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(Miniature) Le Final Four de la Coupe de France au crible des coaches
Photos : Mulhouse Media/Nantes Media/CEV/SF Paris Media
01/03/2018
Le Final Four de la Coupe de France au crible des coaches
Le Final Four de la Coupe de France a lieu samedi et dimanche au Palais des Sports de Mulhouse avec des demi-finales samedi entre le club local et Nantes d’une part, Saint-Raphaël et le Stade Français Paris-Saint-Cloud d'autre part. Nous avons interrogé les entraîneurs des quatre équipes sur la Coupe et ce tournoi final.
Que représente la Coupe de France pour vous ?

Magali Magail (Mulhouse) :
« Un titre qui manque à notre palmarès et une qualification pour une Coupe d’Europe. »
Cyril Ong (Nantes) : « C’est un titre à gagner, une place en Coupe d’Europe, donc un objectif important pour chaque club, en tout cas pour le nôtre car l’un des objectifs de notre saison est d’être européen, donc c’est une première possibilité. »
Stijn Morand (SF Paris-Saint-Cloud) : « C’est une épreuve importante, historique pour nous, puisque c’est la première fois que le club est en demi-finales, ça représente beaucoup pour les joueuses et pour moi, nous voudrons profiter du moment. »
Giulio Cesare Bregoli (Saint-Raphaël) : « C’est le seul titre qui nous manque, c’est donc la possibilité pour Saint-Raphaël de remporter un titre important. »

Quels sont à ce jour votre pire et votre meilleur souvenir de la Coupe ?

Magali Magail (Mulhouse) :
« Le pire, c’est notre élimination 3-2 en demi-finales chez nous l’année dernière par Béziers, et le meilleur, il n’y en a pas pour l’instant car il n’y a pas eu de titre, j’espère que le meilleur est à venir. »
Cyril Ong (Nantes) : « Le pire, les deux défaites en finale pour moi en tant qu’entraîneur les deux dernières saisons avec Béziers, je sais que Nantes a aussi perdu deux finales contre Cannes à l’époque, j’espère qu’il n’y en aura pas trois. Et les meilleurs souvenirs sont les deux qualifications pour la finale à Mulhouse, parce que le Palais des Sports est une salle que j’apprécie beaucoup, avec un public toujours nombreux, j’apprécie de jouer dans cette ambiance. »
Stijn Morand (SF Paris-Saint-Cloud) : « Le meilleur souvenir, c’est notre qualification pour les demi-finales face à Marcq-en-Baoeul, je garde aussi un super souvenir de notre quart de finale perdu de justesse face à Cannes il y a trois ans à Terville. Je n’ai pas de pire souvenir, parce que nous avons toujours été battus par une équipe plus forte que nous, souvent même par le futur gagnant. »
Giulio Cesare Bregoli (Saint-Raphaël) : « Le meilleur souvenir, c’était justement un Final Four il y a trois ans à Nantes [quarts de finale et demi-finales, dont le vainqueur se qualifiait pour la finale, NDLR], on avait été éliminés par Le Cannet, mais en jouant un beau volley-ball. Le pire, je n’en ai pas en Coupe, nous avons chaque année fait un parcours correct ».

Qui est selon vous le favori du Final Four ?

Magali Magail (Mulhouse) :
« Je pense qu’en Coupe de France, il n’y a pas de favori, il y a juste quatre belles équipes. »
Cyril Ong (Nantes) : « Mulhouse. Elles sont premières du Championnat, jouent à domicile, elles viennent encore de faire une grosse performance contre Cannes et sont allées gagner au Cannet, elles n’ont perdu qu’un seul set à domicile, ça ne se discute pas, ça va être compliqué de les déloger. »
Stijn Morand (SF Paris-Saint-Cloud) : « Mulhouse. Elles sont premières, n’ont quasiment pas perdu de la saison, leur demi-finale contre Nantes est peut-être une finale avant la lettre. Maintenant, la pression sera sur elles, nous, on sera l’équipe qui aura le moins de pression ! »
Giulio Cesare Bregoli (Saint-Raphaël) : « Mulhouse, devant son public. »

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos trois concurrents ce week-end ?

Magali Magail (Mulhouse) :
« Nantes est une équipe qui reste sur une dynamique très positive. Depuis leur défaite face à nous début janvier, elles ont enchaîné six victoires consécutives en Championnat, elles ont de très bonnes individualités, comme Albrecht, Cutura et Lucille Gicquel. Saint-Raphaël est une équipe peut-être moins régulière que Nantes mais capable de sortir de très grands matchs, avec une très bonne passeuse (Natalia Valentin), capable de sublimer les attaquantes qu’elle a autour d’elle. Le Stade Français a de bonnes individualités, Simpson-Cook et Salkute, qui sont capables de faire la différence offensivement, malheureusement pour elles, elles ont perdu une centrale (Isaline Sager-Weider), ça risque d’être un peu difficile pour elles dans ce secteur de jeu. »
Cyril Ong (Nantes) : « Mulhouse, c’est une grosse armada, avec des postes doublés, une passeuse qui joue vite (Athina Papafotiou), deux ailières très performantes, Frantti et Snyder, c’est le gros morceau. Paris est un peu diminué puisqu’il leur manque une centrale, mais elles ont un jeu atypique qui peut embêter Saint-Raphaël en demi-finale. Et Saint-Raphaël, c’est un habitué de la compétition, avec une équipe qui alterne le bon et le moins bon mais reste dangereuse sur des tournois comme celui-ci avec des joueuses expérimentées. »
Stijn Morand (SF Paris-Saint-Cloud) : « Le classement de ces équipes au Championnat reflète bien la force des équipes en lice : Mulhouse est clairement l’équipe la plus forte, il y a Nantes derrière, ensuite Saint-Raphaël et nous. Maintenant, sur une finale, tout est possible. »
Giulio Cesare Bregoli (Saint-Raphaël) : « Le Stade Français est une équipe physique, notamment les ailières et la pointue. Cette saison, l’équipe a des hauts et des bas, elles sont handicapées par la blessure d’Isaline Sager-Weider, mais je pense que ce sera un match très compliqué pour nous en demi-finale. Nantes fait un très bon Championnat, s’appuie sur l’expérience de Cutura, c’est une équipe très cadrée, très propre dans le jeu. Et Mulhouse est une équipe qui sert très bien, avec une grosse qualité de contre et sur les phases de side-out, notamment les ailières et la passeuse revenue à un très bon niveau après sa blessure. Pour les battre, il faut vraiment faire un match extraordinaire. »

Quelles sont les forces et les faiblesses de votre équipe ?

Magali Magail (Mulhouse) :
« Nos forces, je pense que ce sont l’expérience et la confiance que nous avons emmagasinée depuis le début de la saison. Nous avons bâti nos succès set après set, match après match. Maintenant, même si la saison est belle jusqu’ici, nous sommes très prudentes parce que nous n’avons encore rien gagné. Notre faiblesse ? Peut-être notre qualité de réception. »
Cyril Ong (Nantes) : « Nos forces, c’est notre régularité et la confiance que l’équipe a accumulée en janvier et février et lui permet d’aborder ce Final Four dans les meilleures conditions. Les faiblesses, c’est qu’on est peut-être un peu moins physiques que Mulhouse sur certains postes, mais on va essayer de jouer différemment et de trouver des clés pour exprimer pleinement notre potentiel. »
Stijn Morand (SF Paris-Saint-Cloud) : « Disons que notre faiblesse est aussi notre force. Dans le sens où nous avons un très bon collectif, mais un petit collectif. Par rapport à une équipe comme Mulhouse où les postes sont doublés, nous n’avons pas beaucoup de banc, encore moins depuis la blessure d’Isaline. Maintenant, le fait d’avoir un collectif réduit fait qu’il y a une cohésion incroyable dans l’équipe, c’est notre très grande force. Humainement, c’est ma plus belle saison, ce serait aussi ma plus belle sportivement si on parvenait à créer l’exploit ce week-end. Maintenant, on sait que ce sera compliqué d’enchaîner deux matchs en deux jours d’autant que nous jouons quasiment toute la saison avec le même six de base. »
Giulio Cesare Bregoli (Saint-Raphaël) : « Notre faiblesse est sûrement notre qualité de première touche, soit en réception, soit en défense. Notre point fort, notre capacité à développer un jeu rapide avec nos centrales même quand la réception n’est pas parfaite, et on est en général assez performants au bloc. »

Que diriez-vous pour inciter le public à venir assister aux matchs au Palais des Sports ?
Magali Magail (Mulhouse) : « Venez vibrer avec nous ! »
Cyril Ong (Nantes) : « Je ne sais pas s’il y a besoin de l’inciter, parce qu’en général, il y a une belle affluence au Palais des Sports de Mulhouse. Nous, on a joué devant 3500 spectateurs alors que c’était un match de reprise. Je pense qu’il sera plein pour notre demi-finale samedi soir, les fans de volley vont se régaler parce qu’on va essayer de montrer un beau spectacle pour promouvoir le volley-ball féminin. »
Stijn Morand (SF Paris-Saint-Cloud) : « Faites confiance au sens de l’organisation de Mulhouse ! Ça va être un super événement, je compare ça un peu avec la finale de la Coupe en Belgique qui réunit 13 000 personnes, le stade sera plein, ce sera une très belle promotion pour notre sport. »
Giulio Cesare Bregoli (Saint-Raphaël) : « Le Final Four, c’est toujours une grande fête, un tournoi très sympa à jouer, il y a un très bon public à Mulhouse, la salle sera pleine, l’organisation très bonne. Les quatre équipes vont offrir un beau spectacle pour des raisons différentes, il va y avoir du beau volley-ball. »

Le programme du Final Four :

Samedi 2 mars : demi-finales


17h St Cloud Paris SF - St Raphaël Var VB
20h ASPTT Mulhouse - Nantes VB

Dimanche 3 mars

15h petite finale
18h finale