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(Miniature) Antoine Brizard : « On a encore beaucoup à faire »
Photo : Julien Crosnier / KMSP
04/08/2021
Antoine Brizard : « On a encore beaucoup à faire »
Auteur d’une entrée décisive à la fin du premier set, Antoine Brizard a signé, à l’image de toute l’équipe de France, une performance majuscule mardi lors du quart de finale victorieux des JO contre la Pologne. Le passeur tricolore est désormais tourné vers la demi-finale de jeudi face à l’Argentine qui, en cas de victoire, offrira une médaille olympique historique au volley français.
L’équipe de France reste sur trois gros matchs face à la Russie (3-1), au Brésil (2-3) et contre la Pologne (3-2), comment expliques-tu le contraste avec votre entame compliquée du tournoi olympique ?
C’est vrai qu’à partir du match contre la Russie, on a commencé à jouer comme on sait le faire, une fois qu’on s’est lâchés, on avait l’impression qu’on n’avait plus rien à perdre et on s’est retrouvés. Maintenant, je ne pense pas que ce niveau de jeu soit si surprenant, car on sait qu’on est capables de jouer comme ça, on sait aussi qu’on a parfois deux visages, on a vu ces deux visages sur cette compétition.

Ça veut dire que vous étiez vraiment crispés en entamant ces Jeux ?
Oui, je pense, après, je pense aussi qu’il ne faut pas oublier que les Américains ont fait contre nous un match incroyable, qu’ils n’ont d’ailleurs pas réussi à reproduire après, ce n’était pas idéal pour se mettre en confiance. Après, on avait pas mal de pression sur le match contre les Argentins, car on pensait qu’il fallait absolument gagner pour se qualifier, et au final, on s’est fait surprendre. Donc oui, la pression a joué, mais il n’y a pas au que ça, il faut aussi féliciter nos adversaires.

Quelle était la stratégie pour essayer de faire tomber cette équipe de Pologne double championne du monde en titre ?
C’était de tenir le plus longtemps possible. On s’était dit que c’étaient eux qui étaient sous extrême pression, à la fois médiatique, mais aussi vis-à-vis d’eux, ils étaient là pour gagner l’or, donc on s’était dit qu’il fallait les faire douter, et que plus on faisait durer le match, plus ça allait devenir compliqué pour eux de tenir cette pression. On a bien vu qu’à chaque set qu’ils perdaient, ils étaient de plus en plus sous pression jusqu’à craquer au tie-break. On a réussi à tenir en équipe, du premier mec sur le terrain jusqu'au dernier du banc, on était tous ensemble, je pense que ça se sent, c’est une victoire collective.

Il a dû être assez jouissif à jouer ce tie-break, avec une avance rapidement prise et un écart que vous n’avez cessé de creuser, as-tu eu le temps de prendre du plaisir ?
C’est sûr que c’était un tie-break de rêve, je pense qu’on a fait tous les « side-out » (points sur service adverse), on a pris des points sur bloc/défense quasiment à chaque fois qu’on était au service. Je pense qu’on en a vraiment profité lors des deux-trois derniers points, parce qu’on sentait que ça allait le faire, mais avec une équipe comme ça, avec de tels serveurs, on savait que tout était possible jusqu’au bout. On a vraiment profité quand Leon a fait faute au service, parce que l’enchaînement Kurek-Leon au service nous avait fait mal tout le match, on savait qu’ils pouvaient revenir grâce à ça, donc après sa faute, ça nous a vraiment soulagés et on s’est rendu compte qu’on allait y arriver.

"On est tous là les uns pour les autres, c’est ça qui fait notre grosse force"

Tu es entré à la fin du premier set à la place de Benjamin pour une prestation de très haut niveau, cette capacité des Bleus de jouer avec deux passeurs de niveau équivalent est-elle un atout majeur ?
Oui, c’est sûr que c’est une force dont on se sert bien pour l’instant. Avec Totti, on sait mettre notre fierté de côté et laisser la place à l’autre pour le bien de l’équipe. Dans son cas, c’est remarquable, car il est titulaire en équipe de France depuis plus de dix ans et là, à chaque fois que c’est moi qui joue, il me donne beaucoup de force et de soutien, c’est admirable de sa part. J’ai toujours essayé de mon côté de l’aider au mieux, c’est une relation qui s’est construite depuis presque cinq ans, au-delà de la relation technique, le fait qu’on se soit toujours entraidés, au début surtout dans un sens, maintenant dans les deux, c’est très fort. Et vraiment, je l’en remercie énormément, il a tout gagné, a toujours été titulaire, et là, il arrive à faire la part des choses et à être là pour l’équipe, et il aura évidemment encore son rôle à jouer lors des deux matchs qui arrivent. Et ça ne concerne d’ailleurs pas que nous deux, c’est toute l’équipe qui fonctionne comme ça, c’est pareil pour les réceptionneurs/attaquants, les centraux, les pointus, on est tous là les uns pour les autres, c’est ça qui fait notre grosse force. Et ce ne sont pas que des mots, c’est la réalité.

Vous avez même maintenant un deuxième libero, Laurent Tillie, qui se jette sur les ballons qui traînent, qu’as-tu pensé quand tu l’as vu plonger comme ça dans le tie-break ?
Personnellement, je ne l’ai vu qu’après, j’étais tellement concentré que j’ai voulu féliciter Steph (Boyer) qui avait réussi une bonne rentrée et avait ralenti Leon, ça nous a donné un bon bol d’air, donc je n’ai pas du tout vu Laurent faire ça, mais c’est la preuve qu’il est à fond avec nous.

Vous voilà maintenant en demi-finale, à ce stade de la compétition, vous dites-vous que tout est possible, y compris l’or ?
Pour l’instant, on ne pense pas du tout à l’or, même pas à une médaille, on n’est focalisés que sur l’Argentine, on se dit que cette demi-finale va être extrêmement dure, on s’est beaucoup répété qu’il n’y avait aucune pression supplémentaire à avoir, ce n’est pas parce que c’est l’Argentine qui est a priori plus faible que la Pologne qu’il faut se mettre plus de pression, d’autant que les Argentins sont énormes depuis le début du tournoi. C’est peut-être l’équipe qui joue le mieux en termes de volley pur, ils réceptionnent super bien, ils défendent tout, De Cecco fait la différence à la passe, on sait que ce match va être très dur.

Ils vous ont battus de peu en poule, quelle peut être la clé pour les faire déjouer ?
Déjà, si on sert bien, on se facilitera la tâche, c’est ce qui nous a manqué un peu sur le début de la compétition, on a beaucoup mieux servi ensuite, je pense qu’on peut encore passer un cap dans ce secteur. Après, quand ils arrivent à réceptionner, même à deux ou trois mètres, De Cecco (le passeur) réussit à faire la différence, ils ont les centraux qu’il faut pour créer de l’incertitude, donc il faut qu’on arrive à prendre des options et à rester patients si, offensivement, ça se passe bien pour eux. C’est une équipe qui a en revanche plus de limites physiques que la Pologne par exemple, donc on espère sur balles hautes pouvoir les défendre.

Le volley français s’est hissé pour la première fois de son histoire en demi-finale olympique, rejoignant le basket et le hand, qui ont déjà remporté des médailles aux Jeux, est-ce une fierté pour vous de vous hisser à la hauteur de vos « cousins » ?
Oui, bien sûr, mais on essaie de ne pas y penser pour l’instant, on a encore beaucoup à faire, ça peut être tellement une désillusion si on ne remporte pas de médaille qu’on ne se focalise pas sur ça, on peut très bien rentrer sans rien en France. Après, bien sûr que nous sommes fiers et reconnaissants envers les gens qui nous soutiennent, on voit grâce aux réseaux que les gens vibrent pendant nos matchs, c’est très agréable de sentir ce soutien et de voir les émotions qu’on procure, on sait que ça peut être encore plus beau, mais on essaie de ne penser qu’au prochain match.


France/Argentine, la revanche. Pour la quatrième fois, l'équipe de France affrontera l'Argentine dans le cadre des Jeux Olympiques. Victorieux en 1988 et 2004, les Bleus se sont inclinés le 28 juillet dernier en phase de poule, une défaite au tie-break face aux partenaires du pointu Bruno Lima (15-13). La formation sud-américaine s'appuie sur un des meilleurs passeurs du monde, Luciano De Cecco, sur ses centraux Sebastian Solé et Agustin Loser, et sur son réceptionneur/attaquant Facundo Conte, lui aussi un des meilleurs attaquants du monde. Si la France est pour la première fois dans le dernier carré olympique, l'Argentine s'est qualifiée pour la troisième fois pour les demi-finales, puisqu'elle a terminé troisième des JO de Séoul en 1988, quatrième de ceux de Sydney en 2000, avant d'atteindre les quarts de finale en 2004, 2012 et 2016.

PROGRAMME DES MATCHS ET RÉSULTATS

Heures françaises

24/07/2021
04:05 BRÉSIL / TUNISIE 3-0 (25-22, 25-20, 25-15)
07:20 COMITÉ OLYMPIQUE RUSSIE / ARGENTINE  3-1 (21-25, 25-23, 25-17, 25-21)
14:45 ÉTATS-UNIS / FRANCE 3-0 (25-18, 25-18, 25-22)
> Feuille de match

26/07/2021 
04:05 ÉTATS-UNIS /COMITÉ OLYMPIQUE RUSSIE 1-3 (23-25, 25-27, 25-21, 23-25)
09:25 FRANCE / TUNISIE (25-21, 25-11, 25-21)
> Feuille de match
14:45 BRÉSIL / ARGENTINE 3-2 (16-25, 21-25, 25-16, 25-21, 16-14)

28/07/2021
04:05 ÉTATS-UNIS / TUNISIE 3-1 (25-14, 23-25, 25-14, 25-23)
07:20 ARGENTINE / FRANCE 3-2 (25-23, 17-25, 20-25, 25-15, 15-13)
> Feuille de match
14:45 BRÉSIL 0/ 3 COMITÉ OLYMPIQUE RUSSIE (22-25, 20-25, 20-25)

30/07/2021
04:05 BRÉSIL 3/1 ÉTATS-UNIS (30-32, 25-23, 25-21, 25-20)
09:25 ARGENTINE 3/2 TUNISIE (23-25, 23-25, 25-19, 25-18, 15-8)
14:45 COMITÉ OLYMPIQUE RUSSIE / FRANCE 1/3 (21-25, 25-20, 17-25, 20-25)
> Feuille de match


01/08/2021
04:05 BRÉSIL / FRANCE 3-2 (22-25, 39-37, 17-25, 25-21, 20-18)
> Feuille de match
07:20 COMITÉ OLYMPIQUE RUSSIE 3/0 TUNISIE (25-20, 25-22, 25-16)
14:45 ÉTATS-UNIS / ARGENTINE 0-3 (21-25, 23-25, 23-25)

03/08/2021
QUARTS DE FINALE

02:00 CANADA / COMITEÉ OLYMPIQUE RUSSE 0-3 (21-25, 28-30, 22-25)

06:00 JAPON / BRÉSIL 0-3 (20-25, 22-25, 20-25)

10:00 ITALIE / ARGENTINE 2-3 (25-21, 23-25, 22-25, 25-14, 12-15)

14:30 POLOGNE / FRANCE (25-21, 22-25, 25-21, 21-25, 9-15)
>
 La feuille de match


05/08/2021
DEMI-FINALES

06:00 BRÉSIL / COMITÉ OLYMPIQUE RUSSE
14:00 FRANCE / ARGENTINE

07/08/2021 FINALES (06:30 et 14:15)

DIFFUSION

TV

PROGRAMME DES MATCHS SUR  FRANCE TV
(tous les matchs de la compétition diffusés sur la plateforme francetvsport)


 PROGRAMME DE DIFFUSION DE LA COMPETITION SUR LES CHAINES D'EUROSPORT




RADIO

MATCHS A SUIVRE SUR RMC
 
LE GROUPE FRANCE

1 - CHINENYEZE Barthelemy - Central - 28/02/98 MILANO (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jénia - Libero - 13/08/90 - SAINT PETERSBOURG (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - MILAN0 (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
7. TILLIE Kevin Récep/Attaquant 02/11/90 TOURS VOLLEY-BALL
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - MODENA (ITA) 
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/94 PIACENZA (ITA)
12 - BOYER Stephen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - MONTPELLIER 
16- BULTOR Daryl- Central - 17/11/1995 - TOURCOING
17 - CLEVENOT Trévor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - ANKARA (TUR)
19- LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - FENERBAHCE (TUR)


STAFF

Entraîneur : Laurent TILLIE
Entraîneur adjoint :Arnaud JOSSERAND  
Entraîneur adjoint :  Paolo PERRONE
Manager : Pascal FOUSSARD
Statisticien : Thomas BORTOLOSSI
Docteur  : Eric VERDONCK  
Kinésithérapeute:  Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Christophe Keller
INFORMATIONS MEDIA


 Dossier de presse (23/07/21)
INFORMATIONS GENERALES

Site de la compétition : fivb.com


 
 
 
 



 
 
PALMARES
VOLLEYBALL NATIONS LEAGUE
2021 : Médaille de Bronze
2019 : 6ème
2018 : Médaille d'Argent

LIGUE MONDIALE

2017 : Vainqueur
2016 : Médaille de Bronze
2015 : Vainqueur
2014 : 10ème (finaliste Groupe 2)
2013 : 10ème

CHAMPIONNAT DU MONDE
2018 : 7è
2014 : Demi finaliste
2010 : 10ème

CHAMPIONNAT D’EUROPE
2019 : 4ème
2017 : 9è
2015 : Champions d'Europe
2013 : 5ème
2011 : 7ème
2009 : Vice-Champion
 

4ème au classement FIVB