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23/09/2018
France-Argentine : Vaincre et espérer…
Auteur A.C., à Varna
L’équipe de France dispute cet après-midi à Varna (16h, en direct sur la chaîne L’Equipe) son dernier match du deuxième tour du Championnat du monde. Pour se hisser au Final Six, elle doit gagner et espérer un succès serbe sur la Pologne dans la foulée.
"Une préparation NBA". Voilà comment Laurent Tillie, au lendemain de la défaite cruelle concédée vendredi face à la Serbie, a décidé d’aborder les deux derniers matchs de la poule H contre la Pologne et l’Argentine. Concrètement, cela revient, en dehors de la séance vidéo obligatoire, à laisser une grande autonomie à des joueurs sur le pont depuis fin juillet, à charge pour eux de démontrer sur le terrain qu’ils sont capables de se prendre en main.
La méthode a eu du bon samedi, puisque c’est une équipe de France conquérante qui a fait chuter la Pologne championne du monde (3-1), avec des attitudes positives et des sourires retrouvés. "On a réappris à s’amuser sur le terrain, à prendre du plaisir", reconnaissait à la sortie du match le central Kevin Le Roux, tandis qu’Earvin Ngapeth, meilleur joueur du match (26 points) ajoutait : "Il y a eu manière, le sourire, la joie retrouvée de jouer ensemble, de souffrir ensemble, ça fait du bien au moral, tout comme le fait qu’on est toujours en vie".
Effectivement, grâce à ce succès, les Bleus conservent l’espoir de s’envoler lundi pour Turin où s’affronteront dans un ultime tournoi les six meilleures équipes de ce Championnat du monde, ce qui passe par une victoire face à l’Argentine cet après-midi, toujours à Varna, avec si possible les trois points, mais surtout sur une défaite de la Pologne contre la Serbie dans la soirée.
"Les Argentins ont ça dans le sang..."
Le premier chapitre de ce scénario idéal, face aux partenaires de Facundo Conte, "l’un des meilleurs réceptionneurs attaquants du monde" aux dires de Laurent Tillie, est à la portée des Bleus s’ils mettent la même envie et le même sérieux que contre les Polonais. "Les Argentins sont coriaces, ils ne lâchent rien, ça va être un match dur, qu’il va falloir aborder comme celui d’aujourd’hui, avec de la joie, des sourires, l’envie de jouer et le fait d'accepter de souffrir et que ce soit dur", soulignait Earvin Ngapeth samedi, soir. "Ça sera dur, parce que l’Argentine est l’équipe qui a le plus de caractère quand elle n’a plus rien à jouer, certaines équipes lâchent, pas les Argentins qui ont ça dans le sang. Jouer pour leurs couleurs, c’est une grosse fierté".
Le second chapitre du scénario est beaucoup plus aléatoire dans la mesure où, comme les Serbes sont assurés de jouer le Final Six de Turin où tous les compteurs seront remis à zéro, leur entraîneur Nikola Grbic sera sans doute tenté de faire tourner son équipe pour ménager ses cadres, mais également de ne pas jouer le coup à fond, car il pourrait préférer voir à Turin la Pologne, actuellement dans une dynamique négative (deux défaites face à l’Argentine et la France), qu'une France qui serait alors revigorée après s'être vue perdue. Les Bleus seront fixés aux alentours de 22h30 : soit ils rentrent lundi matin à Paris ou dans leurs clubs respectifs, soit ils mettent le cap sur le nord de l'Italie, dans ce cas, tous les espoirs leur seront permis...
La méthode a eu du bon samedi, puisque c’est une équipe de France conquérante qui a fait chuter la Pologne championne du monde (3-1), avec des attitudes positives et des sourires retrouvés. "On a réappris à s’amuser sur le terrain, à prendre du plaisir", reconnaissait à la sortie du match le central Kevin Le Roux, tandis qu’Earvin Ngapeth, meilleur joueur du match (26 points) ajoutait : "Il y a eu manière, le sourire, la joie retrouvée de jouer ensemble, de souffrir ensemble, ça fait du bien au moral, tout comme le fait qu’on est toujours en vie".
Effectivement, grâce à ce succès, les Bleus conservent l’espoir de s’envoler lundi pour Turin où s’affronteront dans un ultime tournoi les six meilleures équipes de ce Championnat du monde, ce qui passe par une victoire face à l’Argentine cet après-midi, toujours à Varna, avec si possible les trois points, mais surtout sur une défaite de la Pologne contre la Serbie dans la soirée.
"Les Argentins ont ça dans le sang..."
Le premier chapitre de ce scénario idéal, face aux partenaires de Facundo Conte, "l’un des meilleurs réceptionneurs attaquants du monde" aux dires de Laurent Tillie, est à la portée des Bleus s’ils mettent la même envie et le même sérieux que contre les Polonais. "Les Argentins sont coriaces, ils ne lâchent rien, ça va être un match dur, qu’il va falloir aborder comme celui d’aujourd’hui, avec de la joie, des sourires, l’envie de jouer et le fait d'accepter de souffrir et que ce soit dur", soulignait Earvin Ngapeth samedi, soir. "Ça sera dur, parce que l’Argentine est l’équipe qui a le plus de caractère quand elle n’a plus rien à jouer, certaines équipes lâchent, pas les Argentins qui ont ça dans le sang. Jouer pour leurs couleurs, c’est une grosse fierté".
Le second chapitre du scénario est beaucoup plus aléatoire dans la mesure où, comme les Serbes sont assurés de jouer le Final Six de Turin où tous les compteurs seront remis à zéro, leur entraîneur Nikola Grbic sera sans doute tenté de faire tourner son équipe pour ménager ses cadres, mais également de ne pas jouer le coup à fond, car il pourrait préférer voir à Turin la Pologne, actuellement dans une dynamique négative (deux défaites face à l’Argentine et la France), qu'une France qui serait alors revigorée après s'être vue perdue. Les Bleus seront fixés aux alentours de 22h30 : soit ils rentrent lundi matin à Paris ou dans leurs clubs respectifs, soit ils mettent le cap sur le nord de l'Italie, dans ce cas, tous les espoirs leur seront permis...
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