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(Miniature)  Julien Lyneel : « Il faut rebondir »
Photo : J.M. Hervio/FFVolley
12/08/2019
Julien Lyneel : « Il faut rebondir »
Comme tous ses coéquipiers de l'équipe de France, Julien Lyneel, auteur de 12 points dimanche face à la Tunisie, est sorti déçu du Tournoi de qualification olympique de Gdansk où les Bleus ne sont pas parvenus à décrocher leur billet pour Tokyo. Désormais tourné vers l'EuroVolley le gaucher montpelliérain estime qu'il faut redoubler de travail pour y performer.
Comment avez-vous vécu l’après-match samedi face à la Pologne ?
On n’a pas beaucoup dormi, parce qu’on était très déçus. Nous avons pris une grosse claque contre la Pologne, il y a de la frustration, mais il faut rebondir et passer à autre chose, c’est le sport.

Avec un peu de recul, vous dites-vous que la Pologne était trop forte ou était-ce la France qui ne l’était pas suffisamment ?
Les Polonais ont parfaitement joué leur coup en termes d’horaires de ce TQO, mais au-delà de ça, ils ont fait un match d’enfer, ils ont répondu physiquement plus que présent, ils étaient au-dessus de nous, et de notre côté, nous n’avons pas su trouver les solutions, nous n’avions pas les armes physiques ni la lucidité pour les contrer.

Ces armes, pensez-vous pouvoir les trouver d’ici un mois en vue de l’EuroVolley ?
Franchement, chaque match est différent, si on retrouve les Polonais dans un mois, ils seront peut-être aussi forts que nous physiquement, mais peut-être que nous, on aura trouvé les solutions techniques ou tactiques pour rivaliser. C’est habituellement ce qui fait notre force, j’espère qu’on arrivera à trouver ces ressources, en tout cas, il le faudra si on veut faire un résultat à l’Euro.

Ce TQO peut-il laisser des traces mentales ?
Il faut vraiment qu’on fasse le vide et qu'on passe à autre chose. On va d’abord se reposer huit jours et ensuite, j’espère qu’on va se retrouver libérés. Il ne faut pas qu’on « se prenne le chou », on doit penser à retrouver cette âme dans le jeu et cette énergie qui font notre force. Et surtout travailler encore plus à l’entraînement pour corriger tout ce qu’on peut.

Pour aller à Tokyo, vous allez passer par un TQO, comme en janvier 2016 où l’équipe de France avait joué à Berlin à haut niveau (elle avait cependant terminé deuxième et avait dû disputer un dernier TQO en mai au Japon pour se qualifier), il faudra au moins évoluer au même niveau ?
C’est sûr qu’il faudra jouer au même niveau, voire plus haut, puisqu’on va affronter des équipes très fortes qui savent jouer au ballon, la Serbie, l’Allemagne, la Bulgarie, la Slovénie, la Belgique... Avant, il y a cet Euro à la maison qui est primordial, le début de saison en club pendant lequel il faudra être performant, et on se retrouvera tous en décembre pour préparer du mieux possible ce rendez-vous.