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16/01/2019
EuroVolley 2019 : La France avec l’Italie et la Bulgarie
Le tirage au sort de l’EuroVolley 2019 a été effectué mardi soir à l’Atomium de Bruxelles. L’équipe de France connaît désormais ses adversaires de la poule A dont les quinze matchs auront lieu à la Sud de France Arena de Montpellier (12-18 septembre) : l’Italie, la Bulgarie, le Portugal, la Grèce et la Roumanie.
Les Bleus sont fixés ! Huit mois avant le coup d’envoi de l’EuroVolley 2019 co-organisé par la France, la Belgique, les Pays-Bas et la Slovénie et qui réunit pour la première fois 24 équipes, le tirage au sort des quatre poules a eu lieu mardi en fin d’après-midi dans le cadre de l’Atomium de Bruxelles, l’un des monuments emblématiques de la capitale belge, construit en 1958.

Hôte de la poule A à Montpellier, dont les quinze matchs auront lieu du 12 au 18 septembre dans la Sud de France Arena, l’équipe de France de Laurent Tillie, qui a lui-même participé à ce tirage au sort, a hérité d’un groupe plutôt relevé avec deux grandes nations du volley européen, l’Italie et la Bulgarie, classées 4e et 6e au classement de la CEV (la France est 3e), que les champions d'Europe 2015 ont l'habitude d'affronter ces dernières années et qui ont co-organisé le Champonnat du monde 2018.

Clin d'oeil du destin, la Bulgarie est désormais entraînée par l'Italien Silvano Prandi, l'actuel coach de Chaumont, qu'il a emmené deux saisons consécutives en Ligue des champions (la saison dernière et celle en cours), tandis que de nombreux joueurs actuels de l'équipe de France évoluent en Italie (Stephen Boyer, Trévor Clevenot, Jenia Grebennikov, Yacine Louati, Jonas Aguenier).


Les autres adversaires des Bleus sont plus abordables avec, dans l'ordre du tirage au sort, le Portugal (16e au classement européen), la Grèce (20e) et la Roumanie (27e). Le calendrier des Bleus sera connu plus tard mais ils devraient débuter la compétition par une de ces trois nations, très probablement le Portugal, pour, selon les mots de Laurent Tillie, "monter crescendo plutôt que de jouer un gros d’entrée, tout en ayant un premier match qui nous donne du rythme avec un adversaire qui ait du répondant".

Pour sortir de sa poule et se qualifier pour les huitièmes de finale (qui, comme les quarts, auront lieu au Hall XXL de Nantes), l’équipe de France devra terminer parmi les quatre premiers, elle croisera avec la poule C composée de la Slovénie, de la Russie, de la Finlande, de la Turquie, de la République de Macédoine et de la  Biélorussie.

Les réactions :

Laurent Tillie, sélectionneur de l’équipe de France :
« C’est une poule assez équilibrée, la Pologne et la Russie faisaient un peu peur, ce sont vraiment des grosses bêtes noires et nous devrions les éviter avant la demi-finale, donc c’est un bon tirage. Ce qui est intéressant, c’est que c’est une poule dense, avec sans doute un match à trois avec l’Italie et la Bulgarie, ça mettra de l’intensité. Nous débuterons sans doute la compétition par le Portugal, la Roumanie ou la Grèce, l’idée est de monter crescendo plutôt que de jouer un gros d’entrée, tout en ayant un premier match qui nous donne du rythme avec un adversaire qui ait du répondant ».

Eric Tanguy, président de la FFVolley : « Nous avons une poule difficile mais qui promet de bons matchs et de belles bagarres à Montpellier, terre de volley-ball. Il y aura un beau spectacle à voir pour le public, avec notamment les grosses nations européennes que sont l’Italie et la Bulgarie, je m’en réjouis ».

Les quatre poules de l'EuroVolley 2019 (12-29 septembre) :

Poule A : France, Italie, Bulgarie, Portugal, Grèce, Roumanie
Poule B : Belgique, Serbie, Allemagne, Slovaquie, Espagne, Autriche
Poule C : Slovénie, Russie, Finlande, Turquie, République de Macédoine, Biélorussie
Poule D : Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Estonie, Ukraine, Montenegro