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13/11/2021
L'interview bleue : Quincy Ayé
Après une année encore tronquée à cause la crise sanitaire, Quincy Ayé vient de disputer deux tournois au Brésil, dont un World Tour 4 étoiles, en compagnie de Youssef Krou, avec qui il n’avait plus été associé depuis 2018. Le gaucher tricolore en profite pour faire le bilan de sa saison, et se projette déjà sur l’année prochaine.
Tu viens de disputer avec Youssef Krou le dernier tournoi World Tour de la saison, un 4 étoiles, où vous sortez des poules avant de perdre en 16e de finale contre les Danois (21-15, 21-18). Quel sentiment domine ?
C’était un peu frustrant, parce qu’on perd contre une équipe face à laquelle on aurait pu gagner, c’était clairement jouable sur le papier. Mais le lendemain, cette équipe-là arrive à battre les favoris du tournoi, les Brésilien Evandro et Alvaro, donc on se dit aussi que ce n’était pas n’importe qui. Finalement, on a fait des bonnes choses, parce que c’était la première fois qu’on rejouait ensemble avec Youssef, après seulement trois semaines de préparation, donc il y a aussi du positif. On a joué ensemble il y a trois ans, il nous restait quelques automatismes, mais contre une équipe comme ça, qui se connait un peu mieux, ça ne suffit pas. Et au-delà de ça, ils étaient mieux dans leur match, ils ont réussi à être plus stables et à trouver des solutions dans les moments importants.
Il y a eu un petit accrochage au filet au premier set, que s’est-il passé ?
Le Danois est totalement retombé dans mon camp, les deux pieds décollés, en essayant d’attraper un ballon. Sauf qu’il y a un contact genou contre genou, j’ai reçu une grosse béquille sur mon tendon. L’arbitre ne nous a même pas donné le point, on n’a pas compris. C’était hyper douloureux pour moi, c’était un point important en plus, ça a un peu changé la donne.
Plus globalement, quel bilan fais-tu de cette tournée au Brésil ?
Il y a eu un petit accrochage au filet au premier set, que s’est-il passé ?
Le Danois est totalement retombé dans mon camp, les deux pieds décollés, en essayant d’attraper un ballon. Sauf qu’il y a un contact genou contre genou, j’ai reçu une grosse béquille sur mon tendon. L’arbitre ne nous a même pas donné le point, on n’a pas compris. C’était hyper douloureux pour moi, c’était un point important en plus, ça a un peu changé la donne.
Plus globalement, quel bilan fais-tu de cette tournée au Brésil ?
C’était le dernier tournoi 4 étoiles, parce que la FIVB a décidé de changer de format, donc on voulait le faire. Au niveau des points, on n’a rien perdu, on n’a rien gagné, mais on a au moins gagné une nouvelle expérience. Et ça nous permet de faire des tournois, parce qu’il n’y en a pas eu beaucoup cette année.
Ça ne doit pas être simple en ce moment, avec le Covid, les voyages compliqués, les tournois qui s’annulent…
Non, ce n’est pas simple. Notre dernier tournoi FIVB World Tour, à part Montpellier qui était en France, remonte au mois de juin. De juin à septembre, on n’a pas fait du tout de World Tour. Donc ça fait effectivement du bien de refaire des tournois.
Sur le terrain, avec Youssef, avez-vous réussi à retrouver vos repères ?
Oui, et heureusement qu’on avait déjà joué ensemble, parce qu’on n’a pu avoir que trois semaines de préparation. C’est un tournoi qui était plus ou moins improvisé, parce qu’il n’était pas prévu par la FIVB, il a été confirmé au dernier moment. On s’est dit : « On y va ! », même ce n’était pas vraiment planifié, on revenait tout juste de vacances. On a voulu tenter le coup. Au final, sortir des poules, perdre en 16e de finale, ce n’est pas une contre-performance, d’autant que Youssef n’a pas beaucoup de compétition dans les pattes ces derniers mois, entre le Covid et sa blessure à l’épaule (en 2020, ndlr). Ça fait quand même du bien de rejouer.
Ça ne doit pas être simple en ce moment, avec le Covid, les voyages compliqués, les tournois qui s’annulent…
Non, ce n’est pas simple. Notre dernier tournoi FIVB World Tour, à part Montpellier qui était en France, remonte au mois de juin. De juin à septembre, on n’a pas fait du tout de World Tour. Donc ça fait effectivement du bien de refaire des tournois.
Sur le terrain, avec Youssef, avez-vous réussi à retrouver vos repères ?
Oui, et heureusement qu’on avait déjà joué ensemble, parce qu’on n’a pu avoir que trois semaines de préparation. C’est un tournoi qui était plus ou moins improvisé, parce qu’il n’était pas prévu par la FIVB, il a été confirmé au dernier moment. On s’est dit : « On y va ! », même ce n’était pas vraiment planifié, on revenait tout juste de vacances. On a voulu tenter le coup. Au final, sortir des poules, perdre en 16e de finale, ce n’est pas une contre-performance, d’autant que Youssef n’a pas beaucoup de compétition dans les pattes ces derniers mois, entre le Covid et sa blessure à l’épaule (en 2020, ndlr). Ça fait quand même du bien de rejouer.
"Paris 2024, c'est déjà du court terme"
Cette saison, tu as joué avec plusieurs partenaires, comme Arnaud Gauthier-Rat et Romain Di Giantommaso, tu as gagné plusieurs tournois du circuit France Beach Volley Series et le World Tour 1 étoile de Montpellier. Quel bilan fais-tu ?
Individuellement, j’ai progressé. J’arrive à être régulier sur le World Tour, à ne pas descendre en-dessous d’un certain niveau. Au bloc notamment, je commence à prendre de l’ampleur, et à avoir une bonne influence sur mon équipe en ayant des bonnes stats, qui montent au fur et à mesure. En réception et à l’attaque, je suis devenu bien plus stable. Mais il faut que je progresse encore au service, c’est important pour atteindre le top niveau. Globalement, je suis content de ma progression individuelle, même si je dois continuer à bosser dur pour atteindre mes objectifs. Collectivement, je n’ai pas atteint ce que je voulais, parce qu’on ne s’est pas qualifiés pour les JO de Tokyo. Ensuite, le championnat de France, ce n’était pas un objectif fondamental, même si j’aurais aimé briller à Arles, on a été surpris par meilleure équipe qui méritait sa victoire (Arthur Canet et Téo Rotar, ndlr). Maintenant, je suis concentré sur la suite.
Quel est le programme justement ?
On rentre ce dimanche en France. On va vite reprendre la préparation hivernale. On va reprendre directement, sans coupure, pour être prêts à jouer les premiers tournois qui vont arriver fin février, début mars, à mon avis.
Le format du World Tour va donc changer ?
Le circuit va être divisé en trois divisions. La première division, Elite 16, sera seulement pour les 16 meilleures paires mondiales, sans qualifications. La deuxième division, ce sera le Challenger. Il y aura 24 équipes dans le tableau principal, et 32 en qualifications. Et la troisième division, ce sera les Futures, avec 16 équipes dans le main draw et 16 équipes en qualifications. Avec nos points, on va commencer en Challenger. Le but, ce sera d’intégrer l'Elite 16 assez rapidement, pour commencer la qualification pour les Jeux Olympiques de Paris dans les meilleures conditions.
Paris 2024, c’est donc ton objectif à long terme, évidemment…
C’est clairement mon objectif, et ce n’est plus du long terme, c’est déjà du court terme. C’est dans deux ans et demi. C’est pour ça aussi qu’on ne va plus couper, parce qu’il faut qu’on s’entraîne dur pour atteindre cet objectif, qui est réalisable (une paire française sera automatiquement qualifiée, une deuxième place est possible à condition de se qualifier). Donc on est à fond, on ne va rien lâcher, parce qu’on a clairement le potentiel pour y arriver. Maintenant, y arriver c’est autre chose. En tout cas, j’y crois à 100%.
Individuellement, j’ai progressé. J’arrive à être régulier sur le World Tour, à ne pas descendre en-dessous d’un certain niveau. Au bloc notamment, je commence à prendre de l’ampleur, et à avoir une bonne influence sur mon équipe en ayant des bonnes stats, qui montent au fur et à mesure. En réception et à l’attaque, je suis devenu bien plus stable. Mais il faut que je progresse encore au service, c’est important pour atteindre le top niveau. Globalement, je suis content de ma progression individuelle, même si je dois continuer à bosser dur pour atteindre mes objectifs. Collectivement, je n’ai pas atteint ce que je voulais, parce qu’on ne s’est pas qualifiés pour les JO de Tokyo. Ensuite, le championnat de France, ce n’était pas un objectif fondamental, même si j’aurais aimé briller à Arles, on a été surpris par meilleure équipe qui méritait sa victoire (Arthur Canet et Téo Rotar, ndlr). Maintenant, je suis concentré sur la suite.
Quel est le programme justement ?
On rentre ce dimanche en France. On va vite reprendre la préparation hivernale. On va reprendre directement, sans coupure, pour être prêts à jouer les premiers tournois qui vont arriver fin février, début mars, à mon avis.
Le format du World Tour va donc changer ?
Le circuit va être divisé en trois divisions. La première division, Elite 16, sera seulement pour les 16 meilleures paires mondiales, sans qualifications. La deuxième division, ce sera le Challenger. Il y aura 24 équipes dans le tableau principal, et 32 en qualifications. Et la troisième division, ce sera les Futures, avec 16 équipes dans le main draw et 16 équipes en qualifications. Avec nos points, on va commencer en Challenger. Le but, ce sera d’intégrer l'Elite 16 assez rapidement, pour commencer la qualification pour les Jeux Olympiques de Paris dans les meilleures conditions.
Paris 2024, c’est donc ton objectif à long terme, évidemment…
C’est clairement mon objectif, et ce n’est plus du long terme, c’est déjà du court terme. C’est dans deux ans et demi. C’est pour ça aussi qu’on ne va plus couper, parce qu’il faut qu’on s’entraîne dur pour atteindre cet objectif, qui est réalisable (une paire française sera automatiquement qualifiée, une deuxième place est possible à condition de se qualifier). Donc on est à fond, on ne va rien lâcher, parce qu’on a clairement le potentiel pour y arriver. Maintenant, y arriver c’est autre chose. En tout cas, j’y crois à 100%.