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(Miniature) Helena Cazaute, c’est pour bientôt
Helena Cazaute a quitté Béziers cet été (photo : Béziers Média)
21/09/2017
Helena Cazaute, c’est pour bientôt
Blessée au genou en décembre dernier, Helena Cazaute en termine avec sa longue rééducation. Transférée cet été de Béziers à Cannes, la réceptionneuse-attaquante tricolore espère retrouver le terrain pour la reprise du Championnat de France de Ligue A.
Le bout du tunnel n’est plus très loin. Neuf mois après avoir été victime d’une rupture d’un ligament croisé du genou, Héléna Cazaute n’a qu’une hâte : retrouver des terrains de volley qu’elle n’a plus foulés depuis un match de Championnat à Evreux qui a mis un terme à sa saison 2016/2017. Et si la période post-opératoire, passée entre le canapé familial et les premières séances de rééducation, a été de son propre aveu "compliquée", la jeune réceptionneuse-attaquante (19 ans) a vite cherché à positiver, pas du genre à se morfondre sur mon sort : "Pendant la rééducation, tu te fixes des objectifs : d’abord marcher, ensuite courir, puis sauter. Le fait de voir ces évolutions donne de la motivation."

Surtout, l’intéressée en a profité pour se consacrer à ses études et passer son BPJEPS à Béziers, diplôme d’éducateur sportif. Désormais diplômée, elle peut se consacrer à 100% au volley et au nouveau projet qui s’offre à elle avec le RC Cannes. Car alors qu’elle avait songé un temps à rester à Béziers, elle a finalement accepté le challenge proposé par le club azuréen qui, après une saison de transition, entend remonter là où il s’est installé depuis plus de deux décennies, au sommet du volley-ball français. La raison de ce choix ? "Le fait que le club ait choisi de faire appel à Riccardo Marchesi comme entraîneur. Pour moi qui ai toujours rêvé d’aller jouer en Italie, c’est l’occasion d’apprendre la méthode italienne, en plus au sein d’un club ambitieux, tout ça va me permettre de progresser."

Et ce qu’elle découvre depuis qu’elle a posé ses valises sur la Croisette ne fait que la conforter dans son choix : "Le staff est étoffé, ça permet d’être corrigée par plusieurs personnes, ils sont souvent trois voire quatre à nous donner des conseils. Il y a beaucoup de rythme, de jeu et de variété à l’entraînement, c’est vraiment quelque chose que j’apprécie." Même si elle ne peut pas encore tout faire, puisque l’internationale tricolore continue à s’entraîner individuellement, en marge des séances collectives. "J’ai eu un été chargé, je suis partie faire un test début juillet en Italie pour mon genou, j’ai ensuite suivi un programme quotidien spécifique avec le préparateur physique de Cannes. Là, j’ai repris les sauts il y a quelques jours, j’espère reprendre l’entraînement avec le groupe d’ici la fin du mois de septembre." Et la compétition pour la reprise du Championnat de Ligue A, programmée mi-octobre.

Avec quels objectifs ? "J’espère que je vais bien me remettre de mon genou, avoir pas mal de temps de jeu et continuer à progresser", répond Héléna Cazaute qui, à Cannes, a retrouvé des joueuses qu’elle a déjà côtoyées en équipe de France : "Lucille Gicquel avec laquelle j’étais en équipe de France junior et à l’IFVB, Myriam Kloster, qui, quand elle était à l’IFVB, jouait dans le club où j’ai débuté, le Volley-Club Gruissan, mes parents la logeaient à la maison ! ; et Christina Bauer avec laquelle j’ai joué la Ligue Européenne la saison dernière." L’équipe de France, justement, l’intéressée l’a suivie de près, heureuse de constater que le projet Génération 2024 a bien débuté, avec une progression constante tout au long de l'été. De quoi lui donner envie d’y revenir au plus vite : "Il va falloir que je retrouve d’abord mon niveau, mais c’est évident que c’est un objectif important pour moi, encore plus depuis l’annonce des JO 2024 à Paris. C’est un rêve de participer aux Jeux Olympiques, encore plus si ça se passe en France."