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28/05/2021
VNL : Les Bleus démarrent du bon pied
Pour son premier match depuis 16 mois, l’équipe de France masculine a pris le meilleur sur la Bulgarie (3-0), ce vendredi matin, en ouverture de la Volleyball Nations League à Rimini (Italie). Les Bleus enchaîneront dès samedi contre l’Allemagne (10h).
Ils s’étaient quittés un dimanche de janvier, dans le bonheur d'une victoire contre l’Allemagne (3-0) en finale du tournoi de qualification olympique de Berlin. Seize mois plus tard, pandémie oblige, l’équipe de France masculine a disputé son premier match officiel, en ouverture de la Volleyball Nations League à Rimini (Italie). Et les Bleus n’ont pas manqué leur retour à la compétition, avec un beau succès en trois sets contre la Bulgarie (27-25, 25-21, 25-23) ce vendredi matin.
Pendant cette VNL, qui va servir de tournoi de préparation géant pour les Jeux Olympiques avec au moins 15 matchs au programme (17 matchs si les Bleus vont jusqu’en finale), Laurent Tillie et son staff, qui ont emmené 18 joueurs dans la bulle sanitaire italienne, procéderont logiquement à un certain turnover. Pour cette première rencontre, ce sont Earvin Ngapeth, Jenia Grebennikov et les jeunes Théo Faure et Léo Meyer qui ont été laissés en tribunes.
Les Bleus ont débuté avec le passeur Antoine Brizard, le pointu Jean Patry, les centraux Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze, les réceptionneurs-attaquants Yacine Louati et Kevin Tillie et le jeune libero du Paris Volley, Benjamin Diez, qui a fêté sa première sélection. La marque a été bien répartie entre les différents attaquants, avec 10 points pour Patry et Louati (en deux sets pour ce dernier), et 8 points pour Tillie, sans oublier les deux blocs chacun pour Le Goff et Chinenyeze. C’est surtout collectivement que les Tricolores ont résisté aux assauts de Tsvetan Sokolov, le pointu du Dinamo Moscou, meilleur marqueur de la rencontre avec 19 points.
Le début de cette rencontre matinale a pourtant été difficile pour les Bleus, rapidement menés au score (0-3 puis 2-6). Emmenés par un Kevin Tillie bien en jambes et un Yacine Louati inspiré, les Tricolores ont réussi à réduire l’écart, mais sans jamais revenir (8-9, 12-16, 16-17). Un ace du bombardier Sokolov a même placé les Bulgares en situation idéale (21-24), mais les Bleus ont recollé sur un énorme bloc de Le Goff sur Atanasov (24-24), avant de rafler la mise après avoir sauvé quatre balles de set (27-25).
Le deuxième acte a été le plus accompli, serré dans un premier temps (6-6), mais débloqué par une belle série au service de Kevin Tillie pour permettre à son équipe de prendre cinq points d’avance (13-8). Un matelas que les Bleus vont conserver, bien aidés il est vrai par quelques erreurs bulgares, jusqu’à une ultime faute de Karjegin au service (25-21). Dans la troisième manche, où Trevor Clevenot a fait son entrée à la place de Louati, les Bleus ont parfaitement gardé leur concentration. Menés de trois points, ils ont recollé sur deux attaques canons de Clevenot puis Tillie (19-19). Une attaque par le centre de Chinenyeze a offert une première balle de match, qui sera la bonne (25-23). Après ce démarrage du bon pied, Laurent Tillie et ses hommes vont tenter d’enchaîner dès samedi matin contre l’Allemagne (10h), avant d’affronter l’Australie dimanche (10h).
Les réactions:
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l'équipe de France: "Le début du match a été un peu difficile. Les Bulgares avaient choisi de faire de matchs amicaux, contrairement à nous. On a préféré reprendre un peu plus tard la préparation. Donc il a fallu un peu de temps pour se remettre dans le bain, on était un peu malmenés au début du match. Après, on a commencé à poser un peu mieux notre jeu. On a fait une belle petite remontada au premier set, et ensuite on a pu faire tourner un petit peu. C’est bien, en plus on intègre de nouveaux joueurs, comme Benjamin Diez. C’est un début très positif. Le contexte ? C’est compliqué, il y a pas mal de contraintes. Mais je tiens à dire que l’organisation est très bien faite au niveau sportif, les salles sont magnifiques, il y a des salles de muscu, il y a ce qu’il faut pour bien s’entraîner. On arrive à bien bosser. On a aussi fait le pari d’avoir les joueurs en chambre individuelle, on est tous au même étage, la Fédération a fait cet effort-là. On est quand même dans de bonnes conditions, les joueurs vont pouvoir bien se préparer. Le fait de jouer à 10h du matin ? Ce n’est pas la première fois, ça nous est déjà arrivés au Brésil. On a même déjà joué à 9h. C’est au préparateur physique, Christophe Keller, de faire un bon réveil musculaire pour que les joueurs soient prêts dès le début du match. Mais ils ont l’habitude."
Benjamin Diez, libero de l'équipe de France: "Pour ma première sélection, franchement, je me suis bien senti. J’ai fait quelques petites erreurs, le temps de se mettre dans le match. Mais après ça a été, je me suis bien senti. Collectivement, c’est super de commencer par une victoire, surtout une victoire 3-0, comme ça on ne dépense pas trop d’énergie. On n’était pas trop mal, on a fait beaucoup d’erreurs mais eux aussi. C’était un premier match, c’était important de le gagner, même sans hyper bien jouer. Sur le fait de jouer à 10h ? Ça y est, maintenant on est bien réveillés ! On s’est levés vers 6h30, 6h40. On est arrivés à la salle, on a fait un test Covid. Et ensuite, échauffement, match. L’organisation est un peu spéciale avec une salle différente pour l’échauffement et pour le match. Mais ça se passe bien, on a pris nos repères."
Les Bleus ont débuté avec le passeur Antoine Brizard, le pointu Jean Patry, les centraux Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze, les réceptionneurs-attaquants Yacine Louati et Kevin Tillie et le jeune libero du Paris Volley, Benjamin Diez, qui a fêté sa première sélection. La marque a été bien répartie entre les différents attaquants, avec 10 points pour Patry et Louati (en deux sets pour ce dernier), et 8 points pour Tillie, sans oublier les deux blocs chacun pour Le Goff et Chinenyeze. C’est surtout collectivement que les Tricolores ont résisté aux assauts de Tsvetan Sokolov, le pointu du Dinamo Moscou, meilleur marqueur de la rencontre avec 19 points.
Le début de cette rencontre matinale a pourtant été difficile pour les Bleus, rapidement menés au score (0-3 puis 2-6). Emmenés par un Kevin Tillie bien en jambes et un Yacine Louati inspiré, les Tricolores ont réussi à réduire l’écart, mais sans jamais revenir (8-9, 12-16, 16-17). Un ace du bombardier Sokolov a même placé les Bulgares en situation idéale (21-24), mais les Bleus ont recollé sur un énorme bloc de Le Goff sur Atanasov (24-24), avant de rafler la mise après avoir sauvé quatre balles de set (27-25).
Le deuxième acte a été le plus accompli, serré dans un premier temps (6-6), mais débloqué par une belle série au service de Kevin Tillie pour permettre à son équipe de prendre cinq points d’avance (13-8). Un matelas que les Bleus vont conserver, bien aidés il est vrai par quelques erreurs bulgares, jusqu’à une ultime faute de Karjegin au service (25-21). Dans la troisième manche, où Trevor Clevenot a fait son entrée à la place de Louati, les Bleus ont parfaitement gardé leur concentration. Menés de trois points, ils ont recollé sur deux attaques canons de Clevenot puis Tillie (19-19). Une attaque par le centre de Chinenyeze a offert une première balle de match, qui sera la bonne (25-23). Après ce démarrage du bon pied, Laurent Tillie et ses hommes vont tenter d’enchaîner dès samedi matin contre l’Allemagne (10h), avant d’affronter l’Australie dimanche (10h).
Les réactions:
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l'équipe de France: "Le début du match a été un peu difficile. Les Bulgares avaient choisi de faire de matchs amicaux, contrairement à nous. On a préféré reprendre un peu plus tard la préparation. Donc il a fallu un peu de temps pour se remettre dans le bain, on était un peu malmenés au début du match. Après, on a commencé à poser un peu mieux notre jeu. On a fait une belle petite remontada au premier set, et ensuite on a pu faire tourner un petit peu. C’est bien, en plus on intègre de nouveaux joueurs, comme Benjamin Diez. C’est un début très positif. Le contexte ? C’est compliqué, il y a pas mal de contraintes. Mais je tiens à dire que l’organisation est très bien faite au niveau sportif, les salles sont magnifiques, il y a des salles de muscu, il y a ce qu’il faut pour bien s’entraîner. On arrive à bien bosser. On a aussi fait le pari d’avoir les joueurs en chambre individuelle, on est tous au même étage, la Fédération a fait cet effort-là. On est quand même dans de bonnes conditions, les joueurs vont pouvoir bien se préparer. Le fait de jouer à 10h du matin ? Ce n’est pas la première fois, ça nous est déjà arrivés au Brésil. On a même déjà joué à 9h. C’est au préparateur physique, Christophe Keller, de faire un bon réveil musculaire pour que les joueurs soient prêts dès le début du match. Mais ils ont l’habitude."
Benjamin Diez, libero de l'équipe de France: "Pour ma première sélection, franchement, je me suis bien senti. J’ai fait quelques petites erreurs, le temps de se mettre dans le match. Mais après ça a été, je me suis bien senti. Collectivement, c’est super de commencer par une victoire, surtout une victoire 3-0, comme ça on ne dépense pas trop d’énergie. On n’était pas trop mal, on a fait beaucoup d’erreurs mais eux aussi. C’était un premier match, c’était important de le gagner, même sans hyper bien jouer. Sur le fait de jouer à 10h ? Ça y est, maintenant on est bien réveillés ! On s’est levés vers 6h30, 6h40. On est arrivés à la salle, on a fait un test Covid. Et ensuite, échauffement, match. L’organisation est un peu spéciale avec une salle différente pour l’échauffement et pour le match. Mais ça se passe bien, on a pris nos repères."