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Une poule largement à la portée des Tricolores qui en sont les favoris, même s’ils savent que leurs adversaires ne leur feront aucun cadeau. "On arrive avec beaucoup de confiance, mais on sait qu’on va être vraiment attendus et que tout le monde va vouloir nous battre", confirme le capitaine Benjamin Toniutti. L’entame de tournoi leur réserve donc la Slovaquie, que la France a toujours battue en huit confrontations (la dernière lors de l'Euro 2013), une équipe qui s’est qualifiée en terminant première de sa poule devant la Suisse, la Roumanie et l’Albanie, et est emmenée par un joueur bien connu en France, le réceptionneur/attaquant Matej Patak, passé par Beauvais, Chaumont (avec qui il a été champion de France en 2017), et aujourd’hui à Nancy.
"C’est le premier match, donc c’est toujours un peu délicat, il faut l’aborder avec beaucoup de sérieux, il seront sans doute vraiment libérés alors que nous, nous sommes obligés de gagner et de faire une belle prestation", analyse le Franco-Brésilien Mauricio Paes, nouvel entraîneur adjoint de l’équipe de France auprès de celui qui a succédé juste après les JO à Laurent Tillie, Bernardo Rezende.
Le légendaire entraîneur brésilien, sacré deux fois champion olympique et trois fois champion du monde à la tête de son pays natal, prend peu à peu ses marques à la tête d’une équipe de France qui a eu peu de temps pour se préparer (moins de deux semaines) et s’appuie sur dix des douze champions olympiques (seuls manquent à l’appel Kevin Tillie et Stephen Boyer), complétés par Théo Faure, Benjamin Diez, Mousse Gueye (déjà présents cette saison lors de la Volleyball Nations League) et François Rebeyrol, réceptionneur/attaquant du Plessis-Robinson.
L’objectif sur cette première compétition dans la peau du sélectionneur des Bleus ? "Quand vous avez une équipe championne olympique, ce ne serait pas vrai ni juste de dire qu’on ne va pas se battre pour le titre, répond Bernardinho. Maintenant, nous savons que c’est difficile de repartir après les Jeux Olympiques, pas tant physiquement qu’émotionnellement, car après tant d’émotions, ce n’est pas évident et on sait que les attentes sont fortes. Et l’Euro est une compétition difficile, c’est comme un championnat du monde sans le Brésil, les Etats-Unis, l’Argentine et l’Iran."
La France, du haut de son statut de championne olympique, sera l’une des prétendantes au titre, tout comme le tenant, la Serbie, sacrée il y a deux ans à Paris, la Pologne, revancharde après son élimination en quarts de finale des JO par les Bleus, l’Italie, elle aussi tombée en quarts à Tokyo (face à l’Argentine) et la Russie, battue en finale par les partenaires de Benjamin Toniutti. Bref, la concurrence sera une nouvelle fois très élevée pour les hommes de Bernardinho qui, après le bronze cette saison sur la VNL et l’or à Tokyo, ont sans doute envie de mettre un point d’honneur à une saison d’ores et déjà historique, en la terminant encore sur le podium.