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(Miniature) Golden League européenne : Les Bleues reçoivent à Harnes
Photo : Julien Crosnier / FFVolley
03/06/2021
Golden League européenne : Les Bleues reçoivent à Harnes
Troisième à mi-parcours de sa poule de la Golden League européenne, l’équipe de France féminine reçoit de vendredi à dimanche le tournoi retour avec trois matchs successifs contre la Roumanie, l’Azerbaïdjan et l’Espagne. Et des ambitions de Final Four intactes. Explication avec Félix André, adjoint du sélectionneur Emile Rousseaux.
Quel bilan avez-vous dressé avec le staff de la phase aller de cette poule en Roumanie ?
Il est mitigé. Pour ce qui est des résultats, on aurait espéré sortir avec une victoire de plus, je pense notamment au premier match face à la Roumanie que nous avons été très proches de gagner. Après, au-delà du résultat, c’est aussi la manière dont l’équipe s’exprime et joue qui nous intéresse, et par rapport aux recherches d’évolutions dans notre jeu que l’on souhaite et que l’on travaille au quotidien, on a vu de bonnes et de moins bonnes choses, mais c’est normal. Quant à l’ambition, elle reste la même qu’au début, c’est la qualification pour le Final Four, c’est encore jouable mathématiquement [le premier de chacune des trois poules se qualifie pour le Final Four, ainsi le meilleur deuxième si la Bulgarie, qualifiée d’office en tant que pays-hôte du Final Four, termine en tête de sa poule, ce qui est le cas à mi-parcours, NDLR].

Quels ont été les axes de travail cette semaine en vue de la phase retour à Harnes ?
C’est un peu compliqué, parce que nous sommes partis à 4 heures du matin lundi de Roumanie, donc nous avons laissé les filles au repos toute la journée, nous avons repris réellement l’entraînement mardi et jeudi, on est déjà veille de compétition, donc on n’a pas vraiment eu le temps de beaucoup travailler. On a en revanche passé pas mal de temps à visionner nos matchs pour voir ce qui avait marché et moins marché, on est en train de faire des retours vidéos collectifs et individuels aux filles pour voir ce qu’on va chercher à améliorer. C’est surtout ce travail d’analyse vidéo qui est très important en ce moment, sachant que sur le concret dans l’entraînement, on est entre deux eaux, c’est-à-dire qu’il faut à la fois gérer les états de forme des joueuses, sachant que ce format de compétition avec à chaque fois trois matchs consécutifs est assez lourd physiquement, mais également travailler pour corriger ce qui ne marche pas. On cherche donc à trouver les bons compromis, avec des séances un peu plus courtes, mais pendant lesquelles on essaie de maintenir l’intensité sur les deux-trois thématiques que nous avons identifiées comme clés pour les trois prochains matchs.

C’est-à-dire ?
D’abord le service, qui reste un point positif, mais sur lequel on est encore trop irréguliers : quand on n’a pas su maintenir la pression au service, on a vite perdu pied ; ensuite la réception, secteur dans lequel, là encore, a eu de très bons passages, mais à d’autres moments, où on est passés à côté, c’est un peu le même constat que le service ; enfin la relation passe/attaque, on a un besoin énorme d’optimiser ce secteur. On a vu par exemple pendant les qualifications au Championnat d’Europe et au début de cette Golden League que notre jeu au centre pouvait être très performant, mais il s’est ensuite peu à peu dégradé, ça doit redevenir un vrai point fort. Et hormis Héléna Cazaute, qui tire vraiment son épingle du jeu dans ce secteur de l’attaque, il faut qu’on arrive à hausser le niveau sur les autres joueuses.

"La marge entre l’Espagne, la Roumanie et nous est très faible"

Cette relation passe/attaque est-elle compliquée à mettre en place, sachant que quelques joueuses sont absentes (Lucille Gicquel, Lara Davidovic, Juliette Fidon Lebleu) et que d’autres débutent ou presque en Bleu ?

On avait commencé à mettre des choses en place pour le TQCE avec Lara Davidovic et Lucille Gicquel, là, sur ce tournoi, nous avons récupéré Manon Moreels et Lisa Jeanpierre qui ont des profils différents, donc oui, forcément, ce n’est pas simple, car ça nécessite de s’adapter à ces nouvelles attaquantes, avec des timings et des types de ballons différents à aller chercher. Des filles comme Manon Moreels et Leïa Ratahiry sont plutôt des attaquantes sur ballons rapides qui ont besoin d’une certaine forme de trajectoire pour pouvoir exprimer tout leur potentiel offensif ; à l’inverse Héléna Cazaute ou Lucille Gicquel sont plutôt des filles physiques, d’autres sont un peu entre les deux, donc vu cette typologie très différente, ce n’est pas simple pour nos passeuses, il y a beaucoup de choses à apprendre, et forcément, ça se met en place plus difficilement. C’est de l’inter-relation à créer, ça nécessite beaucoup de travail à la vidéo et en entraînement. Et qui dit travailler l’attaque dit aussi solliciter les sauts et donc implique une dépense physique plus importante que lorsque l’on fait de la réception ou de la défense. Quand on doit en plus gérer les états de forme en fonction des matchs, il faut arriver à bien optimiser le temps que l’on passe là-dessus. C’est un peu la difficulté que l’on rencontre actuellement, mais les filles sont intelligentes, elles savent qu’elles doivent se construire ensemble.

Que t’inspire la hiérarchie de la phase aller, avec notamment l’Azerbaïdjan qui compte trois défaites alors que c’était a priori l’équipe la plus forte ?

Normalement, cette compétition offre au vainqueur du Final Four la possibilité d’aller jusqu’à la Volleyball Nations League via la Challenger Cup, ce qui ne sera pas le cas cette année puisque cette dernière a été annulée. Du coup, elle a un peu perdu de son intérêt majeur qui est de passer au niveau mondial, ce qui explique que toutes les équipes ne la jouent pas forcément avec tous leurs atouts. Je suis ainsi intiment convaincu que l’équipe d’Azerbaïdjan présente ici est très loin de celle que l’on rencontrera au Championnat d’Europe en août. Ils ont pris le parti de faire une revue d’effectif et de tester des joueuses, la Roumanie aussi a aussi quelques joueuses qui ne sont pas là. Il n’empêche que le niveau d’opposition reste intéressant, et sur ce que j’ai vu de la phase aller, le classement à mi-parcours est logique, je dirais que c’est nous qui pourrions être mieux classés si on avait conclu ce match contre la Roumanie, la marge entre l’Espagne, la Roumanie et nous est très faible.

PROGRAMME ET RESULTATS

POULE A
FRANCE / ROUMANIE / AZERBAIDJAN. / ESPAGNE

Tournoi en Roumanie

28 mai 2021 - 16h00

ROUMANIE / FRANCE 3-2 (17-25, 23-25, 26-24, 26-24, 15-11)
>> Stats et photos


29 mai 2021 - 19h00 

ESPAGNE / FRANCE 3-1 (25-18, 22-25, 25-18, 25-23)
>> Stats et photos 


30 mai 2021 - 19h00
FRANCE / AZERBAIDJAN 3/1 (25-21, 19-25, 25-13, 25-20)

Tournoi en France à Harnes

4 juin 2021 - 20h00
ROUMANIE / FRANCE 

5 juin 2021 - 20h30 
FRANCE / AZERBAIDJAN

6 juin 2021 - 19h00
ESPAGNE / FRANCE 


Phases finales en à Ruse en Bulgarie du 19 au 20 juin 2021
 
LE GROUPE FRANCE

Passeuses : Emilie Respaut (IFVB), Nina Stojiljkovic (Paris-St Cloud)

Réceptionneuses/attaquantes :, Helena Cazaute (Mulhouse), Manon Moreels (Marcq en Baroeul) (Rzeszow, Pologne), Leia Ratahiry (IFVB), Lisa Jeampierre (Laguna, Espagne)

Centrales : Eva Elouga (Quimper), Pauline Martin (Mougins), Isaline Sager-Weider (RC Cannes), Amandha Sylves (Nantes)

Liberos : Juliette Gelin (Chamalières), Amandine Giardino (Le Cannet)

Pointues : Lisa Arbos (Las Palmas, Espagne) 




PROGRAMMATION TV

Tournoi en Hongrie :
les deux premiers matchs diffusés en clair sur la chaine YouTube de la CEV
Le dernier match sur eurovolley.tv



Tournoi en France
Diffusion de tous les matchs  de l'Equipe de France sur SPORT EN FRANCE


 
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