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(Miniature) Earvin Ngapeth : « Je suis bien dans ma peau »
Photo : Julien Crosnier / FFVolley
11/09/2021
Earvin Ngapeth : « Je suis bien dans ma peau »
A l’image de l’équipe de France, qui a réussi un carton plein lors de la phase de poules de l’EuroVolley 2021, Earvin Ngapeth s’est montré très à son affaire lors des cinq matchs gagnés à Tallinn. Affûté physiquement, motivé par l’arrivée à la tête des Bleus de Bernardinho, souriant, le réceptionneur/attaquant aborde la phase à élimination directe avec ambition et décontraction.
Revenons d’abord sur le premier tour de cet EuroVolley, vos résultats sont-ils conformes à ce que tu attendais ?
Après les Jeux, on se disait que ça allait être compliqué de repartir, et finalement à Belfort, c’est revenu doucement et il y a eu le changement de staff qui a insufflé une nouvelle dynamique. A l’arrivée, je trouve qu’on a super bien joué lors de ce premier tour, on a été très libérés, sans pression, on surfe un peu sur la vague des Jeux, on prend du plaisir. Je ne dirais pas que je suis étonné, mais un mois après les Jeux, ça ne me paraissait pas évident de rentrer dans le tournoi comme ça, donc je suis plutôt super content. Ce premier tour nous a permis de reprendre le rythme de la compétition, c’est bien.

Nicolas Le Goff disait cette semaine que le fait de vous retrouver alors que vous étiez tous partis chacun dans votre coin au retour des Jeux vous avait aidés à vous relancer en vue de cet Euro, tu es d’accord ?
Oui, c’est clair, même si on ne s’est pas trop quittés, parce qu’on est tous restés super connectés avec notre groupe WhatsApp. Mais c’est vrai qu’on était contents de se retrouver, et surtout, on avait hâte de voir ce que ça allait donner avec le nouveau staff et avec Bernardinho. A Belfort, on n’a pas beaucoup touché le ballon, on a surtout fait du travail physique pour reprendre et pouvoir tenir sur cette compétition qui est longue, et ça se passe super bien.

Quels sont les rapports que tu avais avec Bernardinho, avant qu’il n'arrive à la tête de l’équipe de France ?
Je suis très proche de Bruno (son fils, passeur et capitaine du Brésil), donc quand il venait le voir à Modène, ce qui arrivait souvent (Bruno y a évolué quatre saisons et y a resigné, comme Earvin Ngapeth), on a eu le temps de se connaître et on a beaucoup discuté. Après, en tant qu’entraîneur, je ne le connaissais pas, mais je savais que c’était un monument dans le monde du volley, c’est vraiment la meilleure personne qu’on pouvait avoir après ces dix années avec Laurent. Pour repartir tout de suite, il fallait un nom, quelqu’un de charismatique, qui gagne. L’objectif, c’est de préparer les Jeux à Paris, lui les a gagnés, il sait ce que c'est de faire des Jeux dans son pays, c’était la meilleure chose qui pouvait nous arriver. Même si on n’a pas eu beaucoup de repos après les Jeux, on avait tous hâte que ça commence avec lui. C’est quelque chose d’énorme pour les Français d’avoir un entraîneur comme ça.

Qu’as-tu découvert chez lui depuis que vous avez entamé la préparation de cet Euro le 23 août à Belfort ?
On n’a pas eu beaucoup de temps encore pour vraiment mieux se connaître, mais tu vois sur le banc – et on le voyait déjà quand on était adversaires – que c’est quelqu’un qui vit les émotions à 100%, ça change beaucoup de Laurent qui intériorisait pas mal. Lui vit à fond les matchs et les entraînements, le fait qu’il mette beaucoup de rythme dans les entraînements, beaucoup de dynamisme, nous a aussi aidés à nous relancer.

Tu vis aussi les matchs à 100%, vous vous êtes bien trouvés ?
Oui, on va devoir se calmer l’un et l’autre ! Tu as vu quand il y a eu la petite erreur d’arbitrage (contre l’Allemagne), il était comme un fou sur l’arbitre, moi aussi, il m’a calmé, après, ça a été mon tour de le calmer (sourire). Mais franchement, c’est une bonne chose pour le groupe, ça vit.

"Il faut qu’on profite ensemble de ces derniers moments"

A titre personnel, on te sent vraiment bien physiquement et mentalement depuis le début de cet Euro, libéré et souriant, es-tu d’accord ?
Oui, je suis bien dans ma peau, ça se passe super bien avec le nouveau staff et le groupe, mais je pense que c’est l’état d’esprit de tout le monde, on prend beaucoup de plaisir. On sait que c’est important de faire un bon résultat sur cet Euro, mais on a déjà réussi notre été, donc tout ce qu’on fait ici, ce n’est que du bonus. Si on peut aller chercher une médaille, ce sera encore mieux, mais on sait qu’on ne le fera qu’en gardant la banane et le kif qu’on prend sur le terrain.

Cet état d'esprit, c’est vraiment la clé pour vous ?
Oui, surtout aujourd’hui, parce que mentalement, c’est dur, on arrive au bout d’un été qui a été super long, on a fait trois bulles sanitaires... Là, il nous reste quatre matchs, il faut les aborder comme on le fait depuis qu’on est ici, avec l’envie de s’amuser, de kiffer. Hier soir, on se disait : « La fin de l’été approche, on ne va plus se voir pendant six mois, il faut qu’on profite ensemble de ces derniers moments. »

Pour toi, après les émotions du titre olympique, est-ce que cela a tout de suite été une évidence de repartir jusqu’à Paris 2024 ?
Oui, je le savais avant. J’avais eu Bernardinho au téléphone après l'annonce de sa nomination et je lui avais dit que je viendrais quoi qu’il arrive à Tokyo. Et cette envie a été décuplée après les Jeux. Au début, on se disait que ça allait être dur de remettre ça, parce que c’est quand même pas mal de sacrifices avec nos familles, mais on a tellement pris de plaisir aux Jeux qu’on a envie de revivre ça.

Vous affrontez lundi la République tchèque chez elle en huitièmes de finale, as-tu hâte de revivre des matchs avec un peu plus de pression et d’ambiance ?
Oui, on était tous contents de jouer contre la République tchèque chez elle, parce qu’on sait que la salle va être pleine (à demi-jauge pour cet Euro). Après quasiment deux saisons à huis clos, le fait de jouer devant du public, même s’il est contre toi, ça te porte, ça fait du bien.

La République tchèque, ça rappelle forcément votre élimination en barrage d’accession aux quarts de finale lors de l’Euro 2017, pas très loin d’ici, à Katowice, quel souvenir gardes-tu de ce match ?
C’était un Euro très compliqué, un des rares mauvais moments qu’on a eus ces dernières années, l’été avait été long, avec une très longue Ligue Mondiale (que la France avait remportée au Brésil), on avait eu des blessures... Mais c’est du passé. Là, c’est un nouveau groupe, un nouveau staff, une nouvelle compétition, on ne va pas trop y penser et on va aborder ce match avec le couteau entre les dents.

Te projettes-tu sur la suite de la compétition, avec, en cas de victoire, un éventuel quart face à la Slovénie si elle bat la Croatie, puis, si tout se passe bien, de possibles retrouvailles avec la Pologne devant son public ?
On a bien sûr regardé le tableau, mais on sait qu’il faut déjà battre les Tchèques, puis sûrement la Slovénie si elle ne fait pas de faux pas, ça va être deux gros matchs avant de penser à une éventuelle demi-finale contre la Pologne. Mais c’est sûr que si on y arrive, ça va être un truc énorme de jouer une demi-finale contre eux devant leur public.

Et l’après Euro, c’est un peu de repos ou déjà la reprise en club ?
Modène m’attend cinq jours après la fin de l’Euro ! Ça veut dire quasiment pas de vacances. Après, on va reprendre doucement, on en a parlé à Tallinn avec le coach, Andrea Giani, qui entraîne aussi l’Allemagne, mais je vais devoir aller rapidement à Modène. Après, je suis content de revenir (après trois ans à Kazan), de revoir tout le monde, mon frère (Swan) est là-bas, mes enfants sont arrivés hier avec ma femme, Ce retour me fait vraiment plaisir, avec une super équipe, un super staff, ça va être émouvant de revoir les supporters, la présidente. Modène, c’est la grande famille !

Que garderas-tu de tes trois saisons à Kazan ?
C’est important dans une carrière de pouvoir dire qu’on a porté ce maillot, de cocher cette case sur le CV, Kazan est un club de très haut niveau qui a fait des choses énormes. Même s’il n’y a pas eu tous les titres que j’aurais voulu avoir, ça restera une belle expérience.


TOUS LES RÉSULTATS

Poule D en Estonie, Tallinn

03/09/21
19:00 FRANCE / SLOVAQUIE 3-0 (25-22, 25-20, 25-19)
Les stats

05/09/21
18:00 FRANCE / CROATIE 3-0 (25-15, 25-16, 26-24)
Les stats

06/09/21 
19:00 ALLEMAGNE / FRANCE 1-3 (29-31, 25-15, 22-25, 22-25)
Les stats

08/09/21
19:00 FRANCE / LETTONIE 3-0 (25-18, 25-14, 25-17)
Les stats

09/09/21
19:00 ESTONIE / FRANCE (18-25, 17-25, 19-25)
Les stats 


Huitièmes et quarts de finale à Ostrava (République tchèque)

13/09/21 Huitième de finale
19:00 FRANCE / RÉUBLIQUE TCHÈQUE

15/09/21 Quart de finale
1/4 finales à Ostrava

Demi-finales et finales à Katowice (Pologne)



18/09/21 Demi-finales

19/09/21 Finales

 

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INFORMATIONS PRESSE
GROUPE FRANCE

Les 14 joueurs pour l'EuroVolley :

1 - CHINENYEZE Barthelemy - Central - 28/02/98 MILAN (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libero - 13/08/90 - SAINT-PÉTERSBOURG (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - MILAN (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - JASTRZEBSKI WiEGEL (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - MODÈNE (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/94 PIACENZA (ITA)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - MONTPELLIER
16- BULTOR Daryl- Central - 17/11/1995 - TOURCOING
17 - CLEVENOT Trévor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - ANKARA (TUR)
19- LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - FENERBAHCE (TUR)
20- DIEZ Benjamin - Libéro 04/04/98 - PARIS VOLLEY
21 – FAURE Théo – Pointu – 12/10/99 - MONTPELLIER
24 - GUEYE Mousse - Central 11/11/96 CHAUMONT
28-REBEYROL François - Récep/attaquant – 02/07/1999 PLESSIS ROBINSON

Le staff :

Entraîneur : Bernardo ROCHA DE REZENDE
Entraîneur adjoint : Roberley Luiz LEONALDO
Entraîneur adjoint : Mauricio MOTTA PAES
Manager : Frédéric GIBERT
Médecin : Josselin LAFFOND
Kinésithérapeute : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticien : Paolo PERRONE
Statisticien : Valentin ROUTEAU 

 
INFORMATIONS GENERALES

Site de la compétition : eurovolley.eu