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(Miniature) Edouard Rowlandson : « Ce titre a la saveur du soulagement »
Photo : Alexandrine Maguer-Spilers
11/08/2020
Edouard Rowlandson : « Ce titre a la saveur du soulagement »
Vainqueurs en finale de Quincy Ayé et d’Arnaud Gauthier-Rat en deux sets (21-16, 21-18), Edouard Rowlandson et Youssef Krou ont remporté leur premier titre de champions de France de beach-volley dimanche à Dunkerque. Un titre apprécié par le premier, qui espère qu’il va permettre au duo de lancer une bonne dynamique.
Comment s’est passée cette finale ?
Nous l’avons abordée sur la lancée des matchs précédents, dans le sens où nous avons été très sérieux. Quel que soit l’adversaire, c’était toujours la même préparation, la même rigueur, si bien que dès le début du match, nous avons senti que nous étions plutôt bien en place dans notre stratégie. On se connaît très bien avec Quincy et Arnaud, puisqu’on s’entraîne ensemble, donc on a rapidement senti qu’on avait un ascendant sur ce match. A partir de là, on s’est dit qu’il fallait le conserver et surtout ne pas baisser notre pression en bloc/défense, car c’est surtout là-dessus qu’on performe souvent et qu’on arrive à faire douter l’adversaire. Ça a été le cas sur ce match, on a été performants dans ce secteur, ce qui nous a permis de faire la différence.

Quelle saveur a ce premier titre national, remporté à 32 ans pour toi, 31 pour Youssef ?
Il a une saveur particulière, puisque c’est notre première participation en tant qu’équipe (ils avaient auparavant déjà disputé le championnat de France, mais avec d’autres équipiers). A titre personnel, il a aussi la saveur du soulagement, parce qu’on fait partie de l’équipe de France, on joue avec deux joueurs (Arnaud Gauthier-Rat et Quincy Ayé) qui avaient déjà été titrés l’année dernière, on avait aussi envie de l’être. C’est quelque part légitime dans notre parcours. Avec Youk, nous avons déjà performé au niveau international, ce titre de champion de France était pour nous quelque chose à valider sur notre CV.

Youssef souffrait de son épaule droite (opérée au printemps 2019) avant la finale, comment a-t-il fait pour gérer ces douleurs ?
Jusqu’à la finale, ça s’était très bien passé, mais on a vu que si son épaule allait bien, elle ne tenait pas au bout de trois jours à haute intensité. Donc sur ce dernier match, il a fallu s’adapter. C’est là où nous sommes assez fiers, parce qu’on n’a pas paniqué, on s’est dit que de toute façon, on jouait la gagne et qu’il fallait s’adapter. On n’a pas du tout été perturbés et on a montré qu’indépendamment de ça, on était capables d’être performants au niveau national. Mais ça n’empêche que pour Youk, c’est encore quelque chose à consolider, ça prend du temps, ça fait un an et quatre mois qu’il a été opéré.

Cette victoire constitue-t-elle le redémarrage idéal après une longue période sans jouer ?
C’est clair ! Avec Youk, on est en manque de rythme depuis qu’on a recommencé à jouer ensemble puisqu’en deux ans, on a dû faire seulement six tournois avec ce championnat de France, c’est quand même très peu. Le beach-volley est un sport de rythme, il faut vraiment rentrer dans un rythme pour enchaîner, le fait de commencer tout de suite par une victoire nous met dans une situation de confiance qu’on a envie de garder pour enchaîner sur les prochaines étapes.

La suite du programme pour vous ?
Le World Tour 1 étoile de Montpellier (25-29 août) qui va être un beau rendez-vous, avec quelques équipes de haut niveau inscrites, comme les Chiliens, les Grimalt, il y a aussi d’autres belles paires européennes. Ça va être un beau tableau, dans un contexte où il y a très peu de tournois à cause du Covid. Ensuite, on espère avoir une wild-card pour les Championnats d’Europe à Jurmala
(16-20 septembre), on est plutôt en bons termes avec les Lettons, j’espère qu’ils vont nous donner un petit coup de pouce, car sinon, la saison 2020 va être assez courte. Et on attend avec impatience de savoir ce que la FIVB va nous proposer comme nombre de tournois pour 2021.