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Ce 14e France-Italie de l’ère Laurent Tillie (9 victoires/4 défaites pour les Bleus) sera un remake de celui qui a opposé les deux formations mercredi dernier à la Sud de France Arena lors du dernier match de la poule A et avait tourné à l’avantage des hommes de Benjamin Toniutti (3-1). Leur dernier affrontement dans le cadre d’un Championnat d’Europe date du 11 octobre 2015 à Turin, où les partenaires d’Earvin Ngapeth, après avoir été menés de deux sets, étaient parvenus à renverser la tendance pour s’imposer au tie-break (23-25, 21-25, 25-19, 25-17, 15-13) et se hisser directement en quarts de finale d’une compétition qu’ils remporteront dans la foulée. Les Italiens s’étaient vengés un an plus tard en battant les Tricolores 3-0 en ouverture des Jeux Olympiques de Rio, une défaite que ces derniers ont gardée en travers de la gorge. Les deux sélections se sont depuis affrontées en Ligue Mondiale, devenue la Volleyball Nations League, et en World Grand Champions Cup, avec avantage aux hommes de Laurent Tillie (5 victoires/2 défaites).
Un France/Italie est une affiche particulière pour les joueurs des deux équipes, puisque nombre d’entre eux se sont côtoyés ou affrontés dans le Championnat italien : sur les 14 Tricolores à Nantes, Earvin Ngapeth, Kévin Le Roux, Benjamin Toniutti, Julien Lyneel, Kevin Tillie et Nicolas Le Goff ont joué en Super Lega, Jenia Grebennikov, Stephen Boyer et Trévor Clevenot y évoluent toujours, tandis que Jean Patry et Barthélemy Chinenyeze y débuteront dans un mois ! Bref, les deux formations n’ont pas beaucoup de secrets l’une pour l’autre, ce qui rendra ce quart de finale forcément particulier, comme l’expliquait Earvin Ngapeth samedi soir : "Ce sera chaud, ça, c’est sûr ! Les France-Italie sont toujours particuliers, parce qu’on se connaît très bien, pour certains, on a joué avec eux en club pendant longtemps, ou contre eux dans le championnat italien, donc il y en a qui n’ont vraiment pas envie de perdre, ça va être sympa. Le souvenir de Rio ? On ne l’oublie pas, jamais, et un jour, on aura leur destin entre nos mains."