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22/06/2019
VNL : Les Bleus enchaînent contre le Portugal
Pour son onzième match de la VNL, la France s’est imposée 3-0 contre le Portugal (25-23, 26-24, 25-23) et compte désormais huit victoires pour trois défaites avant d’affronter l’Iran, chez eux, demain à 16h.
C’est avec une équipe presque inédite que Laurent Tillie a décidé d’affronter l’actuel treizième (sur seize) du classement de la Volleyball Nations League, le Portugal. En effet, c’est Raphaël Corre qui est titularisé à la passe, en opposition avec Jean Patry. Aux postes de réceptionneurs-attaquants, on retrouve Yacine Louati et Timothée Carle, et ce sont Daryl Bultor et Jonas Aguenier qui se chargent du centre, alternant avec Nicolas Rossard, le libéro, sur les postes arrières. Du côté portugais, Tavares n’est pas sur le terrain ; c’est Violas, qui avait terminé le match contre l’Iran hier, qui distribue aujourd’hui. Des configurations donc probablement bien différentes de la rencontre qui les attend le 15 septembre pour le compte de l’Euro Volley à Montpellier où ils s’affronteront en poule. Les deux entraîneurs, avec des objectifs différents – se maintenir dans le groupe 1 de la VNL pour les Lusitaniens et accéder au Final 6 à Chicago pour les Bleus – jouent donc à ne pas trop dévoiler toutes leurs cartes avant les échéances continentales de septembre.
Le premier set débute bien pour les Français qui prennent rapidement quelques points d’avance, se permettant même quelques fantaisies à l’image d’une pipe en deux touches de balle. Mais le Portugal revient à 19-20 à la suite de quelques maladresses bleues. Valdir, entré pour servir, permet à son équipe de rester au contact après un ace mais la France finit par s’imposer 25-23. La deuxième manche démarre de manière anecdotique par une erreur sur la feuille de positions française qui n’a toutefois pas pénalisé les Bleus. Corre se repose beaucoup sur l’aile et peu sur le centre ; les Portugais passent devant pour la première fois du match à 14-13. Mais le passeur tricolore attendait la fin du set pour faire confiance notamment à Daryl Bultor qui conclut par deux attaques et un ace : 26-24. Stephen Boyer, côté français, et Miguel Tavares (passeur de Rennes), côté lusitanien, entrés tous deux en fin de set précédent, sont laissés sur le terrain pour le compte du troisième opus qui est à l’image des deux précédents : un niveau de jeu irrégulier de part et d’autre du filet mais la France qui finit par gagner de deux points.
Une victoire donc similaire à celle d’hier, à savoir 3-0 avec des sets serrés. Une bonne occasion trouvée par le staff français pour faire tourner l’effectif et proposer des solutions dans les moments où ils en auront besoin lors de ce long été. Avant tout, des automatismes ont pu être acquis entre Corre et ses différents attaquants, notamment Carle (12 points), très à l’aise offensivement sur balle parfaite, mais moins sur phase de transition et sur le secteur de la réception. Aguenier et Bultor (10 points dont deux aces) ont été notamment précieux au service, tandis que Louati et Rossard ont assuré le jeu arrière. Une satisfaction donc pour Laurent Tillie qui va pouvoir aborder le match de demain contre l’Iran, premier au classement – sans faire tourner les joueurs, à la différence de la plupart des équipes –, apaisé et rassuré comptablement. La France compte désormais huit victoires sur onze et est en bonne voie pour se qualifier pour les phases finales aux Etats-Unis en juillet.
Le premier set débute bien pour les Français qui prennent rapidement quelques points d’avance, se permettant même quelques fantaisies à l’image d’une pipe en deux touches de balle. Mais le Portugal revient à 19-20 à la suite de quelques maladresses bleues. Valdir, entré pour servir, permet à son équipe de rester au contact après un ace mais la France finit par s’imposer 25-23. La deuxième manche démarre de manière anecdotique par une erreur sur la feuille de positions française qui n’a toutefois pas pénalisé les Bleus. Corre se repose beaucoup sur l’aile et peu sur le centre ; les Portugais passent devant pour la première fois du match à 14-13. Mais le passeur tricolore attendait la fin du set pour faire confiance notamment à Daryl Bultor qui conclut par deux attaques et un ace : 26-24. Stephen Boyer, côté français, et Miguel Tavares (passeur de Rennes), côté lusitanien, entrés tous deux en fin de set précédent, sont laissés sur le terrain pour le compte du troisième opus qui est à l’image des deux précédents : un niveau de jeu irrégulier de part et d’autre du filet mais la France qui finit par gagner de deux points.
Une victoire donc similaire à celle d’hier, à savoir 3-0 avec des sets serrés. Une bonne occasion trouvée par le staff français pour faire tourner l’effectif et proposer des solutions dans les moments où ils en auront besoin lors de ce long été. Avant tout, des automatismes ont pu être acquis entre Corre et ses différents attaquants, notamment Carle (12 points), très à l’aise offensivement sur balle parfaite, mais moins sur phase de transition et sur le secteur de la réception. Aguenier et Bultor (10 points dont deux aces) ont été notamment précieux au service, tandis que Louati et Rossard ont assuré le jeu arrière. Une satisfaction donc pour Laurent Tillie qui va pouvoir aborder le match de demain contre l’Iran, premier au classement – sans faire tourner les joueurs, à la différence de la plupart des équipes –, apaisé et rassuré comptablement. La France compte désormais huit victoires sur onze et est en bonne voie pour se qualifier pour les phases finales aux Etats-Unis en juillet.
Réaction de Daryl Bultor : « Ce match a été assez compliqué vu que cela faisait longtemps qu’on n’avait pas joué ensemble, depuis la Serbie je crois. Au début, on a eu quelques appréhensions mais on a réussi à se mettre dans le bain avec un départ canon et tout s’est bien passé finalement. Ce qu’on peut retenir de cette victoire, c’est qu’on est parvenus à rester en bloc même quand on a pris des séries ; on a joué en équipe. Contre l’Iran, une grosse équipe, il va falloir encore plus jouer en bloc devant leur public potentiellement hostile. Il va falloir réussir à les battre chez eux, et cela viendra des petits détails qu’on aura améliorés par rapport à nos manquements contre l’Australie et le Portugal, qui sont des équipes d’un standing un peu moins élevé. Là, rien ne sera pardonné, la petite relance, le soutien, la réception facile, il faudra tout faire bien pour les battre. »
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