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25/06/2021
L’interview bleue : Jenia Grebennikov
Avec 11 victoires pour 4 défaites, l’équipe de France, qui a achevé mercredi la phase de poule de la Volleyball Nations League par un succès face à la Pologne (3-2), s’est qualifiée pour le Final Four. A la veille de la demi-finale face au Brésil (samedi 11h30), le libéro des Bleus, Jenia Grebennikov, se confie.
Quel était le sentiment général à l’issue de la victoire sur la Pologne : la satisfaction de se qualifier pour le Final Four ou la « déception » de voir vos petites vacances décalées de quelques jours ?
Après tout le travail qu’on a fourni depuis mai, on était un peu partagés, mais on était quand même très contents, car ça reste un Final Four de VNL qui va nous permettre de prolonger notre préparation pour les Jeux. C’est vrai que ce n’était pas du tout notre objectif au départ, mais c’est la preuve que nous avons bien travaillé en vue des JO, donc moins de jours de vacances, oui, mais un peu plus de prépa pour arriver en forme aux JO et continuer à maintenir notre niveau de jeu.
Justement, au niveau de votre jeu, tu estimes que vous en êtes où aujourd’hui par rapport à l’objectif olympique ?
C’est de mieux en mieux. Au début, les deux premières semaines, comme il y avait une sélection qui se jouait, le coach faisait pas mal tourner, depuis qu’il y a eu l’annonce de la sélection, on rentre un peu plus dans les détails au niveau tactique et technique, mais ça nous a quand même bien permis de nous préparer, surtout qu’on a joué contre de grosses équipes qui seront également aux Jeux. C’est bien de voir où on en est. Maintenant, on ressent vraiment la fatigue, parce que ça fait presque un mois et demi qu’on a commencé la prépa, on n’a eu qu’un jour de repos, mais on sait que c’est pour notre bien, c’est pour arriver au top à Tokyo.
11 victoires pour 4 défaites, le bilan est-il au-delà de ce que vous attendiez ?
Ce qui est rassurant, c’est que les matchs que nous avons perdus, c’était à chaque fois 3-2, ça montre qu’on a toujours bataillé, on aurait pu en gagner certains, mais dans un contexte de prépa, c’est pas mal, je ne m’attendais pas à autant de victoires, je pensais qu’on allait un peu plus galérer. Donc on est satisfaits de notre niveau de jeu, même si tout n’est pas encore bien rodé.
Vous affrontez samedi le Brésil, en demi-finale, est-ce toujours un match à part pour vous ?
Ça va être un match sympa à jouer, d’autant que le Brésil joue souvent avec son même six de départ, ça reste une demi-finale avec une médaille au bout. Les Brésiliens sont des battants, ils ont toujours une grosse envie de gagner, eux aussi se préparent pour les Jeux, on va les retrouver dans un mois dans notre poule à Tokyo, donc il y a tout pour que ce soit un gros match, même si, je le répète, ça reste un match de préparation comme un autre.
Vous les avez battus 3-0 en poule, était-ce l’un de vos meilleurs matchs ?
Disons que c’était un des premiers matchs très intenses qu’on a joués, il y avait beaucoup d’envie dans le groupe, ça faisait un an et demi qu’on n’avait pas joué ce genre de match, on a gagné 3-0 en livrant une bonne prestation, mais c’était très serré, ça aurait aussi pu faire un 3-2.
L’autre demi-finale met aux prises la Pologne et la Slovénie, cette dernière est-elle l’invitée surprise de ce Final Four ?
Je ne pense pas que ce soit une grosse surprise, ça fait trois-quatre ans qu’ils sont régulièrement dans les phases finales des compétitions, ils ont pas mal de jeunes de talent en plus d’avoir des éléments plus confirmés, ils font un très bon tournoi, eux sont dans une optique de préparation du Championnat d’Europe.
Après tout le travail qu’on a fourni depuis mai, on était un peu partagés, mais on était quand même très contents, car ça reste un Final Four de VNL qui va nous permettre de prolonger notre préparation pour les Jeux. C’est vrai que ce n’était pas du tout notre objectif au départ, mais c’est la preuve que nous avons bien travaillé en vue des JO, donc moins de jours de vacances, oui, mais un peu plus de prépa pour arriver en forme aux JO et continuer à maintenir notre niveau de jeu.
Justement, au niveau de votre jeu, tu estimes que vous en êtes où aujourd’hui par rapport à l’objectif olympique ?
C’est de mieux en mieux. Au début, les deux premières semaines, comme il y avait une sélection qui se jouait, le coach faisait pas mal tourner, depuis qu’il y a eu l’annonce de la sélection, on rentre un peu plus dans les détails au niveau tactique et technique, mais ça nous a quand même bien permis de nous préparer, surtout qu’on a joué contre de grosses équipes qui seront également aux Jeux. C’est bien de voir où on en est. Maintenant, on ressent vraiment la fatigue, parce que ça fait presque un mois et demi qu’on a commencé la prépa, on n’a eu qu’un jour de repos, mais on sait que c’est pour notre bien, c’est pour arriver au top à Tokyo.
11 victoires pour 4 défaites, le bilan est-il au-delà de ce que vous attendiez ?
Ce qui est rassurant, c’est que les matchs que nous avons perdus, c’était à chaque fois 3-2, ça montre qu’on a toujours bataillé, on aurait pu en gagner certains, mais dans un contexte de prépa, c’est pas mal, je ne m’attendais pas à autant de victoires, je pensais qu’on allait un peu plus galérer. Donc on est satisfaits de notre niveau de jeu, même si tout n’est pas encore bien rodé.
Vous affrontez samedi le Brésil, en demi-finale, est-ce toujours un match à part pour vous ?
Ça va être un match sympa à jouer, d’autant que le Brésil joue souvent avec son même six de départ, ça reste une demi-finale avec une médaille au bout. Les Brésiliens sont des battants, ils ont toujours une grosse envie de gagner, eux aussi se préparent pour les Jeux, on va les retrouver dans un mois dans notre poule à Tokyo, donc il y a tout pour que ce soit un gros match, même si, je le répète, ça reste un match de préparation comme un autre.
Vous les avez battus 3-0 en poule, était-ce l’un de vos meilleurs matchs ?
Disons que c’était un des premiers matchs très intenses qu’on a joués, il y avait beaucoup d’envie dans le groupe, ça faisait un an et demi qu’on n’avait pas joué ce genre de match, on a gagné 3-0 en livrant une bonne prestation, mais c’était très serré, ça aurait aussi pu faire un 3-2.
L’autre demi-finale met aux prises la Pologne et la Slovénie, cette dernière est-elle l’invitée surprise de ce Final Four ?
Je ne pense pas que ce soit une grosse surprise, ça fait trois-quatre ans qu’ils sont régulièrement dans les phases finales des compétitions, ils ont pas mal de jeunes de talent en plus d’avoir des éléments plus confirmés, ils font un très bon tournoi, eux sont dans une optique de préparation du Championnat d’Europe.
"On est en mode commando, focalisés sur le volley"
Tu en parlais tout à l’heure, il y a eu pas mal de turn-over dans l’équipe jusqu’à l’annonce de la sélection pour Tokyo, comment as-tu vécu ce moment ?
On savait que Laurent et le staff allaient devoir faire un choix à un moment, c’est bien qu’ils ne l’aient pas fait trop tard, je pense que c’était le bon moment pour finir la prépa avec le groupe qui partira aux Jeux. Maintenant, comme on est vraiment comme une famille, ça fait toujours mal d’en voir certains partir, c’est dur, même si on sait que c’est le lot des sportifs de haut niveau.
Vous allez être tristes en quittant votre hôtel de Rimini dimanche ?
Franchement non ! Personnellement, j’ai hâte de rentrer chez moi et de revoir ma famille. Ça fait un mois qu’on est là, c’est quand même long, maintenant, on savait pourquoi on était là, on est en mode commando, focalisés sur le volley. Et à côté, on a quand même pu profiter de la plage et réussi à trouver des activités, on a beaucoup joué aux cartes, à la console, on trouvait toujours quelque chose à faire pour s’occuper. Et on était quand même souvent fatigués, on a aussi pas mal dormi pour récupérer.
Quel va être ton programme pendant votre petite semaine de vacances ?
Maintenant que je connais les dates, je suis en train de réserver, je vais aller dans le sud de la France avec ma famille pour profiter avant de partir à Tokyo.
Un départ programme le 4 juillet, à quoi t’attends-tu au Japon vu le contexte très particulier ?
Je m’attends à tout et à rien, on part dans l’inconnu à cause de cette situation sanitaire, mais je pense que ce sera bien organisé, en général, les Japonais savent faire. Donc je m’attends au meilleur comme au pire, j’essaie de ne pas trop me projeter.
Ça sera votre deuxième participation après Rio, maintenant que vous connaissez la compétition, penses-tu que vous serez mieux armés ?
Je ne sais pas, ça dépendra vraiment de comment on sera le moment venu, dans le volley, il n’y a pas vraiment une équipe qui domine tout le monde, je pense que nous sommes pas mal à prétendre faire un bon résultat, j’espère qu’on sera les meilleurs, mais on sait que ce sera très compliqué, la compétition est longue.
Faire un bon résultat, c’est décrocher une médaille ?
C’est déjà de sortir de la poule, parce qu’il y a quatre ans, on n’était pas sortis. Après, on verra, ce sera les matchs-couperets, mais pour l’instant, je ne me projette pas plus loin que la poule.
Finissons par ta situation en club, on t’annonce partant d’Italie, de quoi sera fait ton avenir ?
Rien n’est officiel aujourd’hui, mais effectivement, je ne serai plus en Italie.