dimanche dans la même salle, retrouver l’autre sélection qu’il a auparavant dirigée, la Slovénie, vice-championne d’Europe avec lui en 2015, puis, après son départ, en 2019 et 2021.
Dans une salle qui sera acquise à la cause adverse, ce choc s’annonce comme un véritable test pour les partenaires d’Antoine Brizard qui ne sont cependant jamais meilleurs que dans ce genre de contexte hostile.
Les réactions :
Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "Ça a été difficile de se mettre dans le rythme, parce que les Allemands ont très bien joué. Même s’ils ne font pas beaucoup d’aces, ils nous ont bien embêtés avec leur service, on a rarement eu de très bonnes situations à exploiter pour notre organisation offensive, et derrière, avec leurs grands gabarits, ils nous ont gênés. Ils ont bien attaqué, ils ont en revanche une qualité de réception moindre que la nôtre, ce qui fait qu’on a eu au final un meilleur side-out qu’eux (points sur service adverse). On a été bons dans les money-time, les joueurs ont réussi à rester sereins et à se réveiller quand il le fallait, bravo ! C’est un avertissement sans frais, mais un premier match est toujours délicat pour se mettre dans le rythme, ça manquait un peu d’énergie, il a suffi qu’à un moment donné, un Allemand nous regarde avec un sourire de travers pour lancer la machine collective et redonner à l’équipe l’énergie dont elle a besoin pour être à son meilleur niveau. La perfection n’existe pas, mais on gagne et on se projette sur la suite avec des données à analyser en vue du prochain match."
Trévor Clevenot, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : "L’objectif est rempli, on savait que les Allemands allaient nous mettre beaucoup de pression au service et prendre des risques, c’est ce qui s’est passé, forcément le duel service/réception s’est équilibré, dans ce cas, le match devient compliqué. Mais on s’en sort au courage et à la niaque, c’est vraiment une bonne chose de gagner 3-0 contre une belle équipe d’Allemagne."
Jenia Grebennikov, libéro de l’équipe de France : "On savait que ce serait un match dangereux contre des Allemands qui jouent très bien, ont un gros service, ils n’avaient rien à perdre contre nous, donc ils ont tout lâché. On a été menés dans les deuxième et troisième sets, mais on a fait le nécessaire pour revenir avec notre bloc/défense/service, c’était important, ça nous donne de la confiance, on sait qu’on est capables de faire tourner un match à chaque moment. On est contents de ce résultat. 3-0, c’est net, mais si on regarde chaque set, c’était très serré. On ne fait pas un match extraordinaire, mais on a été très propres à quelques moments. C’est le premier match, c’était important de rentrer de la meilleure des manières dans la compétition. Peut-être qu’on n’a pas développé un jeu incroyable, mais on a fait le nécessaire."
LE PROGRAMME DES BLEUS AU CHAMPIONNAT DU MONDE (26 oût-11 septembre) :
1er tour (poule D à Ljubljana) :
26 août : France/Allemagne 3-0 (25-22, 28-26, 26-24)
La feuille de match
Les photos
28 août (20h30) : France/Slovénie
30 août (17h30) : France/Cameroun
LA LISTE DES 14 JOUEURS POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE (clubs de la saison 2022/2023) :
1 - CHINENYEZE Barthélémy - Central - 28/02/98 - Lube Civitanova (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libéro - 13/08/90 - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - Milan (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
7 - TILLIE Kevin - Récep/Attaquant - 02/11/90 - Varsovie (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - Modène (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/1994 - Piacenza (ITA)
12 - BOYER Stéphen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - Montpellier
15 - HENRY Médéric - Central - 20/06/95 - Le Plessis Robinson
17 - CLEVENOT Trevor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
19 - LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - Fenerbahce (TUR)
20 - DIEZ Benjamin - Libéro - 04/04/98 - Tours
25 - JOUFFROY Quentin - Central - 05/07/93 - Narbonne
LE STAFF :
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneurs adjoints : Roberto CIAMARRA et Loïc GEILER
Manager : Caroline THOMAS
Médecin : Josselin LAFFOND
Kiné : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticiens : Paolo PERRONE et Valentin ROUTEAU
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