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Cette fois, il n’y aura pas de chance supplémentaire et sept des huit équipes engagées sur ce TQO berlinois à partir de dimanche seront condamnées à attendre quatre ans de plus pour espérer disputer des Jeux Olympiques (la France sera qualifiée d’office en tant que pays organisateur). La formule du tournoi est simple : deux poules de quatre équipes qui s’affrontent une fois chacune du 5 au 8 janvier, les deux premiers sont qualifiés pour les demi-finales (le 9), avant la finale (le 10 à 20h10), dont le vainqueur ira à Tokyo (24 juillet-9 août).
L’équipe de France, qui a raté une première chance de qualification olympique en août dernier en terminant deuxième du TQO de Gdansk derrière la Pologne, est tombée dans une poule B extrêmement relevée, puisqu’elle affrontera successivement la Serbie championne d’Europe le 29 septembre dernier à Paris, la Bulgarie et les Pays-Bas, trois formations qui, selon le capitaine et passeur des Bleus Benjamin Toniutti, "ont chacune un pointu très fort, Atanasijevic avec la Serbie, Sokolov avec la Bulgarie et Nimir avec les Pays-Bas."
Pour terminer parmi les deux premiers de la poule B (la poule A est composée de l'Allemagne, de la Slovénie, de la Belgique et de la République tchèque), les joueurs de Laurent Tillie, handicapés par quelques absences (Thibault Rossard, Stephen Boyer, Trévor Clevenot), vont devoir retrouver d’entrée de tournoi les ingrédients qui ont fait leur force une grande partie de l’EuroVolley 2019 disputé à la maison et terminé à la quatrième place, à savoir une grosse solidarité, de l’agressivité et une présence défensive de tous les instants, indispensable pour diminuer le pouvoir de nuisance des gros artificiers qui vont lui être opposés.
Le premier match dimanche face à la Serbie (13h30, en direct sur la chaîne L’Equipe) sera un premier vrai test pour les Tricolores, en même temps qu’une revanche à prendre sur les partenaires d’Uros Kovacevic (MVP de l’Euro) qui les ont privés en septembre dernier d’une finale européenne à Paris, un an après leur avoir barré la route du Final Six du Championnat du monde 2018 en Bulgarie. "Les Serbes vont forcément arriver à Berlin avec la confiance de l’Euro, mais peut-être aussi avec la pression d’être le favori de cette qualification. Ce n’est jamais facile de rentrer dans une compétition comme ça, on va essayer de les faire déjouer", résume Benjamin Toniutti.