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Photo : FIVB
30/09/2022
Elite 16 de paris : Les Français la tête haute
Les trois duos français en lice dans le main draw du Beach Pro Tour Elite 16 de Paris ont vu leur parcours s’arrêter vendredi à l’issue de la phase de poules, mais tous auront apprécié de jouer à Roland-Garros, notamment Julien Lyneel et Rémi Bassereau qui, pour leur tout premier tournoi international de beach, auront montré de belles choses.
Clap de fin pour les Français à Roland-Garros ! Logiquement au vu de leur classement mondial par rapport aux équipes engagées sur le Beach Pro Tour Elite 16 (plus haut niveau mondial), les trois duos tricolores conviés dans le tableau principal ne sont pas parvenus à se qualifier pour les quarts de finale. Cela n’est pas passé très loin pour Youssef Krou et Arnaud Gauthier-Rat qui, après être parvenus mercredi à sortir du piège des qualifications, quittent le tournoi avec une victoire pour deux défaites.
Jeudi, les deux n°1 tricolores au classement mondial (42e) avaient frôlé la victoire face aux Qatariens Younousse Cherif/Tijan Ahmed, médaillés de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo, se procurant une balle de match avant de s’incliner en trois sets (21-23, 23-21, 18-16). Vendredi, ils sont parvenus à entretenir l’espoir d’une qualification pour les quarts de finale en battant les Néerlandais Leon Luini/Ruben Penninga, n°16 au classement mondial (16-21, 23-21, 15-11), avant de s’incliner lors de leur dernier match de la poule C face aux redoutables Italiens Paolo Nicolai/Samuele Cottafava, têtes de série n°3 du tournoi (21-12, 21-15).
"On passe à côté de ce dernier match, mais ils ont fait un super match et ont mérité de nous battre, a commenté Arnaud Gauthier-Rat. Des regrets ? Evidemment, si on avait battu les Qataris jeudi, on aurait pu finir premiers de poule et se qualifier pour les quarts de finale. C’est un peu frustrant de ne pas sortir de la poule, mais je suis content du niveau de jeu qu’on a proposé, qui a été stable sur tout le tournoi, on a réussi à sortir des qualifications, ce qui n’était pas évident, ça reste un tournoi positif."
L’autre paire masculine engagée, composée de Julien Lyneel et Rémi Bassereau, qui faisait sur ce tournoi parisien ses grands débuts internationaux en beach-volley - ils jouaient encore en indoor en mai dernier –, a affiché de belles promesses à un niveau que l'un comme l'autre découvraient totalement. Battus vendredi par les Polonais Michal Bryl/Bartosz Losiak, n°2 mondiaux, à qui ils ont failli prendre le deuxième set (21-13, 22-20), les deux anciens réceptionneurs/attaquants de Montpellier et de Narbonne ont rivalisé ce vendredi face aux Australiens Izac Carracher/Mark Nicolaidis, finalement vainqueurs en trois sets (21-18, 16-21, 15-12), avant de logiquement s’incliner face aux n°3 mondiaux, les Néerlandais Alexander Brouwer/Robert Meeuwsen (21-18, 21-12).
"Ce soir, il y avait un cran d’écart, on l’a bien ressenti, surtout sur le second set, ils n’ont jamais été inquiets, ont joué leur jeu en faisant très peu de fautes, ils ont déroulé, ils ont été meilleurs, tout simplement, constatait à la sortie du court, Julien Lyneel. Maintenant, même si on se prend 12 sur le dernier set du dernier match, j’ai envie de tirer un bilan positif de ce tournoi qui a été riche d’enseignements. On a joué les n°2 et n°3 mondiaux, on ne pouvait pas rêver mieux pour apprendre, on sait ce qu’il nous reste à travailler pour progresser."
Dans le tableau féminin, les actuelles n°1 tricolores, Lézana Placette et Alexia Richard, sortent quant à elles la tête haute d’un rendez-vous qu’elles avaient mal abordé en s’inclinant assez nettement face à deux paires suisses, Nina Brunner/Tanja Hüberli, vice-championnes d’Europe (21-15, 21-6), et Esmée Böbner/Zoé Vergé-Dépré (21-15, 21-13). Opposées vendredi soir aux Italiennes Marta Menegatti/Valentina Gottardi, têtes de série n°5, elles ont su au forceps, après avoir sauvé une balle de match, aller chercher une victoire insuffisante pour jouer les quarts de finale mais qui leur permet de quitter Paris avec les honneurs (19-21, 21-13, 16-14).
"Ce soir, l’objectif était de jouer libérées, ce qu’on n’a pas réussi à faire sur les matchs précédents, je pense que ça s’est vu. On est une équipe qui aime jouer avec le public, il était franchement génial ce soir, ça m’a énormément touchée de voir autant de gens pour nous soutenir, c’était vraiment beau, je suis très fière de notre équipe. On ne part pas d’ici avec les objectifs attendus, mais avec une super victoire, la tête haute", se réjouit Alexia Richard. Même son de cloche pour sa coéquipière Lézana Placette : "C’était important de montrer qu’on avait le niveau des tournois Elite 16, cette victoire nous a reboostées. On a aussi pris l’expérience de jouer à domicile, on a vécu des émotions qu’on n’avait jamais connues avant, c’est très important pour la suite des échéances. Et on pourra dire qu’on a gagné un match à Roland-Garros, pas tout le monde ne peut dire ça !"
Jeudi, les deux n°1 tricolores au classement mondial (42e) avaient frôlé la victoire face aux Qatariens Younousse Cherif/Tijan Ahmed, médaillés de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo, se procurant une balle de match avant de s’incliner en trois sets (21-23, 23-21, 18-16). Vendredi, ils sont parvenus à entretenir l’espoir d’une qualification pour les quarts de finale en battant les Néerlandais Leon Luini/Ruben Penninga, n°16 au classement mondial (16-21, 23-21, 15-11), avant de s’incliner lors de leur dernier match de la poule C face aux redoutables Italiens Paolo Nicolai/Samuele Cottafava, têtes de série n°3 du tournoi (21-12, 21-15).
"On passe à côté de ce dernier match, mais ils ont fait un super match et ont mérité de nous battre, a commenté Arnaud Gauthier-Rat. Des regrets ? Evidemment, si on avait battu les Qataris jeudi, on aurait pu finir premiers de poule et se qualifier pour les quarts de finale. C’est un peu frustrant de ne pas sortir de la poule, mais je suis content du niveau de jeu qu’on a proposé, qui a été stable sur tout le tournoi, on a réussi à sortir des qualifications, ce qui n’était pas évident, ça reste un tournoi positif."
L’autre paire masculine engagée, composée de Julien Lyneel et Rémi Bassereau, qui faisait sur ce tournoi parisien ses grands débuts internationaux en beach-volley - ils jouaient encore en indoor en mai dernier –, a affiché de belles promesses à un niveau que l'un comme l'autre découvraient totalement. Battus vendredi par les Polonais Michal Bryl/Bartosz Losiak, n°2 mondiaux, à qui ils ont failli prendre le deuxième set (21-13, 22-20), les deux anciens réceptionneurs/attaquants de Montpellier et de Narbonne ont rivalisé ce vendredi face aux Australiens Izac Carracher/Mark Nicolaidis, finalement vainqueurs en trois sets (21-18, 16-21, 15-12), avant de logiquement s’incliner face aux n°3 mondiaux, les Néerlandais Alexander Brouwer/Robert Meeuwsen (21-18, 21-12).
"Ce soir, il y avait un cran d’écart, on l’a bien ressenti, surtout sur le second set, ils n’ont jamais été inquiets, ont joué leur jeu en faisant très peu de fautes, ils ont déroulé, ils ont été meilleurs, tout simplement, constatait à la sortie du court, Julien Lyneel. Maintenant, même si on se prend 12 sur le dernier set du dernier match, j’ai envie de tirer un bilan positif de ce tournoi qui a été riche d’enseignements. On a joué les n°2 et n°3 mondiaux, on ne pouvait pas rêver mieux pour apprendre, on sait ce qu’il nous reste à travailler pour progresser."
Dans le tableau féminin, les actuelles n°1 tricolores, Lézana Placette et Alexia Richard, sortent quant à elles la tête haute d’un rendez-vous qu’elles avaient mal abordé en s’inclinant assez nettement face à deux paires suisses, Nina Brunner/Tanja Hüberli, vice-championnes d’Europe (21-15, 21-6), et Esmée Böbner/Zoé Vergé-Dépré (21-15, 21-13). Opposées vendredi soir aux Italiennes Marta Menegatti/Valentina Gottardi, têtes de série n°5, elles ont su au forceps, après avoir sauvé une balle de match, aller chercher une victoire insuffisante pour jouer les quarts de finale mais qui leur permet de quitter Paris avec les honneurs (19-21, 21-13, 16-14).
"Ce soir, l’objectif était de jouer libérées, ce qu’on n’a pas réussi à faire sur les matchs précédents, je pense que ça s’est vu. On est une équipe qui aime jouer avec le public, il était franchement génial ce soir, ça m’a énormément touchée de voir autant de gens pour nous soutenir, c’était vraiment beau, je suis très fière de notre équipe. On ne part pas d’ici avec les objectifs attendus, mais avec une super victoire, la tête haute", se réjouit Alexia Richard. Même son de cloche pour sa coéquipière Lézana Placette : "C’était important de montrer qu’on avait le niveau des tournois Elite 16, cette victoire nous a reboostées. On a aussi pris l’expérience de jouer à domicile, on a vécu des émotions qu’on n’avait jamais connues avant, c’est très important pour la suite des échéances. Et on pourra dire qu’on a gagné un match à Roland-Garros, pas tout le monde ne peut dire ça !"
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