HOME
Actualités FFvolley | ||
Voir tout |
01/09/2021
Les Bleues sortent la tête haute
Le parcours de l’équipe de France féminine lors de l’EuroVolley 2021 s’est arrêté mercredi soir en quarts de finale : les joueuses d’Emile Rousseaux se sont logiquement inclinées face aux doubles tenantes du titre serbes, non sans leur avoir pris le premier set (22-25, 25-18, 25-7, 25-20). Reste que le bilan est excellent pour ces Bleues qui auront été la surprise du tournoi européen.
On leur parlait de mission impossible avant ce quart de finale face au favori de cet EuroVolley, en quête d’un troisième titre continental de rang, les joueuses de l’équipe de France ont, pendant quasiment deux sets, su déjouer les pronostics pour faire douter une équipe serbe qui, pour seulement la deuxième fois de la compétition après son match de poule contre la Russie (3-2), a concédé un set.
En l’occurrence le premier, entamé de la meilleure des manières par les Bleues sur une série au service d’Isaline Sager-Weider (6-1), poursuivi avec la même qualité de service et une Lucille Gicquel redoutable en attaque (7 points sur cette manche pour 9 au total), et conclu avec sang-froid lorsque, une fois les Serbes revenues à un point après une faute de position française (21-20), les filles d’Emile Rousseaux ont repris de la marge sur une attaque en première main signée Amandha Sylves (24-21), avant de conclure (25-22) par la même Lucille Gicquel.
Vexée, la Serbie, rentrée dans la partie sûre de son fait et avec l’appui de son public de la Stark Arena, hausse le ton d’entrée de deuxième set (3-6, puis 11-16), mais point après point, les partenaires d’Amélie Rotar, meilleure marqueuse tricolore de la rencontre (15 points, à 57% en attaque), recollent pour talonner leurs rivales après deux blocs consécutifs signés Isaline Sager-Weider (18-19). Malheureusement pour les Bleues, la passeuse et capitaine Maja Ongjenovic sort alors une série au service qui met au supplice la réception française, les locales inscrivent 6 points de rang (18-25), avant, toujours sur service Ongjenovic, d’en enchaîner sept de plus d'entrée de troisième manche (0-7).
Amandine Giardino a beau alors exhorter ses coéquipières de se réveiller lors d’un temps mort - "On a changé d’état d’esprit, comme si on pensait qu’on allait gagner 3-0" - ce set vire au cavalier seul des partenaires de la star Tijana Boskovic (27 points au total) qui l’emportent largement (7-25) avant de poursuivre sur leur lancée dans le quatrième (10-20 puis 16-23). Le sélectionneur Zoran Terzic décide alors de changer quasiment tout son six, l’équipe de France, au sein de laquelle Halimatou Bah, Leïa Ratahiry, Emilie Respaut, Juliette Gelin puis Lisa Arbos font leur entrée, en profite pour signer une série et revenir à trois longueurs (20-23). Tijana Boskovic revient du coup sur le terrain et la Serbie conclut logiquement ce match (20-25), pour s’offrir une demi-finale face à la Turquie, son adversaire malheureux en finale il y a deux ans.
Les Bleues sortent de leur côté de la Stark Arena avec les honneurs, conscientes d’avoir réalisé un parcours au-delà de leurs objectifs de départ et d'avoir conquis beaucoup de coeurs en France, grâce à une fraîcheur et un état d’esprit combatif qui auront été leur marque de fabrique pendant sept matchs, et assurées, avec cette place en quarts de finale, une première depuis 2013, de disputer le prochain EuroVolley, en 2023, sans avoir à passer par les qualifications. Un pas de plus pour cette jeune équipe de France qui aura été assurément la révélation de cet EuroVolley et en aura sans doute tiré de très riches enseignements sur le chemin qui va la mener jusqu’aux Jeux de Paris 2024.
La réaction d’Emile Rousseaux, sélectionneur de l’équipe de France : « On a joué 40 minutes, le premier set et le deuxième jusqu’à 19-18, à un niveau incroyable par rapport à ce qu’on est habitués à faire, on les a pressées, c’était formidable. J’avais dit avant le match dans le vestiaire qu’il fallait ajouter une dernière touche à un formidable été en essayant de prendre 20 points à chaque set et que, si on arrivait à 20, de voir s’il y aurait la possibilité d’avoir plus. Finalement, on prend le premier set et jusqu’à 19-18 pour la Serbie dans le deuxième, on a un niveau incroyable, on sert bien, on est parfaits en réception, mais derrière, on s’effondre et quand on commence à prendre l’eau, ça devient sévère, c’est ça qu’il va falloir améliorer dans le futur. Mais j’ai des filles qui ont fait énormément cet été, je suis absolument ravi de ce qu’elles ont fait, c’est grand, on s’est convaincus qu’on était capables de menacer énormément d’équipes, il faudra travailler sur la consistance dans le temps, car quand on joue contre des équipes plus à notre portée, on arrive à revenir, mais quand c’est contre des équipes du calibre de la Serbie, ça devient compliqué. Le bilan est au-delà de toute espérance, atteindre les quarts de finale, c’est superbe, c’est juste dommage qu’on ait eu à rejouer la Serbie, mais au vu des 40 premières minutes qu’on a jouées, on se dit qu’il y a une porte qui s’est ouverte, on est capables de faire des choses très bien, voire d’accrocher le meilleur volley européen, ça, c’est incroyable, ces filles m’ont surpris. »
En l’occurrence le premier, entamé de la meilleure des manières par les Bleues sur une série au service d’Isaline Sager-Weider (6-1), poursuivi avec la même qualité de service et une Lucille Gicquel redoutable en attaque (7 points sur cette manche pour 9 au total), et conclu avec sang-froid lorsque, une fois les Serbes revenues à un point après une faute de position française (21-20), les filles d’Emile Rousseaux ont repris de la marge sur une attaque en première main signée Amandha Sylves (24-21), avant de conclure (25-22) par la même Lucille Gicquel.
Vexée, la Serbie, rentrée dans la partie sûre de son fait et avec l’appui de son public de la Stark Arena, hausse le ton d’entrée de deuxième set (3-6, puis 11-16), mais point après point, les partenaires d’Amélie Rotar, meilleure marqueuse tricolore de la rencontre (15 points, à 57% en attaque), recollent pour talonner leurs rivales après deux blocs consécutifs signés Isaline Sager-Weider (18-19). Malheureusement pour les Bleues, la passeuse et capitaine Maja Ongjenovic sort alors une série au service qui met au supplice la réception française, les locales inscrivent 6 points de rang (18-25), avant, toujours sur service Ongjenovic, d’en enchaîner sept de plus d'entrée de troisième manche (0-7).
Amandine Giardino a beau alors exhorter ses coéquipières de se réveiller lors d’un temps mort - "On a changé d’état d’esprit, comme si on pensait qu’on allait gagner 3-0" - ce set vire au cavalier seul des partenaires de la star Tijana Boskovic (27 points au total) qui l’emportent largement (7-25) avant de poursuivre sur leur lancée dans le quatrième (10-20 puis 16-23). Le sélectionneur Zoran Terzic décide alors de changer quasiment tout son six, l’équipe de France, au sein de laquelle Halimatou Bah, Leïa Ratahiry, Emilie Respaut, Juliette Gelin puis Lisa Arbos font leur entrée, en profite pour signer une série et revenir à trois longueurs (20-23). Tijana Boskovic revient du coup sur le terrain et la Serbie conclut logiquement ce match (20-25), pour s’offrir une demi-finale face à la Turquie, son adversaire malheureux en finale il y a deux ans.
Les Bleues sortent de leur côté de la Stark Arena avec les honneurs, conscientes d’avoir réalisé un parcours au-delà de leurs objectifs de départ et d'avoir conquis beaucoup de coeurs en France, grâce à une fraîcheur et un état d’esprit combatif qui auront été leur marque de fabrique pendant sept matchs, et assurées, avec cette place en quarts de finale, une première depuis 2013, de disputer le prochain EuroVolley, en 2023, sans avoir à passer par les qualifications. Un pas de plus pour cette jeune équipe de France qui aura été assurément la révélation de cet EuroVolley et en aura sans doute tiré de très riches enseignements sur le chemin qui va la mener jusqu’aux Jeux de Paris 2024.
La réaction d’Emile Rousseaux, sélectionneur de l’équipe de France : « On a joué 40 minutes, le premier set et le deuxième jusqu’à 19-18, à un niveau incroyable par rapport à ce qu’on est habitués à faire, on les a pressées, c’était formidable. J’avais dit avant le match dans le vestiaire qu’il fallait ajouter une dernière touche à un formidable été en essayant de prendre 20 points à chaque set et que, si on arrivait à 20, de voir s’il y aurait la possibilité d’avoir plus. Finalement, on prend le premier set et jusqu’à 19-18 pour la Serbie dans le deuxième, on a un niveau incroyable, on sert bien, on est parfaits en réception, mais derrière, on s’effondre et quand on commence à prendre l’eau, ça devient sévère, c’est ça qu’il va falloir améliorer dans le futur. Mais j’ai des filles qui ont fait énormément cet été, je suis absolument ravi de ce qu’elles ont fait, c’est grand, on s’est convaincus qu’on était capables de menacer énormément d’équipes, il faudra travailler sur la consistance dans le temps, car quand on joue contre des équipes plus à notre portée, on arrive à revenir, mais quand c’est contre des équipes du calibre de la Serbie, ça devient compliqué. Le bilan est au-delà de toute espérance, atteindre les quarts de finale, c’est superbe, c’est juste dommage qu’on ait eu à rejouer la Serbie, mais au vu des 40 premières minutes qu’on a jouées, on se dit qu’il y a une porte qui s’est ouverte, on est capables de faire des choses très bien, voire d’accrocher le meilleur volley européen, ça, c’est incroyable, ces filles m’ont surpris. »