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15/09/2019
Les Bleus poursuivent leur sans-faute
Après la Roumanie et la Grèce, l’équipe de France a dominé le Portugal dimanche lors de son troisième match de l’EuroVolley à la Sud de France Arena (25-11, 25-20, 25-23). Avec 9 points et aucun set concédé, les Bleus sont en tête de la poule A avant d’affronter leurs principaux rivaux, la Bulgarie lundi et l’Italie mercredi.
La montée en puissance de l’équipe de France se poursuit pour l’instant comme l’espéraient Laurent Tillie et son staff avant le coup d’envoi de l’EuroVolley 2019 à Montpellier. Après s’être défaits jeudi et samedi de la Grèce et de la Roumanie en trois manches, les Bleus s’attendaient à une opposition plus forte ce dimanche face au Portugal, 15e cette saison de la Volleyball Nations League, qui avait réussi un match solide la veille face à la Bulgarie (défaite 3-1).
Un match qui aura peut-être laissé des traces physiques au sein du six portugais au moment de défier l’équipe de France chez elle, toujours est-il que cette dernière a une nouvelle fois livré une prestation pleine de maîtrise tactique et de détermination pour remporter une troisième victoire consécutive en trois manches et s’offrir la tête de la poule A avant la grande explication attendue contre la Bulgarie lundi et l’Italie mercredi.
Samedi face à la Grèce, Stephen Boyer avait éclaboussé la partie de son talent (25 points), ce dimanche dans une Sud de France Arena encore bien garnie et festive (5083 spectateurs), les responsabilités offensives ont été plus partagées entre le pointu tricolore (17 points), les réceptionneurs/attaquants Kevin Tillie (10 points) et Julien Lyneel (11), et les centraux Kévin Le Roux (7) et Nicolas Le Goff (10). A leur solidarité défensive, qui est leur marque de fabrique depuis le début de l'EuroVolley, et à une réception toujours impeccable, les Français ont ajouté ce dimanche une très bonne qualité de service (7 aces, 3 pour Le Roux et Boyer), ce qui a notamment permis au bloc de se distinguer, particulièrement au premier set (7 blocs dans ce set initial sur 9 au total).
Le gain facile de la première manche (11-25) a fait par la suite légèrement tomber le degré de vigilance des partenaires de Benjamin Toniutti, qui ont su cependant ne jamais s’énerver et accélérer aux bons moments lorsque le danger portugais se profilait, pour finalement s’imposer au bout de 1h07 de jeu. En trois matchs, les Bleus n’ont passé que 3 heures et 22 minutes sur le terrain, un atout indéniable avant d’attaquer les deux gros rendez-vous qui les attendent, le premier lundi face à la Bulgarie du surpuissant Tsvetan Sokolov, futur partenaire d’Earvin Ngapeth à Kazan.
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « On a eu une telle réussite au premier set que le seuil d’alerte a diminué, eux ont un peu modifié leur équipe, on a commencé à rater une ou deux balles, à être frustrés. C’est la preuve que la vigilance est vraiment importante, si on est un dixième trop tranquilles, on est morts. Trois victoires 3-0, c’est bien, c’était nécessaire, on n’a rien gâché, je suis assez fier de ça. On n’a pas de handicap, on peut dire que c’est maintenant que ça commence, mais il fallait le faire, ce chemin. »
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : « On a très bien démarré, on les a étouffés dès le début, après, il y a eu une sorte de faux rythme qui s’est installée, c’était difficile de garder la concentration à 100% du début à la fin, je pense que ça s’est un peu vu à la fin, on a fait deux-trois fautes bêtes et c’était un peu plus accroché, mais dans ces moments, il faut juste retrouver un peu d’agressivité et ne pas paniquer pour rien. A l’arrivée, l’important est là, on a réussi à finir le match en trois sets, c’est bien. »
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : « Ça fait du bien d’avoir du temps de jeu, c’était encore un bon match, on s’est fait un peu peur comme hier au troisième set, mais l’essentiel est là, la victoire. Ce qui fait la différence par rapport aux dernières compétitions, c’est qu’on ne se frustre pas d’être accrochés par des équipes a priori plus faibles, c’est super important. Maintenant, la Bulgarie arrive, c’est le dernier match de notre série de trois jours, il va peut-être y avoir un peu de fatigue, eux n’ont pas joué aujourd’hui, ça va être un match compliqué contre une grosse équipe avec un pointu très fort, on va tout faire pour bien le préparer. »
Un match qui aura peut-être laissé des traces physiques au sein du six portugais au moment de défier l’équipe de France chez elle, toujours est-il que cette dernière a une nouvelle fois livré une prestation pleine de maîtrise tactique et de détermination pour remporter une troisième victoire consécutive en trois manches et s’offrir la tête de la poule A avant la grande explication attendue contre la Bulgarie lundi et l’Italie mercredi.
Samedi face à la Grèce, Stephen Boyer avait éclaboussé la partie de son talent (25 points), ce dimanche dans une Sud de France Arena encore bien garnie et festive (5083 spectateurs), les responsabilités offensives ont été plus partagées entre le pointu tricolore (17 points), les réceptionneurs/attaquants Kevin Tillie (10 points) et Julien Lyneel (11), et les centraux Kévin Le Roux (7) et Nicolas Le Goff (10). A leur solidarité défensive, qui est leur marque de fabrique depuis le début de l'EuroVolley, et à une réception toujours impeccable, les Français ont ajouté ce dimanche une très bonne qualité de service (7 aces, 3 pour Le Roux et Boyer), ce qui a notamment permis au bloc de se distinguer, particulièrement au premier set (7 blocs dans ce set initial sur 9 au total).
Le gain facile de la première manche (11-25) a fait par la suite légèrement tomber le degré de vigilance des partenaires de Benjamin Toniutti, qui ont su cependant ne jamais s’énerver et accélérer aux bons moments lorsque le danger portugais se profilait, pour finalement s’imposer au bout de 1h07 de jeu. En trois matchs, les Bleus n’ont passé que 3 heures et 22 minutes sur le terrain, un atout indéniable avant d’attaquer les deux gros rendez-vous qui les attendent, le premier lundi face à la Bulgarie du surpuissant Tsvetan Sokolov, futur partenaire d’Earvin Ngapeth à Kazan.
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « On a eu une telle réussite au premier set que le seuil d’alerte a diminué, eux ont un peu modifié leur équipe, on a commencé à rater une ou deux balles, à être frustrés. C’est la preuve que la vigilance est vraiment importante, si on est un dixième trop tranquilles, on est morts. Trois victoires 3-0, c’est bien, c’était nécessaire, on n’a rien gâché, je suis assez fier de ça. On n’a pas de handicap, on peut dire que c’est maintenant que ça commence, mais il fallait le faire, ce chemin. »
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : « On a très bien démarré, on les a étouffés dès le début, après, il y a eu une sorte de faux rythme qui s’est installée, c’était difficile de garder la concentration à 100% du début à la fin, je pense que ça s’est un peu vu à la fin, on a fait deux-trois fautes bêtes et c’était un peu plus accroché, mais dans ces moments, il faut juste retrouver un peu d’agressivité et ne pas paniquer pour rien. A l’arrivée, l’important est là, on a réussi à finir le match en trois sets, c’est bien. »
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : « Ça fait du bien d’avoir du temps de jeu, c’était encore un bon match, on s’est fait un peu peur comme hier au troisième set, mais l’essentiel est là, la victoire. Ce qui fait la différence par rapport aux dernières compétitions, c’est qu’on ne se frustre pas d’être accrochés par des équipes a priori plus faibles, c’est super important. Maintenant, la Bulgarie arrive, c’est le dernier match de notre série de trois jours, il va peut-être y avoir un peu de fatigue, eux n’ont pas joué aujourd’hui, ça va être un match compliqué contre une grosse équipe avec un pointu très fort, on va tout faire pour bien le préparer. »
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