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Est-ce la plus grosse émotion de ta jeune carrière ?
Oui, même si je n’arrive pas encore à réaliser ce qu’on a fait pendant ces cinq jours. Personne n’aurait parié sur nous avec tout ce qui nous était arrivé, mais nous, je pense qu’on savait au fond de nous-mêmes qu’on pouvait le faire, et on l’a fait, c’est ça qui est le plus beau. Mais oui, c’est une émotion de dingue, forcément, parce que c’est les JO au bout.
Te pensais-tu, toi personnellement, capable de sortir un tel tournoi ?
Je connais mon niveau et depuis que je suis arrivé en Italie, ça se passe plutôt bien, j’ai fait une bonne première partie de saison. Après, je me suis un peu étonné par moments, je n’ai pas paniqué, j’ai réussi, même dans les moments de moins bien, à rester dans la partie et à revenir après. C’est aussi grâce à mes coéquipiers qui m’ont fait confiance du début à la fin et qui savaient que je pouvais le faire. Je pense que ce qui vient de m’arriver va beaucoup m’aider, ça va me faire grandir.
L’an dernier, tu le disais toi-même, tu avais une sorte de blocage mental au service, là, tu as servi le feu pendant tout ce TQO…
Oui, ça fait aussi partie des choses qui m’ont étonné. Le service va déjà beaucoup mieux depuis que je suis en Italie, mais c’est vrai que là, j’ai vraiment bien servi, c’est un point sur lequel je suis hyper content et qu’il faut que je garde. Ce tournoi va m’aider à continuer sur cette lancée.
Place maintenant aux JO de Tokyo, avec de vrais objectifs là-bas ?
On va aux Jeux pour aller le plus loin possible, pas pour s’arrêter au premier tour. Il faudra essayer de reproduire là-bas ce qu’on a vu pendant ces cinq jours.