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11/09/2018
Mondial 2018 : Les Bleus en veulent plus
Auteur Par A.C., à Ruse
Quatre ans après avoir décroché la quatrième place au Championnat du monde en Pologne, l’équipe de France aborde l’édition 2018 en Bulgarie et en Italie avec la ferme intention de monter sur le podium. Un objectif qui passe déjà par une première phase de poules réussie, donc par une victoire mercredi en ouverture face à la Chine.
Que de chemin parcouru en quatre ans ! En 2014 en Pologne, l’équipe de France, passée entre les mains de Laurent Tillie deux ans plus tôt et qui ne comptait alors comme seul fait d’armes qu'un quart de final européen en 2013, avait créé la sensation en atteignant les demi-finales du Championnat du monde. Et si elle avait finalement échoué au pied du podium après une ultime défaite face à l’Allemagne, la planète volley avait découvert une bande de joueurs aussi insouciants que talentueux, avec un style de jeu fait de malice et de fantaisie qui avait fait sa force.
Quatre ans plus tard, si le noyau dur reste le même (Toniutti, Ngapeth, Le Roux, Le Goff, Tillie, Grebennikov), le décor a bien changé et c’est dans la peau d’une valeur sûre du volley mondial et de prétendante à une médaille, voire au titre, que la formation de Laurent Tillie aborde l’édition 2018 du Championnat du monde en Bulgarie et en Italie, débutée dimanche par les matchs des deux pays organisateurs (vainqueurs respectivement vainqueurs de la Finlande et du Japon) et qui s’achèvera le dimanche 30 septembre à Turin. Car depuis 2014, la France a beaucoup gagné, un titre européen en 2015, deux éditions de la Ligue Mondiale (2015 et 2017), une médaille de bronze (2016), et une médaille d’argent chez elle à Lille en juillet dernier lors de la première de la nouvelle Volleyball Nations League. Sans oublier une participation aux Jeux Olympiques de Rio, une première depuis Athènes en 2004 (élimination au premier tour).
Ce qui fait dire à son sélectionneur : "Quand je me retourne sur ces quatre ans, à part les Jeux Olympiques qui ont fait mal, je ne vois que du bonheur et la satisfaction de toujours rebondir, de toujours croire qu’on va faire un résultat et de toujours viser un podium. On a basculé dans les hauts objectifs et ça, c’est extraordinaire pour un sport anonyme comme nous". Moins anonyme, c’est sûr, au regard du pedigree aujourd’hui des joueurs composant l'équipe de France, puisqu’ils évoluent quasiment tous dans les meilleurs championnats européens (Russie, Pologne, Italie), mais également de la méfiance et de la crainte qu’ils inspirent à leurs adversaires. Car s’ils n’ont pas le jeu puissant et physique des récents champions d’Europe russes (également vainqueurs de la VNL à Lille), des champions du monde en titre polonais, des champions olympiques brésiliens et des Américains, les Tricolores, à la tête desquels Laurent Tillie est parvenu en peu de temps à faire émerger une nouvelle génération (Boyer, Chinenyeze, Patry, Brizard, Rossard…), continuent de compenser par un jeu, savant mélange de défense à tout-va, de variété en attaque, de débauche énergie et de plaisir communicatif, qui lui permet de toujours viser haut.
Ce sera donc encore le cas sur ce Championnat du monde italo-bulgare à la formule un rien alambiquée (trois phases de poule avant les demi-finales) que les partenaires du capitaine Benjamin Toniutti attaquent par une première poule à Ruse, cité assoupie du nord de la Bulgarie posée sur les rives du Danube, qui leur proposera différents styles de jeu, du Brésil à l’Egypte, en passant par les Pays-Bas, le Canada et la Chine, leur premier adversaire mercredi (13h, heure française, en direct sur la chaîne L’Equipe). Cette dernière avait battu la France, certes pas au complet, en juin en Pologne en phase de poules de la VNL (3-2), preuve qu’il faut la prendre au sérieux sur ce premier match à ne pas manquer afin de lancer sur de bonnes bases la compétition et d'afficher d’entrée ses prétentions. "La formule est très difficile, parce que tous les points comptent, il ne faut pas lâcher un seul match. Si tu perds un ou deux points sur la première phase, tu te mets déjà dans la difficulté, il faut gagner tous les matchs pour être avantagé dans la deuxième phase", résume le libero Jenia Grebennikov. Avant d’affronter le Brésil jeudi, l’objectif est clair : la victoire et les trois points…
Quatre ans plus tard, si le noyau dur reste le même (Toniutti, Ngapeth, Le Roux, Le Goff, Tillie, Grebennikov), le décor a bien changé et c’est dans la peau d’une valeur sûre du volley mondial et de prétendante à une médaille, voire au titre, que la formation de Laurent Tillie aborde l’édition 2018 du Championnat du monde en Bulgarie et en Italie, débutée dimanche par les matchs des deux pays organisateurs (vainqueurs respectivement vainqueurs de la Finlande et du Japon) et qui s’achèvera le dimanche 30 septembre à Turin. Car depuis 2014, la France a beaucoup gagné, un titre européen en 2015, deux éditions de la Ligue Mondiale (2015 et 2017), une médaille de bronze (2016), et une médaille d’argent chez elle à Lille en juillet dernier lors de la première de la nouvelle Volleyball Nations League. Sans oublier une participation aux Jeux Olympiques de Rio, une première depuis Athènes en 2004 (élimination au premier tour).
Ce qui fait dire à son sélectionneur : "Quand je me retourne sur ces quatre ans, à part les Jeux Olympiques qui ont fait mal, je ne vois que du bonheur et la satisfaction de toujours rebondir, de toujours croire qu’on va faire un résultat et de toujours viser un podium. On a basculé dans les hauts objectifs et ça, c’est extraordinaire pour un sport anonyme comme nous". Moins anonyme, c’est sûr, au regard du pedigree aujourd’hui des joueurs composant l'équipe de France, puisqu’ils évoluent quasiment tous dans les meilleurs championnats européens (Russie, Pologne, Italie), mais également de la méfiance et de la crainte qu’ils inspirent à leurs adversaires. Car s’ils n’ont pas le jeu puissant et physique des récents champions d’Europe russes (également vainqueurs de la VNL à Lille), des champions du monde en titre polonais, des champions olympiques brésiliens et des Américains, les Tricolores, à la tête desquels Laurent Tillie est parvenu en peu de temps à faire émerger une nouvelle génération (Boyer, Chinenyeze, Patry, Brizard, Rossard…), continuent de compenser par un jeu, savant mélange de défense à tout-va, de variété en attaque, de débauche énergie et de plaisir communicatif, qui lui permet de toujours viser haut.
Ce sera donc encore le cas sur ce Championnat du monde italo-bulgare à la formule un rien alambiquée (trois phases de poule avant les demi-finales) que les partenaires du capitaine Benjamin Toniutti attaquent par une première poule à Ruse, cité assoupie du nord de la Bulgarie posée sur les rives du Danube, qui leur proposera différents styles de jeu, du Brésil à l’Egypte, en passant par les Pays-Bas, le Canada et la Chine, leur premier adversaire mercredi (13h, heure française, en direct sur la chaîne L’Equipe). Cette dernière avait battu la France, certes pas au complet, en juin en Pologne en phase de poules de la VNL (3-2), preuve qu’il faut la prendre au sérieux sur ce premier match à ne pas manquer afin de lancer sur de bonnes bases la compétition et d'afficher d’entrée ses prétentions. "La formule est très difficile, parce que tous les points comptent, il ne faut pas lâcher un seul match. Si tu perds un ou deux points sur la première phase, tu te mets déjà dans la difficulté, il faut gagner tous les matchs pour être avantagé dans la deuxième phase", résume le libero Jenia Grebennikov. Avant d’affronter le Brésil jeudi, l’objectif est clair : la victoire et les trois points…
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