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27/05/2019
Hubert Henno : « Un bel hommage »
A 42 ans, Hubert Henno tirera un trait lundi sur sa carrière de joueur à l’occasion du « Dernier Tours de Hubert Henno », match de gala avec tous les joueurs de l’équipe de France organisé par la FFVolley à la salle Robert-Grenon de Tours pour rendre hommage au libero qui aura porté le maillot bleu à 253 reprises. Le nouvel entraîneur du TVB revient sur cette carrière en Bleu.
Comment accueilles-tu l’initiative de ce match ?
C’est un très bel hommage de me permettre de jouer le tout dernier match de ma carrière avec l’équipe de France, je remercie d’ailleurs Laurent Tillie de prendre un peu de son temps et de celui de l’équipe de France, et aussi Pascal Foussard, du TVB (et manager des Bleus), qui, je pense, a aussi beaucoup œuvré pour l’organisation de cette rencontre.

Si tu te retournes sur ton parcours en équipe de France, qu’en gardes-tu ?
J’ai été très fier de porter le maillot de l’équipe de France, de monter sur des podiums, même s’il restera le regret de ne jamais avoir gagné de titre. Mes meilleurs moments resteront le Championnat du monde 2002, terminé à la troisième place, nous avions vécu un mois extraordinaire, et les campagnes européennes de 2003 et 2009, avec à chaque fois une deuxième place à la clé, nous avions un très bon groupe, mais nous n’avons pas réussi à concrétiser en finale.

A quel moment as-tu senti que tu étais le plus près de l’or ?

Je pense que ça a été en 2003, la finale contre l’Italie se joue à rien (2-3), ils avaient un peu plus d’expérience et de banc que nous, ce qui leur a permis de faire tourner pendant toute la compétition, là où nous avions joué quasiment avec toujours la même équipe. Nous avions dû puiser dans nos réserves et je pense qu’à la fin, c’est ce qui nous a manqué pour conclure les derniers ballons.

Que t’inspire l’équipe de France actuelle et penses-tu qu’elle a les moyens de conquérir le titre européen à domicile cette année ?

Elle inspire déjà de la joie de vivre, on voit que les joueurs sont contents d’être ensemble. Elle inspire aussi de la sérénité, ce qui est important pour performer. Et c’est un groupe qui a déjà gagné des titres, il n’a plus ce fardeau sur le dos, il sait où il veut aller. Je crois vraiment qu’ils ont les moyens de performer et de gagner des titres majeurs je suis persuadé qu’ils peuvent gagner le titre européen cette année, quatre ans après celui de 2015. C’est chez nous, l’équipe est quasiment la même, tous les ingrédients sont réunis pour qu’ils puissent gagner.

Comment le libero que tu es juge-t-il celui de l’équipe de France, Jenia Grebennikov ?
Ça fait maintenant quelques saisons qu’il est là, le personnage est devenu mondialement connu, il a apporté énormément de stabilité à l’équipe de France, il est toujours joyeux, a le sourire, je pense que c’est vraiment agréable de jouer avec un gars comme ça qui dégage autant de sérénité et de plaisir, c’est ce qui fait sa force. Je pense qu’il a encore de beaux jours devant lui et la possibilité de gagner encore plein de titres.

Ta carrière de joueur à peine terminée, tu en entames une autre, d’entraîneur, puisque tu coacheras le TVB la saison prochaine, la décision a-t-elle été facile à prendre ?
Oui, parce que j’y pensais depuis quelque temps déjà et que c’est un cheminement qui me paraît logique pour moi, je voulais rester dans le volley. Donc quand l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité et c’est effectivement une autre carrière qui s’ouvre à moi.