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31/05/2019
VNL : Les Bleus s'offrent la Russie !
L'équipe de France a parfaitement attaqué la Volleyball Nations League vendredi soir, en remportant son premier match du week-end à Novi Sad (Serbie) aux dépens de la Russie tenante du titre (25-19, 25-22, 20-25, 25-23). Elle affronte samedi la Serbie qui a chuté chez elle face au Japon (1-3).
Un an après s’être inclinée en finale de la Volleyball Nations League face à la Russie au stade Pierre-Mauroy (0-3), l’équipe de France retrouvait ce vendredi soir les champions d’Europe en ouverture de la seconde édition de la VNL, mais dans un contexte bien différent : à l’ambiance surchauffée de Villeneuve d’Ascq avait fait place l’atmosphère bien plus feutrée d’une enceinte de Novi Sad sonnant le creux, tandis que les deux équipes alignées au coup d’envoi, par Laurent Tillie d’une part, par le Finlandais Tuomas Sammelvuo de l’autre, ne comptaient chacune que deux titulaires de la finale 2018, Jenia Grebennikov et Nicolas Le Goff côté tricolore, Egor Kliuka et le passeur Dmitry Kovalev dans le camp russe.
Le résultat a lui aussi été différent, puisqu’au terme d’un match où ils auront fait preuve de beaucoup d’application, notamment en réception où Kévin Tillie et Trévor Clevenot se sont montrés très stables, mais aussi au bloc et en défense, avec un Jenia Grebennikov toujours aussi précieux, les Bleus se sont offert un beau succès de prestige contre une équipe de Russie, qui aura commis beaucoup trop de fautes, surtout en début de rencontre (37 en tout contre 20 aux Français) pour rivaliser. Grâce notamment à la bonne présence d’entrée de jeu de Nicolas Le Goff au bloc (4 en tout pour un total de 9 points), mais également à la percussion du duo Tillie (9 points)-Clevenot (10 points), les hommes de Laurent Tillie ont ainsi fait toute la course en tête dans le premier set (25-19), avant de bien gérer le money-time du second, deux blocs de Kevin Tillie et de Jean Patry leur permettant alors de la différence (25-22).
Sentant son équipe en-dedans, le nouveau coach des champions d’Europe lance alors Dmitry Volkov et le jeu russe s’en ressent, ce dernier, finalement auteur de 13 points, venant seconder Egor Kliuka, jusqu’ici un peu seul pour porter le danger en attaque (20 points, meilleur marqueur du match). Malgré la bonne entrée du jeune Timothée Carle, première sélection en Bleu, la Russie, portée également par le bon bras gauche du pointu Victor Poletaev (13 points) et par les longs services flottants du rentrant Igor Philippov, revient ainsi dans le match en remportant la troisième manche (20-25).
Les Bleus ne se désunissent pas pour autant et après un début de quatrième set longtemps indécis (16-16), ils creusent l’écart juste avant le money-time (19-16) en profitant de fautes adverses, Trévor Clevenot d’un ace leur donnant ensuite cinq points d’avance (22-17). La Russie recolle à 24-22, mais Jean Patry, de plus en plus libéré (16 points, meilleur marqueur tricolore), donne une première balle de match aux Bleus (24-22), la seconde est la bonne sur un service russe trop long. Voilà donc l’équipe de France, avec à sa tête un nouveau capitaine, Antoine Brizard (Benjamin Toniutti est au repos), idéalement lancée dans cette VNL qui, lorsqu’elle s’appelait également World League, lui a toujours réussi ces dernières années (quatre podiums dont deux victoires sur les quatre dernières années). De bons débuts qu’elle tentera de confirmer samedi face à la Serbie, contre laquelle elle a aussi une revanche à prendre, cette dernière lui ayant fermé en septembre dernier la porte du Final Six du Championnat du monde.
La réaction de Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : "Nous avons joué très intelligemment, avec beaucoup de cœur, nous avons eu beaucoup de réussite au bloc/défense sur les deux premiers sets, nous avons fait énormément de soutien, de contre-attaques, de défenses, ce qui nous a donné de l’euphorie, on ne s’y attendait pas forcément. Au troisième set, l’entraîneur russe a commencé à mettre davantage son équipe-type, on a souffert un peu plus sur leur service et sur leur bloc, mais au quatrième, nous sommes repartis comme au premier set, en jouant plus intelligemment, en les embêtant beaucoup sur des services smashés flottants. Ils ont fait des fautes et on a réussi à « mourir » sur la ligne d’arrivée et à gagner 25-23. C’était un match très encourageant sur l’attitude et l’état d’esprit, les joueurs ont été très appliqués, dans les consignes, sereins, c’est étonnant d’avoir aussi bien joué en ayant très peu de préparation, mais c’était aussi le cas des Russes. C’est toujours sympa de battre l’équipe russe une fois dans la saison au moins !"
Le résultat a lui aussi été différent, puisqu’au terme d’un match où ils auront fait preuve de beaucoup d’application, notamment en réception où Kévin Tillie et Trévor Clevenot se sont montrés très stables, mais aussi au bloc et en défense, avec un Jenia Grebennikov toujours aussi précieux, les Bleus se sont offert un beau succès de prestige contre une équipe de Russie, qui aura commis beaucoup trop de fautes, surtout en début de rencontre (37 en tout contre 20 aux Français) pour rivaliser. Grâce notamment à la bonne présence d’entrée de jeu de Nicolas Le Goff au bloc (4 en tout pour un total de 9 points), mais également à la percussion du duo Tillie (9 points)-Clevenot (10 points), les hommes de Laurent Tillie ont ainsi fait toute la course en tête dans le premier set (25-19), avant de bien gérer le money-time du second, deux blocs de Kevin Tillie et de Jean Patry leur permettant alors de la différence (25-22).
Sentant son équipe en-dedans, le nouveau coach des champions d’Europe lance alors Dmitry Volkov et le jeu russe s’en ressent, ce dernier, finalement auteur de 13 points, venant seconder Egor Kliuka, jusqu’ici un peu seul pour porter le danger en attaque (20 points, meilleur marqueur du match). Malgré la bonne entrée du jeune Timothée Carle, première sélection en Bleu, la Russie, portée également par le bon bras gauche du pointu Victor Poletaev (13 points) et par les longs services flottants du rentrant Igor Philippov, revient ainsi dans le match en remportant la troisième manche (20-25).
Les Bleus ne se désunissent pas pour autant et après un début de quatrième set longtemps indécis (16-16), ils creusent l’écart juste avant le money-time (19-16) en profitant de fautes adverses, Trévor Clevenot d’un ace leur donnant ensuite cinq points d’avance (22-17). La Russie recolle à 24-22, mais Jean Patry, de plus en plus libéré (16 points, meilleur marqueur tricolore), donne une première balle de match aux Bleus (24-22), la seconde est la bonne sur un service russe trop long. Voilà donc l’équipe de France, avec à sa tête un nouveau capitaine, Antoine Brizard (Benjamin Toniutti est au repos), idéalement lancée dans cette VNL qui, lorsqu’elle s’appelait également World League, lui a toujours réussi ces dernières années (quatre podiums dont deux victoires sur les quatre dernières années). De bons débuts qu’elle tentera de confirmer samedi face à la Serbie, contre laquelle elle a aussi une revanche à prendre, cette dernière lui ayant fermé en septembre dernier la porte du Final Six du Championnat du monde.
La réaction de Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : "Nous avons joué très intelligemment, avec beaucoup de cœur, nous avons eu beaucoup de réussite au bloc/défense sur les deux premiers sets, nous avons fait énormément de soutien, de contre-attaques, de défenses, ce qui nous a donné de l’euphorie, on ne s’y attendait pas forcément. Au troisième set, l’entraîneur russe a commencé à mettre davantage son équipe-type, on a souffert un peu plus sur leur service et sur leur bloc, mais au quatrième, nous sommes repartis comme au premier set, en jouant plus intelligemment, en les embêtant beaucoup sur des services smashés flottants. Ils ont fait des fautes et on a réussi à « mourir » sur la ligne d’arrivée et à gagner 25-23. C’était un match très encourageant sur l’attitude et l’état d’esprit, les joueurs ont été très appliqués, dans les consignes, sereins, c’est étonnant d’avoir aussi bien joué en ayant très peu de préparation, mais c’était aussi le cas des Russes. C’est toujours sympa de battre l’équipe russe une fois dans la saison au moins !"
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