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Photo : CEV
16/05/2021
TQCE : Revanche et première place pour les Bleues !
L’équipe de France a clôturé en beauté le Tournoi de qualification au Championnat d’Europe 2021 en battant la Hongrie ce dimanche à Budapest au terme d’un match une nouvelle fois très accroché (25-23, 21-25, 30-32, 25-19, 15-11). Les Bleues terminent même en tête de la poule E au nombre de points marqués !
Un bouquet final dont elles se souviendront ! Une semaine après avoir perdu de justesse face à la Hongrie un match qu’elles avaient pourtant eu plusieurs fois en main, les Bleues ont vécu ce dimanche un scénario presque similaire, puisque comme à Belfort, elles ont manqué des occasions de plier la rencontre plus tôt, notamment lors d’un troisième set mal négocié dans le money-time, et comme à Belfort, elles ont mené de trois points dans le tie-break. Sauf que cette fois, elles ont tenu bon, grâce au culot de la jeunesse tricolore, incarnée par Leïa Ratahiry et Emilie Respaut (18 ans chacune), décisives dans ce set final (la seconde a même été désignée MVP alors qu'elle est entrée en jeu sur les deux derniers sets), mais également Amandha Sylves (20 ans), qui, de deux blocs autoritaires, a conclu cette partie après 2h14 d’un haletant mano a mano.
Les joueuses d’Emile Rousseaux avaient annoncé en débarquant à Budapest qu’elles voulaient non seulement dérocher au plus vite leur qualification pour l’EuroVolley 2021 (18 août-4 septembre en Serbie, Croatie, Roumanie et Bulgarie), mais également remporter leurs trois matchs de ce TQCE retour, et accessoirement prendre leur revanche sur cette tenace équipe de Hongrie. La mission est triplement accomplie, et le résultat est d’autant plus réjouissant que ces trois victoires, les Tricolores sont allées les chercher sans leur pointue titulaire, Lucille Gicquel (restée en France pour soigner ses abdominaux), ni Lara Davidovic (sérieusement blessée au genou lors du match contre le Danemark), et avec des joueuses qui, lors de ce TQCE, effectuaient leurs grands débuts internationaux (Leïa Ratahiry et Emilie Respaut, pas encore professionnelles, et Lisa Arbos, titulaire à la pointe sur les trois matchs).
Les motifs de satisfaction sont donc nombreux pour cette jeune équipe de France, tout comme l’aura été le scénario de cet ultime match, attaqué avec sérieux (25-23), grâce notamment à une Héléna Cazaute qui tout au long du tournoi, aura été extrêmement régulière en attaque (8 points sur ce set, 24 au total). Le deuxième set est longtemps serré (20-21 après un bloc d’Amandha Sylves), mais bascule dans le camp hongrois (21-25).
Emile Rousseaux décide alors de lancer Leïa Ratahiry au relais de Juliette Fidon Lebleu, les Hongroises prennent les devants sur une série de service de la solide Gréta Kiss (4-6), meilleure marqueuse du match (25 points), mais sous la houlette d’une Héléna Cazaute de nouveau intenable (11 points sur ce set), les Bleues attaquent le money-time en tête (23-19), avant d’encaisser cinq points de rang sur le service d’Agnes Pallag (17 points). La première balle de set est magyare, les cinq suivantes tricolores, mais le dernier mot revient aux locales (30-32), poussées par leur public.
Fin de set cruelle pour les partenaires d’Isaline Sager-Weider (11 points), qui font cependant toute la course en tête dans le quatrième, conclue par une Leïa Ratahiry de plus en plus libérée (25-19). Comme le confirme son bloc décisif qui, après une mauvaise entame de tie-break (0-3), permet à la France de prendre les devants (6-4), avant de creuser l'écart sur un ace plein de culot d’Emilie Respaut (13-7). Les coéquipières de la capitaine Gréta Szakmary (17 points) recollent à un point (12-11), faisant craindre un scénario identique à celui de Belfort, mais les Bleues terminent en trombe avec ces deux blocs de suite d’une Amandha Sylves (15 points en tout) qui, du haut de ses 20 ans, aura été une des fers de lance de l’équipe tricolore tout au long de ce TQCE.
Cerise sur le gâteau, certes honorifique, ce succès terminal permet aux Bleues de devancer in extremis la Hongrie au classement final du groupe E (même nombre de victoires, de points et ratio de sets identique, la France finit devant au ratio de points, 1,27 contre 1,24 !), de quoi rentrer au pays avec le moral à bloc pour attaquer la préparation de la Golden League européenne que la France abordera cette saison avec des ambitions à la hausse.
La réaction d’Emile Rousseaux, entraîneur de l’équipe de France : "Lors des trois premiers matchs à Belfort, nous avions joué avec sept joueuses, les matchs ici en Hongrie, nous les avons joués avec un collectif. Je voulais d’abord assurer le nécessaire puis donner du temps pour se poser plus comme collectif. Je suis très satisfait de ce match, d’abord parce qu’on a gagné, nous avons eu des difficultés pendant tout le match, mais nous avons bien bataillé et nous sommes à chaque fois revenus, je suis très content de ce que les différentes filles ont fait, elles ont montré dans la difficulté qu’elles avaient une certaine consistance. Evidemment, Héléna Cazaute a été toujours transcendante, et à côté, toutes les filles ont eu des moments durs, mais elles ont à chaque fois réussi à sortir de leurs difficultés. Cela a été le cas pour Leïa Ratahiry qui a parfois été très en difficulté mais qui est revenue à plusieurs reprises de façon superbe, Emilie (Respaut) a aussi fait des choses remarquables, malgré quelques fautes d’imprécision, Lisa Arbos a commencé très péniblement mais a bien fini, les deux centrales ont fait du bon taf et à la fin, Amandha Sylves, qui a montré de très belles choses, nous met deux blocs d’affilée. Je suis très content parce qui aurait pensé qu’avec une équipe comme ça, on allait réussir à s’imposer de cette façon ? C’est au-delà de toutes mes espérances. Les filles ont eu de très bonnes qualités mentales, et tout ça a été bien orchestré par la doyenne, Isaline Sager-Weider, qui a joué un tournoi exemplaire, vraiment au service de toutes, en tirant plus que son épingle du jeu. On doit être satisfait de ce qu’on a fait, avec les moyens du bord, sans Lara (Davidovic) qui aurait dû nous aider beaucoup, et sans Lulu (Lucille Gicquel). On ne peut pas dire qu’on a eu les conditions idéales, on s’est appuyés sur des toutes jeunes qui se sont débrouillées avec brio pour leurs premières sélections. Maintenant, il faut rester modeste et ne pas s’enflammer, il y a encore beaucoup de travail, mais d’une certaine mesure, je suis content parce que les filles ont fait de belles choses en ayant des difficultés, ce qui permet de voir tout le chemin qu’il reste à faire, ça doit nous permettre de nous remobiliser et de refixer des objectifs de travail."
Les joueuses d’Emile Rousseaux avaient annoncé en débarquant à Budapest qu’elles voulaient non seulement dérocher au plus vite leur qualification pour l’EuroVolley 2021 (18 août-4 septembre en Serbie, Croatie, Roumanie et Bulgarie), mais également remporter leurs trois matchs de ce TQCE retour, et accessoirement prendre leur revanche sur cette tenace équipe de Hongrie. La mission est triplement accomplie, et le résultat est d’autant plus réjouissant que ces trois victoires, les Tricolores sont allées les chercher sans leur pointue titulaire, Lucille Gicquel (restée en France pour soigner ses abdominaux), ni Lara Davidovic (sérieusement blessée au genou lors du match contre le Danemark), et avec des joueuses qui, lors de ce TQCE, effectuaient leurs grands débuts internationaux (Leïa Ratahiry et Emilie Respaut, pas encore professionnelles, et Lisa Arbos, titulaire à la pointe sur les trois matchs).
Les motifs de satisfaction sont donc nombreux pour cette jeune équipe de France, tout comme l’aura été le scénario de cet ultime match, attaqué avec sérieux (25-23), grâce notamment à une Héléna Cazaute qui tout au long du tournoi, aura été extrêmement régulière en attaque (8 points sur ce set, 24 au total). Le deuxième set est longtemps serré (20-21 après un bloc d’Amandha Sylves), mais bascule dans le camp hongrois (21-25).
Emile Rousseaux décide alors de lancer Leïa Ratahiry au relais de Juliette Fidon Lebleu, les Hongroises prennent les devants sur une série de service de la solide Gréta Kiss (4-6), meilleure marqueuse du match (25 points), mais sous la houlette d’une Héléna Cazaute de nouveau intenable (11 points sur ce set), les Bleues attaquent le money-time en tête (23-19), avant d’encaisser cinq points de rang sur le service d’Agnes Pallag (17 points). La première balle de set est magyare, les cinq suivantes tricolores, mais le dernier mot revient aux locales (30-32), poussées par leur public.
Fin de set cruelle pour les partenaires d’Isaline Sager-Weider (11 points), qui font cependant toute la course en tête dans le quatrième, conclue par une Leïa Ratahiry de plus en plus libérée (25-19). Comme le confirme son bloc décisif qui, après une mauvaise entame de tie-break (0-3), permet à la France de prendre les devants (6-4), avant de creuser l'écart sur un ace plein de culot d’Emilie Respaut (13-7). Les coéquipières de la capitaine Gréta Szakmary (17 points) recollent à un point (12-11), faisant craindre un scénario identique à celui de Belfort, mais les Bleues terminent en trombe avec ces deux blocs de suite d’une Amandha Sylves (15 points en tout) qui, du haut de ses 20 ans, aura été une des fers de lance de l’équipe tricolore tout au long de ce TQCE.
Cerise sur le gâteau, certes honorifique, ce succès terminal permet aux Bleues de devancer in extremis la Hongrie au classement final du groupe E (même nombre de victoires, de points et ratio de sets identique, la France finit devant au ratio de points, 1,27 contre 1,24 !), de quoi rentrer au pays avec le moral à bloc pour attaquer la préparation de la Golden League européenne que la France abordera cette saison avec des ambitions à la hausse.
La réaction d’Emile Rousseaux, entraîneur de l’équipe de France : "Lors des trois premiers matchs à Belfort, nous avions joué avec sept joueuses, les matchs ici en Hongrie, nous les avons joués avec un collectif. Je voulais d’abord assurer le nécessaire puis donner du temps pour se poser plus comme collectif. Je suis très satisfait de ce match, d’abord parce qu’on a gagné, nous avons eu des difficultés pendant tout le match, mais nous avons bien bataillé et nous sommes à chaque fois revenus, je suis très content de ce que les différentes filles ont fait, elles ont montré dans la difficulté qu’elles avaient une certaine consistance. Evidemment, Héléna Cazaute a été toujours transcendante, et à côté, toutes les filles ont eu des moments durs, mais elles ont à chaque fois réussi à sortir de leurs difficultés. Cela a été le cas pour Leïa Ratahiry qui a parfois été très en difficulté mais qui est revenue à plusieurs reprises de façon superbe, Emilie (Respaut) a aussi fait des choses remarquables, malgré quelques fautes d’imprécision, Lisa Arbos a commencé très péniblement mais a bien fini, les deux centrales ont fait du bon taf et à la fin, Amandha Sylves, qui a montré de très belles choses, nous met deux blocs d’affilée. Je suis très content parce qui aurait pensé qu’avec une équipe comme ça, on allait réussir à s’imposer de cette façon ? C’est au-delà de toutes mes espérances. Les filles ont eu de très bonnes qualités mentales, et tout ça a été bien orchestré par la doyenne, Isaline Sager-Weider, qui a joué un tournoi exemplaire, vraiment au service de toutes, en tirant plus que son épingle du jeu. On doit être satisfait de ce qu’on a fait, avec les moyens du bord, sans Lara (Davidovic) qui aurait dû nous aider beaucoup, et sans Lulu (Lucille Gicquel). On ne peut pas dire qu’on a eu les conditions idéales, on s’est appuyés sur des toutes jeunes qui se sont débrouillées avec brio pour leurs premières sélections. Maintenant, il faut rester modeste et ne pas s’enflammer, il y a encore beaucoup de travail, mais d’une certaine mesure, je suis content parce que les filles ont fait de belles choses en ayant des difficultés, ce qui permet de voir tout le chemin qu’il reste à faire, ça doit nous permettre de nous remobiliser et de refixer des objectifs de travail."
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